Reçu en audience ce jeudi 24 septembre 2020 par l’honorable Présidente de l’Assemblée nationale, le caucus des élus nationaux de la nouvelle province du Bas-Uelé a échangé avec Jeanine Mabunda sur des questions securitaires dans cette partie de la République et autres sujets relatifs aux besoins socio-économique de la Province.
Trois points qui retiennent l’attention et préoccupation de leurs habitants ont été au menu de la rencontre, notamment la présence des éleveurs Mbororo venus du Sud Soudan, dont leur présence devient indigeste par la population, plusieurs années après ; la problématique de la relance de l’agriculture avec leur corolaire de la réhabilitation des routes principales qui vont relier le Chef lieu Buta aux entités de production agricole locale et enfin, la problématique de la géopolitique dans les institutions. A cet effet, le caucus a soumis à la speaker de la chambre basse du Parlement les inquiétudes de la base la sous-représentation de leur communauté dans les institutions nationales et instances des prises de décisions.
Somme toute, l’Honorable Présidente de l’Assemblée nationale a noté avec attention particulière aux préoccupations du caucus des élus du Bas-Uelé. Elle a promis aux élus nationaux son implication pour trouver des solutions idoines et durables.
Au sortir de l’audience, l’Honorable Floribert Tepage et porte parole du caucus s’est exprimé en ces termes…
Nous, les députés du caucus du Bas-Uelé, nous venons d’être reçus par l’honorable Présidente de l’Assemblée nationale.
Nous sommes allés présentés quelques problèmes prioritaires de notre province, entre autre les problèmes liés à la sécurité, problème du domaine socio-économique et politique.
Concernant le problème lié à la sécurité, nous avons épinglé le problème lié aux éleveurs Mbororo dans notre province, qui est une présence illégale et nous avons demandé à ce qu’il ait un plan de rapatriement de ces éleveurs Mbororo vers leur pays d’origine.
Nous avons également à Madame la Présidente le renforcement de cette partie Nord de notre pays, nous avons pratique 400 a 800 kilomètres qui nous séparent de la République Centrafricaine et environ 20 kilomètres avec le Sud Soudan. Nous voulons qu’on renforce cette frontière.
Sur le plan socio-économique, nous avons présenté le problème du délabrement de nos routes. Les routes qui partent de Buta vers Bondo, la route qui parte de Buta vers la Mongala ; la route qui parte de Buta vers Kisangani. Ces routes sont dans un État de délabrement avancé.
Nous avons aussi parlé de la relance de l’agriculture qui pourrait passer par la réhabilitation de l’Institut National de Recherche Agricole, INERA de Bambesa et l’Institut sementiaire de Dingela.
Nous avons fini par le problème politique de la sous représentation de la Province du Bas-Uelé dans les instances politiques, Gouvernement etc. Elle nous a suivi avec une attention soutenue, elle nous a promis qu’elle allait s’investir pour la résolution de certains nombre des problèmes posés.
Pius Romain Rolland