Tony Mwaba répond à l’IGF : « Pourquoi devrions-nous mettre une petite prime de 30 à 40 mille FC à la banque »

Accusé de vouloir tenter de détourner 16 00 000 de dollars américains, destinés à la paie surveillants durant les épreuves du Test National de Fin d’Études Primaire (TENAFEP), Tony Mwaba répond Jules Alingete et insiste sur la paie manuelle.

Après avoir réagi sur Twitter, dimanche 15 août et demandé officiellement un communiqué de cette institution de contrôle financier, le professeur Mwaba fustige des fausses accusations à son endroit.

« Pourquoi devrions-nous mettre une petite prime de 30 à 40 mille FC à la banque. Et puis ces prouves là, je dois quand même l’avouer, ça touche également le social. Il y a tous ceux qui surveillent, ils se retrouvent un soir avec 30, 40 ou 70 000 FC et ce n’est pas 500 $ comme annoncé par les médias de la haine. Avec cette somme d’argent, quelqu’un peut prendre sa bière et s’acheter un poulet et manger. Déclare le VPM de l’EPST.

Une pratique à l’accoutumée

« J’ai dit, comme dans les années antérieures, cet argent sera donné à la main, mais Jules Alingete n’a pas voulu de cette procédure et il a suggéré qu’on le place à la banque. Mais ces dernières ont des instructions, il y a des plafonds, vous ne pouvez pas sortir une somme au-delà par exemple de 10 000 dollars. Comment allez-vous servir les intervenants ? Et puis c’est une prime ponctuelle, celui qui a surveillé cette édition, ne surveillera pas nécessairement le fois prochaine. Alors on ne doit pas ouvrir un compte pour ça. » A tenté d’expliquer le prof Mwaba pour justifier ce que l’IGF considère comme une « Tentative de détournement » des deniers publics.

Somme non affectée

S’agissant de l’affectation de ces fonds, Tony Mwaba dit ne pas être en possession de l’UPI (autorisation de décaissement d’argent).

« D’ailleurs, le ministre de finances a autorisé le paiement de cet argent mais nous n’avons pas encore l’UPI, ce qui permet d’aller à la banque. Cet argent n’est pas encore disponible. » Renchérit-il.

Au regard de ce qui précède, le patron de L’EPST considère la démarche et les accusations de l’IGF comme un dossier de la vengeance.

Miguel Mpiutu

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