Désignation du président de la CENI: « Ce n’est pas nous qui retardons les choses mais ceux qui manœuvrent pour faire en sorte que ce scrutin ne soit ni équitable, ni transparent, ni inclusif »

Alors que son parti a décliné sa responsabilité d’envoyer ses délégués à la Commission Nationale Indépendante (CENI), Moïse Katumbi Chapwe remet en cause les manoeuvres politiciennes qui viserait à retarder le processus électoral.

« Ce n’est pas nous qui retardons les choses mais ceux qui manœuvrent pour faire en sorte que ce scrutin ne soit ni équitable, ni transparent, ni inclusif. Je parlais tout à l’heure de ligne rouge. La désignation du président et des autres membres de la Ceni en est une autre. Leur nomination doit être consensuelle et conforme à la loi. Ce qui signifie qu’il faut laisser les confessions religieuses travailler sans pression, menace, intimidation ou manipulation, et qu’il faut tenir compte du poids de chacun des partenaires au sein de la majorité. » A fait savoir Moise Katumbi ce vendredi dans une interview avec Jeuneafrique.

Pour Moise Katumbi, la nouvelle de la CENI, ne la depotilise pas.

« Je me rappelle très bien du discours du président disant qu’il allait le faire pour éviter les erreurs du passé. Cela m’avait encouragé, mais nous sommes en train de nous éloigner. Que l’on se rappelle 2006, 2011, 2018… Les mêmes causes produiront les mêmes effets en 2023.

Le chairman Katumbi souhaite que si le président Tshisekedi gagne les prochaines élections à la régulière, tout le monde puisse le reconnaître et l’applaudir. Idem s’il s’agit de quelqu’un d’autre.

Les chefs des 8 confessions religieuses chargés de désigner le nouveau président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) en RDC n’ont pas trouvé de consensus autour de la personnalité qui sera désignée à ce poste. Six des huit confessions reconnues par l’Etat ont déposé le nom de leur candidat, Denis Kadima. Les Eglises catholique et protestante estiment que c’est illégal et pointent que les pressions et menaces exercées remettent en cause son indépendance. L’opposition, et même une partie de la nouvelle majorité, ont décliné leurs responsabilités d’envoyer leurs délégués à cette CENI.

Miguel Mpiutu

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