Désignation du président de la CENI: « Toutes ces prolongations obtenues pour un consensus risquent de ne servir à rien » (ECC)

À Kinshasa, depuis quelques jours, s’observe une dissension de membres de la plateforme Confession Religieuse sur la désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Une prolongation de 48 heures de plus leur est accordée pour trouver un consensus autour de leur choix par le bureau de l’Assemblée Nationale. L’Eglise du Christ au Congo (ECC), pour sa part, n’accorde pas foi en ces démarches enclenchée par Christophe Mboso.

L’une des de deux membres de cette structure ecclésiastique, l’EC, à avoir refusé de signer le PV renseignant le nom du candidat retenu comme président de la Centrale Électorale, estime que toute les prolongations obtenues pour aboutir un consensus risquent de ne servir à rien.

« Quand on examine la nature de la crise qui bloque la désignation du candidat-président CENI, d’aucuns peuvent comprendre qu’il y a toujours trop de pesanteurs entretenues que même toutes ces prolongations obtenues pour un consensus risquent de ne servir à rien. » Tweet cette confession religieuse.

Et d’ajouter :

« Pour le bien du Congo, notre pays, nous voulons que nous, les Confessions religieuses, trouvions très vite un plus large consensus sur la désignation du candidat-président de la CENI. Malheureusement, il s’observe encore et toujours une volonté de nuire aux efforts pour le consensus. »

En dépit de tous ces couacs observés dans leurs démarches, cette institution chapeautée par Mgr Bokundoa rejete toute tentative de plonger dans la désespérance.

« Pour le Congo qui doit aussi gagner dans la désignation du candidat-président de la CENI, nous n’allons pas tomber dans la désespérance. Car il y a de bonnes raisons de toujours garder la flamme l’espoir de voir le patriotisme et les valeurs triompher de nos intérêts. » Renchérit l’ECC sur Twitter.

Pour rappel, alors qu’elles se sont séparées à queue de poisson le 27 juillet dernier, Six des huit confessions reconnues par l’Etat ont déposé le nom de leur candidat, Denis Kadima. Les Eglises catholique et protestante estiment que c’est illégal et pointent que les pressions et menaces exercées remettent en cause son indépendance. Le samedi 14 aout dernier, la commission paritaire de l’Assemblée Nationale tâchée d’examiner les candidatures president de la CENI, a invité les différentes confessions religieuses à une séance de travail, les clergés (ECC et CENCO) ont brillé par leur abscence avant de notifier que cette structure n’a pas habilité à les inviter si ce n’est que le bureau de la chambre basse du parlement.

Miguel Mpiutu

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