Médias/Unpc : Kasonga Tshilunde en voie d’être canonisé.

Dans l’histoire de la presse congolaise, les journalistes expérimentent des faits nouveaux. Après le congrès de « Centre Nganda », celui de Moanda, le dernier en date, a livré la vraie face de ceux qui sont appelés à « conduire » les journalistes au quotidien. Nous vous prions de bien en épargnons les détails.

Au lendemain de ces assises qui avait fini par livrer ses secrets, Kasonga Tshilunde, le président sortant, s’est retrouvé à son poste chouchouté de président. Cette « réélection », disons plutôt désignation entre copains, a suscité d’innombrables problèmes dans la corporation, la nôtre. De retour à Kinshasa, le président « réélu désigné » ou « désigné réélu » n’a pas mis beaucoup de jours et il a passé l’arme à gauche. Et la désolation s’en est vite suivie. Le corps gardé à la morgue et les commentaires fusent de toutes parts. Les langues vipérines se sont déliées pour parler de tout et de rien. On n’en veut à personne, car le principe sacro-saint de notre métier reconnaît la sacralité de l’information, et les commentaires sont libres. Au-delà de ce qui précède, l’on apprendra d’une source indiscrète le projet de « canonisation » de Tshilunde ! Les autorités du pays, à en croire la source, voudraient élever l’illustre disparue d’une dignité de mérite civique. À ce point, les avis sont partagés. Les uns comme les autres sont aux antipodes.

En termes clairs, l’on veut savoir pourquoi seulement Kasonga Tshilunde ? Le patriarche et doyen Muisa qui a traversé plusieurs générations de journalistes, partant de l’époque coloniale jusqu’à sa mort il y a quelques années, en laissant des empreintes indélébiles, n’avait pas été décoré de son vivant ! Mêmes les pères fondateurs de l’UPZA, l’ancêtre de l’actuel UNPC – ceux vivants, n’auront que leurs yeux pour pleurer, et ceux décédés, se retourneront dans leurs tombes pour cette injustice qui ne dit pas son nom. L’occasion faisant le larron, il serait souhaitable qu’on puisse, à titre posthume soit-il, penser à tous les confrères ayant marqué leurs passages dans notre corporation. Il en sera de même pour ceux-là, encore en vie, d’être honoré à l’instar de l’artiste d’un autre genre, Lutumba Simaro.

N’est-ce pas que le journaliste, c’est aussi un artiste ? Le prof. Malembe, Panupanu et tant d’autres ne peuvent-ils pas bénéficier de la nation alors qu’ils vivants ? J’y reviendrai incessamment.

DAVID MUTEBA KADIMA.

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