Aux couleurs rouge et blancs ; calicots aux effigies de Joseph Kabila Kabange ; Jean Pierre Tshimanga Bwana et Néné Ilunga Nkulu, avec mentions « Congrès des Alliés pour la Nation au Congo, CAAC/AFDC-A », les honorables députés nationaux, sénateurs et députés provinciaux se sont donnés rendez-vous à cette grande démonstration de force politique qui fait asseoir sa légitimité populaire dans cette ville cosmopolite, la capitale de la RDC.
Véritable machine politique au sein du Front Commun pour le Congo, l’AFDC-A réaffirmé sa loyauté à l’Autorité morale du regroupement politique FCC, Joseph Kabila Kabange.
A qui appartient finalement la rue ? Avons-nous posé la question à Jean Pierre Tshimanga. « Monsieur Pius, je suis vos interventions sur plusieurs chaines de Télévision. Laissez-moi vous féliciter de vos analyses pertinentes. C’est à toi de tirer les conclusions et je pense que les images parlent », nous a-t-il répondu.
Au regard de conclusions tirées, il est incontestable que le Front Commun pour le Congo est une véritable machine politique, présent dans les institutions, mais aussi qui affirme sa légitimité au sein de la population kinoise. « Nous sommes majoritaires et dans les institutions et dans la rue. Même si, nous tenons à l’effectivité de la majorité dans les institutions, le peuple c’est vrai, qui marche mais le peuple s’exprime par les urnes. Il (peuple) nous a donné la majorité », a déclaré Jean Pierre Tshimanga.
Il est vrai que la marche du Front Commun pour le Congo dont le bilan est zéro incident n’a appelé en aucun acte de vandalisme ni de violence comme sous d’autres cieux. « Là ! Vous venez de le constater, des gens disciplinés ; des gens ordonnés. C’est vrai nous respectons le Chef de l’Etat qui est une institution Président de la République, vous avez remarqué qu’il n’y a pas eu casse, pas d’insultes ; pas d’injures. Mais, seulement nous marchons pour soutenir les institutions de la République », a-t-il fait savoir.
Dans cet élan de solidarité et de discipline, l’AFDC-A Jean Pierre Tshimanga invite leurs partenaires de CACH au respect au Front Commun pour le Congo ; au respect à la coalition. « S’ils veulent quitter la coalition, nous serons les derniers à quitter la coalition parce que nous voulons que ce pays aille de l’avant », a-t-il indiqué.
Cependant, pour consolider davantage le mariage FCC-CACH, Jean Pierre Tshimanga a fait savoir que Joseph Kabila et Félix Antoine Tshilombo sont deux grands leaders qui ont mis ensemble cette coalition dans le but de contrer toutes les velléités expansionnistes de tenants de la thèse du chaos de la République Démocratique du Congo par le bain de sang.
« Joseph Kabila, on peut ne pas l’aimer. Il a fait beaucoup de choses dans ce pays ; il a réunifié ce pays divisé en trois morceaux ; il a cédé le pouvoir par l’Alternance politique civilisée et pacifique. Nous pouvons quand même l’applaudir », a déclaré l’ancien Rapporteur adjoint du bureau de l’Assemblée nationale.
Pour Jean Pierre Tshimanga Bwana, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi mérite les applaudissements de l’AFDC-A par le simple fait que, lorsque certains avaient décidé de vilipender l’utilisation de la machine à voter, en bon patriote, l’actuel Chef de l’Etat a fait dit « avec ou sans machine, j’irai voter ».
Bien que la coalition semble battre de l’aile par les appels à la dissolution de l’Assemblée nationale, il a souligné le caractère majoritaire au Parlement du FCC en coalition avec le CACH. Ces partenaires ne sont pas dans l’opposition de l’un contre l’autre, plutôt a-t-il expliqué, que la République Démocratique du Congo a un régime parlementaire rationnalisé où se trouve l’exécutif à deux têtes, c’est-à-dire, le Président de la République et le Premier Ministre. « Ces deux doivent se concerter avent de prendre toute décision qui engage la nation ».
En sa qualité de républicain, Jean Pierre Tshimanga Bwana demande à toutes les couches sociales de la République, au peuple congolais à soutenir les institutions de la République en commençant par le Président de la République, mais aussi aux autres institutions à savoir le Parlement, le Gouvernement et les Cours et Tribunaux, avait-il conclu.
Pius Romain Rolland