Le présidium de la plateforme politique Lamuka d’Adolphe Muzito et Martin Falyulu s’est réuni ce lundi 16 août à Kinshasa, en perspective de la présidentielle de 2023. En toile de fond: la crise qui sévit au sein de la plateforme Confession Religieuse sur le choix du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Sanctionné par une déclaration officielle, ces échanges ont abouti à un seul constat majeur, « Félix Tshisekedi veut une fois de plus usurper l’impérieum en 2023, comme c’était le cas en 2019.
« Il y a une détermination morbide de M. Félix Tshisekedi de mettre en place un bureau de la CENI totalement politisé et acquis à sa cause; Après avoir usurpé la souveraineté du peuple congolais en Janvier 2019, M. Tshisekedi a poursuivi sa marche contre la Constitution de la République en nommant illégalement des juges à la Cour constitutionnelle en juillet 2020 et en détournant, en décembre 2020, les équilibres fabriqués au sein du parlement n, pour s’assurer de chaine électorale, il veut maintenant nommer la personne qui publiera les résultats provisoires après avoir nommé celle qui publiera les résultats définitifs ». Lit-on dans ce communiqué.
Après avoir traité, le président de l’Assemblée Nationale Christophe Mboso d’un instrument pour préparer la fraude et le glissement en 2023, cette formation politique propose une solution pour sortie de cette impasse.
« La solution pour sortir de cette impasse reste le concensus entre toutes les parties prenantes sur les réformes institutionnelles » suggère le présidium qui a porté haut la candidature de Martin Fayulu à l’élection présidentielle de 2018.
Ascension du tribalisme
En ce qui concerne le tribalisme, le présidium de Lamuka constate une ascension fulgurante du venin de ce méfait par les ennemis de l’unité et de la cohésion nationale « sous la houlette de Félix Tshisekedi ».
« Une marche nationale sera organisée les jours à venir » annonce le collège de président du coq congolais dans l’ensemble du territoire pour exiger des réformes institutionnelles sur l’ensemble des questions électorales.
Miguel Mpiutu
