« Miser sur l’acquisition et le renforcement des compétences de la gente féminine afin de se faire par le canal de la méritocratie, une place non négligeable à côté des hommes « .
Tel est l’objectif de la journée de réflexion organisée par Mme Lydie OKOSA, Directrice Artistique et Technique de la marque de vêtement Lok Style en collaboration avec la Fondation ‘‘Dieumerci’’, le 29 mars dernier à Kinshasa, dans le cadre de la clôture du mois de mars consacré à la lutte pour les droits des femmes sur l’ensemble de l’humanité.
Des femmes et filles de toutes les couches sociales ainsi que des étudiants ont rehaussé de leur présente cette activité.
Trois éminents orateurs ont expliqué la quintessence à cette rencontre dont le thème principal est : « Leadership féminin d’excellence, société égalitaire et numérique à l’ère de la Covid-19 ».
Eugène Kandolo, coach en entrepreneuriat et initiateur des éditions K-Possible ; Godet Kabama, Bourgmestre adjoint de la commune de Limete ainsi que Mme Lydie Okosa Bobunda ont chacun développé son exposé qui a permis à l’assistance de cerner le sens du combat de la femme du 21ème siècle.
Dans son speech, la Directrice Artistique de Lok Style a souligné la motivation de cette rencontre dont l’idéal consiste à clarifier la compréhension de la thématique nationale à la gente féminine.
L’objectif est de rappeler à la femme congolaise que l’heure n’est pas à la fête mais plutôt, à la prise de conscience sur sa capacité d’impacter positivement sur le développement de la société en particulier et du monde en général.
Concernant le leadership féminin d’excellence, explique-t-elle, est une solution au besoin d’égalité et qu’il requiert des compétences impressionnantes susceptibles de produire des résultats inouïs.
« De manière assez claire, leadership est une capacité à inspirer la confiance, à guider et à influencer pour atteindre un certain nombre d’objectifs », a renchéri Lydie Okosa.
Tandis que le concept numérique peut être interprété de deux façons distinctes d’une part comme étant est un quantificateur pour confirmer l’effectivité d’égalité de chance entre les hommes et les femmes dans diverse sphère de la vie et d’autre part comme un outil indispensable de communication, d’échange et de partage qui sont devenus plus virtuels que physique dans un monde dominé par la Covid-19.
« Les efforts dans l’affirmation du leadership féminin d’excellence doivent être également conjugués et adaptés dans cette nouvelle société numérique en vue d’être en phase de ses différentes mutations et innovations», recommande la patronne de Lok Style.
Contextualisant le thème par rapport à la réalité de son pays la RDC, elle estime que le numérique en tant que quantificateur soit une fonction idoine pour évaluer ce précieux futur égalitaire vu que le taux moyen de la participation des femmes dans la gestion du pays ne dépasse pas 20%.
Ainsi, elle appelle les filles et femmes de prendre conscience de cette lutte couplée à une détermination inouïe afin de changer positivement leur situation.
Toutefois, Lydie Okosa a démontré la pertinence de la journée du 8 mars qui n’est pas un cadeau aux femmes du monde entier mais plutôt un moyen de réparation des inégalités profondes en vue d’un avenir équitable et harmonieux.
« La réparation de ces inégalités profondes commence par voir en la femme : un acteur de développement au même titre que l’homme », a-t-elle renchéri.
Dénonçant la situation de la femme congolaise dans la société où elle est victime de beaucoup d’abus, violences, discriminations et harcèlement à l’Est du pays, aux Universités, dans le milieu du travail, elle a invité l’assistance à militer pour que l’égalité reconnue entre homme et femme par la Constitution s’applique dans leurs cultures et dans leurs actions de vie quotidienne.
Donc, il est temps pour la gente féminine d’adopter des stratégies plus efficaces, â ne pas baisser les bras et d’être solidaires.
«Ne faisons pas de cette lutte une affaire des femmes intellectuelles ou évoluées uniquement. Soutenons la gratuité de l’enseignement pour plus de filles à l’école. Impliquons plus d’hommes que des femmes dans ce mouvement et repensons l’éducation de nos filles et garçons pour la pérennisation de la génération égalité», a martelé la patronne de Lok Style.
Jordache Diala.