Le groupe SERKAS , chef de file du consortium Uniplaque, est porteur du projet  » Guichet unique d’automobiles congolais » (GUAC), proposé aux autorités congolaises. Le but est notamment de simplifier les procédures d’immatriculation des véhicules, améliorer les conditions de travail des fonctionnaires, créer des emplois et Booster l’économie nationale. Ce, en centralisant et digitalisant les services et offre une solution durable et efficace aux défis du secteur.

Ce projet qui n’est pas du tout le premier en Afrique, a fait ses preuves sous d’autres cieux, principalement au Niger et en Côte d’Ivoire.

N’dri Kouakou Maurice, expert et partenaires du groupe SERKAS, ayant œuvré dans les deux pays cités, au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa a partagé les expériences des pays pilotes. Il croit dur comme fer que la RDC est, capable de relever les défis dans le secteur.

 » En 1992 la Côte d’Ivoire avait lancé le projet d’immatriculation des véhicules, parce que tous les problèmes qu’on vient dénoncer relative au dédouanement et autres rencontrées par les acteurs au Congo sont les mêmes rencontrés en Côte d’Ivoire. Les autorités en son temps pensaient donc résoudre le problème par une reimmatricularion avec des plaques nouvelles. Mais 6 mois après, donc en 1998, on s’est rendu compte que les mêmes problèmes
N’avaient pas du tout évolué. Le gouvernement d’alors va décider de mener des différentes formalités d’importation, de dédouanement, d’immatriculation à travers un système sous la chaîne particulière pour éviter la déperdition. Ainsi naissait le guichet unique », a-t-il relaté.

En République Démocratique du Congo, l’existence de la législation, notamment avec la loi du partenariat Public-privé, le pays peut expérimenter le projet et faire en sorte que chacune des parties en tire des dividendes.

Germain Coucou Diantama