La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a été consultée ,ce lundi 2 novembre 2020 par le Chef de l’État , Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Palais dans le Nation, dans le cadre de la création de l’Union Sacrée de la Nation.

Conduit par Corneille Nangaa, le bureau de la centrale électorale a fait part au Chef de l’État sa vision et ses attentes à l’issue de ces consultations.

« Nous lui avons présenté premièrement la nécessité de la stabilité du pays.
Au-delà de cela, en tant que commission électorale nationale indépendante, nous avons présenté à son autorité, la nécessité de la tenue des prochaines élections générales en 2023 et que nous avons désormais un projet de chronogramme qui nous amène à ces élections », a déclaré Corneille Nangaa à la presse.

A la question de savoir si la CENI peut organiser les élections en cas de destitution de l’Assemblée Nationale, Corneille Nangaa a appelé à la désignation de nouveaux membres de cette institution pour des études de faisabilité.

« Cette question est déclinée dans l’article 215 de la Constitution mais la question est de savoir est ce que l’équipe Nangaa est elle encore légitime pour organiser les élections ? Ça fait partie des éléments du schéma critique pour organiser les élections. Il faut le plus rapidement désigner le nouveaux membres de la CENI qui vont faire des études et définir les chiffres », a ajouté t-il.

Après la CENI, le 5ème Président de l’histoire de la République Démocratique du Congo reçoit le Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA), le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSAC), ainsi que certains acteurs de la société civile dont quelques représentants des confessions religieuses.

Gratos Kizita