Face à des révélations graves et troublantes sur l’assassinat de l’activiste de droit de l’homme, Floribert Chebeya et Fidèle BAZANA, son Chauffeur , des révélations faites à la radio France Internationale ( RFI ) par deux policiers chargés d’exécuter cette opération ce jour-là , les Ambassadeurs des États-Unis et de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo apportent leur soutien à l’enquête menée par les journalistes et invitent la justice Congolaise à relancer le procès Chebeya pour mettre fin au cycle d’impunité en RDC.
« Je salue ce travail factuel d’enquête journalistique et je souhaite que la justice congolaise puisse se saisir des témoignages recueillis pour relancer la procédure sur l’assassinat il y a dix ans de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana luttecontre l’impunité » soutient Jean- Marc Châtaigner , Ambassadeur de l’union Européenne en RDC.
Une position qui a été vite soutenue par Mike Hammer, Ambassadeur des Evêques en RDC qui rappelle la volonté du Président Félix Tshisekedi à mettre fin à l’impunité.
Plus de 10 ans après, les masques tombent dans l’affaire Chebeya, dans leur témoignage à RFI, l’adjudant Hergil Ilunga wa Ilunga et son ami Alain Kayeye Longwa, ( tous en exil ) qui étaient chargés d’exécuter l’opération de ce double assassinat, donne la géologique des faits , les responsables et leurs responsabilités. Si à l’époque certains noms étaient intouchables, cette fois-ci, les témoins revient en charge avec des noms.
Voici les principaux noms cités dans l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle BAZANA.
D’après la chaîne de responsabilité présentée par les témoins, on cite en premier lieu, le colonel Daniel Mukalay, Inspecteur général à la direction des renseignements généraux et services Spéciaux , il était le premier à appeler Hergil Ilunga wa Ilunga pour lui confier cette horrible mission, le second, c’est le Chef de l’opération du jour de l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle BAZANA, le Major Christian Ngoy Kenga Kenga, les deux principaux acteurs dirigeait le bataillon « Simba », l’un des plus redoutés de la police. Ancienne unité de l’armée reversée dans la Légion nationale Police d’intervention rapide (PIR), il est composé de fidèles du général John Numbi.
FN.