Depuis le milieu de la semaine, les informations ont circulé selon lesquelles, le Président de la Cour Constitutionnelle a démissionné de ses fonctions. Le Journal Impact News sous en a fait large échos au point d’attribuer sa démission par l’ingratitude de Joseph Kabila qu’il l’aurait abandonné après que Benoit Lwamba l’ait proclamé Président de la République aux élections qu’il n’aurait pas emporté ; mais également du fait de fabriquer un faux CV faisant de Joseph Kabila congolais.
Le recoupement de ces allégations témoigne clairement que c’est sorti du laboratoire d’un parti politique relayé par ce journal proche du pouvoir présidentialisé de l’UDPS.
Pourtant, nous reconnaissons en notre estimé confrère Joël Cadet Ndanga le professionnalisme dans le traitement de l’information. Cependant l’opinion nationale et internationale ne cesse de s’interroger comment un éminent professionnel des médias peut laisser son journal publié des monstruosités sur une personnalité non conflictuelle dans la sphère judiciaire.
Dans une correspondance adressée à ses collègues Juges de la même cour que lui, qui date du vendredi 10 juillet, nous parvenue à Libéralinfo.net le Président de la Cour Constitutionnelle dément des nouvelles diffusées par le Journal Impact News et qui circulent sur la toile des réseaux sociaux.
En séjour en Belgique pour raison de santé, l’ancien Président de la Cour Suprême de Justice et actuel Président du Conseil Supérieur de la Magistrature écrit à ses collègues juges ce qui suit « Contrairement aux informations diffusées, notamment dans les réseaux sociaux, faisant état de ma démission de la présidence de la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo, je tiens à préciser qu’il ne s’agit là que des rumeurs contre lesquelles j’apporte un démenti », précise-t-il.
Considérant ses collègues juges en vue de les assurer, Benoit Lwamba note qu’il se trouve dans le Royaume de Belgique pour des soins de santé, il confirme être jusque-là détenteur du mandat en cours en tant que Président de la Cour constitutionnelle dont, le mandat expire en avril 2021.
Ceci explique cela, que depuis belle lurette, la coalition au pouvoir ne cesse de se jeter les pierres à travers les médias interposés dont leur professionnalisme est mis à rude épreuve à cause des caprices et positionnement politiques des uns des autres.
Dans cet univers médiatique dominé par la concurrence des médias, bon nombre des médias confondent objectivité du traitement professionnel de l’information et diffusion précitée juste dans le but d’atteindre le nombre de vues.
Or, la respectabilité d’un média est son traitement rationnel de l’information, quel que soit le retard, que celle-ci soit potable, consommable et crédible.
Pius Romain Rolland