RDC/CÉNI : Critérium consensuel ? (Réflexion de Dominick Xavier Tshimanga).

Selon une source crédible anonyme, les critères de désignation du futur président de la CENI deviennent de plus en plus sévères malgré qu’on a le droit de se demander si ceux-ci rencontrent les attentes de l’opinion publique dans sa large majorité.

Cette source précise que les candidatures seront d’abord traitées selon les compétences avérées et qualifications. Pour ceci, chaque candidat devra déposer un dossier complet contenant des preuves ne pouvant souffrir d’aucun doute comme des diplômes universitaires et autres exigences. La source va plus loin pour préciser, je cite : « La CENI ayant déjà été dirigée par trois universitaires, il sera indigne qu’un autodidacte prenne ses commandes. Il n’y aura pas de favoritisme ni recommandations, nous serons très intransigeants ».

« La détention d’un diplôme sera un des critères qui permettront d’éliminer au premier tour. Les personnes qui détiendront des preuves suffisantes de leurs parcours ont la chance d’être au second tour, puis les candidats les plus compétents seront soumis à un débat contradictoire pour trouver un seul candidat ».

En attendant le travail qui sera fait à l’assemblée nationale quant aux réformes électorales, nous pouvons à ce stade nous demander quel rôle ou quelle influence le Chef de l’état peut exercer dans une telle procédure pour soutenir un candidat ou en proposer un tel qu’on en entend les bruits.

Qu’en pensent les politiques qui sont les premiers concernés par les élections à tous les niveaux ? Peut-on organiser un match de foot et faire fi aux joueurs ?

Voilà pourquoi nous sommes impatients de voir de quel côté penchera la balance entre l’opinion publique, les politiques, les confessions religieuses et les organisations des droits de l’homme.

Dominick Xavio TSHIMANGA

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