RDC : Les parlementaires condamnent le harcèlement politique et physique engagé à l’endroit de Jeanine Mabunda.

Eu égard aux enjeux de l’heure, les élus nationaux du Front Commun pour le Congo (FCC) ont fait une déclaration devant le Palais du Peuple, ce lundi 30 novembre 2020.

D’entrée de jeu, ils condamnent les manœuvres de certains acteurs politiques pour tenter de changer la majorité parlementaire en usant de corruption et de procédés fallacieux qui vont à l’encontre du règlement d’ordre intérieur de la Chambre basse.

Avec toutes les preuves de corruption, poursuivent-ils, le Front Commun pour le Congo se réserve le droit d’ester en justice contre le corrupteur et le corrompu.

À les en croire, au vu du fonctionnement du système politique congolais, ils assumeront leurs responsabilités en tant que majorité parlementaire et rien ne se fera légalement contre eux et sans eux.

Ils condamnent par la suite le harcèlement politique et « physique » engagé à l’endroit de la Présidente de la Chambre basse, Jeannine Mabunda.

L’occasion faisant le larron, ces élus ont également pris acte de l’ordonnance du Conseil d’Etat rendue le 23 novembre 2020 déclarant irrecevable la requête de l’honorable Fabrice Puela.

« Nous saluons cette décision allant dans le sens d’une justice équitable et condamnons la propension frénétique de certains acteurs politiques à recourir au juge dans des domaines institutionnels et politiques qui ne le concernent pas », ont-ils renchéri. Loin d’eux l’intention de s’arrêter par là, ils saluent l’organisation prochaine par la RDC de la 48 ème Assemblée plénière virtuelle du Forum Parlementaire SADC.

Comme à l’accoutumée, ils réitèrent leur appartenance sans faille au Front Commun pour le Congo, et à son Autorité Morale, Joseph Kabila.

Gratos Kizita

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