Interdiction d’importation des boissons : une mesure protectionniste selon Jean Léon Ngbengo

Le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, a interdit l’importation de certains produits étrangers sur le territoire congolais. Celà a été annoncé à l’issue de la 7ème réunion du conseil des ministres ténue vendredi dernier.

Cette mesure qui concerne principalement les boissons gazeuses, les bières et autres devra s’applique sur l’ensemble du territoire national.

Elle vise en effet à réduire la dépendance aux importations et la facture des importations, tout en protégeant l’industrie locale.
Selon l’arrêté ministériel, cette décision contribuera également à décourager la pratique de fraude à l’importation dans les postes frontaliers du pays.

Plusieurs économistes qui saluent la décision partagent cette idée.

Jean Léon Ngbengo, expert en économie de développement qui salue cette décision du gouvernement Précise qu’elle va protéger les sociétés brassicoles locales, qui emploient nombreux des congolais.

« Interdire que les bières des pays étrangers puissent entrer chez-nous s’appelle la mesure protectionniste, c’est-à-dire quant il y a concurrence déloyale ou quand les biens importés ne permettent pas aux sociétés brassicoles de vendre leurs bières convenablement, étant donné qu’ils ont les congolais qui travaillent pour eux, qu’ils méritent des salaires et certains droits, l’État a interdit l’importation des biens et c’est bien parce que ça permet aux bières locales d’être commercialisées convenablement. » a dit JL Ngbengo.

Il estime en outre que les autorités compétentes pouvaient aussi éviter l’idée d’une interdiction d’importation tout en protégeant les sociétés brassicoles locales.

« Mais on pouvait le faire d’une autre manière. Par exemple augmenter les droits des douanes de ces produits. Cela fera que ces produits soient vendus plus chers. Les prix des sociétés locales seront bas et ils auront beaucoup de clients », a-t-il poursuivi.

L’interdiction d’importation de ces produits a une durée de douze mois, mais pourra être suspendue, maintenue ou renouvelée après une évaluation semestrielle sous l’autorité du Ministre du Commerce Extérieur.

Rédaction

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