Monde

Abidjan : Communiqué du GPS de l’opposant Guillaume Soro

COMMUNIQUE Ce jour, vendredi 07 août 2020, M. Guillaume Kigbafori Soro, Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a présidé une réunion d’urgence consacrée à l’analyse de la situation politique actuelle en Côte d’Ivoire. La réunion a principalement statué sur la déclaration de candidature de M. Alassane Ouattara, Président de la République sortant de Côte d’Ivoire. La réunion a noté la gravité extrême d’une telle déclaration qui constitue une agression contre l’Indépendance de la Côte d’Ivoire acquise de haute lutte depuis le 7 août 1960.La volonté et la détermination du président sortant à violer la loi fondamentale est inacceptable et intolérable. Par conséquent, la réunion a mandaté Monsieur Guillaume Kigbafori Soro aux fins de : convoquer dans les plus brefs délais le Comité d’Orientation et de Concertation de GPS pour se saisir activement de la question. convoquer un conclave de tous les mouvements et partis politiques alliés. La réunion a par la suite lancé un vibrant appel aux Ivoiriennes et aux Ivoiriens des hameaux, des villages, des villes et de la diaspora, à défendre dans la dignité et la fierté l’Indépendance de la Côte d’Ivoire. La réunion en appelle aux partis politiques et toutes les forces vives de la Nation à l’unité d’action. La réunion réaffirme son attachement à la République, à la Constitution et au droit inaliénable qu’a tout peuple de disposer de lui-même. Fait à Paris, le 7 août 2020 La Réunion

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Société : Olive Lembe Kabila offre un marché social à la portée de tous

Marie Olive Lembe Kabila à travers sa ferme Espoir, met à la disposition des ménages un marché public aux prix très abordables. Les aliments bio, sortis du sol congolais, ainsi que la viande fraîche du porc; de l’huile de palme, du fromage, de pommes de terre, du piment frais, des légumes divers, de la tomate, du riz de Nkundi, le haricot blanc, de la semoule Afya, etc. Ce marché, avons nous appris, s’ouvre une fois la semaine soit tous les vendredis du mois. La diversité de la nourriture naturelle offerte par Maman de Coeur, attire un monde impressionnant. Pour les amoureux de la nourriture fraîche, naturelle, le marché est sur l’avenue Gombe (Rfr Hôtel Venus), coin Batetela. Pour ceux qui adorent la viande des porcs, le Kilo se vend à 4.5$, soit moins de 9000 fc.Le bidon d’huile de palme de 5 litres à 12.000fc; 5kilo d’haricots blancs à 28.000 fc. Cette vente privée est occasionnée pour soulager tant soit peu, le calvaire des congolais. Pius Romain Rolland

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Afrique : Accusée de détournement de l’aide humanitaire au Sahara Occidental L’Algérie dément formellement les accusations et apporte la version des faits

Dans un article paru vendredi 10 juillet 2020, à la page 11, au Quotidien L’Avenir n° 7370, titré « Une résolution du Parlement européen pour dénoncer le détournement de l’aide humanitaire par l’Algérie et le Polisario ».Ces propos teintés de contre vérité, Monsieur Belani, Ambassadeur de l’Algérie en Belgique porte à l’opinion publique nationale et internationale la version des faits. Dans un document nous parvenu dans notre Rédaction, intitulé : « Réfugiés sahraouis : le prétendu détournement de l’aide humanitaire a été démenti par l’Union Européenne ».L’Ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, Amar Belani, dénonce depuis la Belgique « la campagne de désinformation menée par les médias marocains sur le prétendu détournement, et note que ces allégations infondées ont été clairement démenties par de hauts responsables de l’Union Européenne en charge du dossier. A en croire le document nous parvenu, les médias marocains et leurs relais médiatiques satellites mènent, depuis quelques semaines une campagne de désinformation enragée visant à faire croire à l’opinion publique que l’aide humanitaire qu’accorde l’Union Européenne aux réfugiés sahraouis est détournée par le Front Polisario et l’Algérie. En réponse, l’Ambassadeur Amar Belani précise ce qui suit : « A ces allégations infondées, réitérées de manière récurrente depuis 2015 par les diplomates de ce pays et leurs relais au niveau du Parlement européen (eurodéputés d’extrême droite, notamment), et qui ne sauraient rester sans réponse, il convient de rappeler les faits suivants, tels qu’ils ressortent des déclarations officielles des hauts responsables de l’UE en charge du dossier, notamment, les réponses officielles formulées par les différents commissaires interpellés sur cette questions », a souligné l’Ambassadeur Belani. Il a été complété par le Commissaire européen à la Gestion des Crises Januz Lenaric qui, dans ses écrits a fait savoir en date du 20 juillet courant, que le détournement de l’aide humanitaire, « Je veux vous assurer que nous avons de fortes garanties sur place. Je veux vous assurer que nos garanties sont suffisamment robustes pour éviter tout détournement de l’aide de l’Union Européenne », a-t-il répondu à Madame Dominique Bilde, Eurodéputée du Rassemblement National, ex Front National de Jean Marie Lepene. Dans la même logique, le Commissaire Januiz Lenaric avait été précédé par l’ancienne Commissaire européenne chargée du budget, Madame Kristalina Gerogieva, lord d’un débat devant la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen, tenu le 24 mars 2015 avait dit ce qui suit « Les accusations de détournement de l’aide humanitaire de l’Union Européenne destinée aux camps des réfugiées sahraouis à Tindouf sont injustes, notamment suite aux mesures robustes prises par la Commission Européenne. Ces précisions sont d’une grande importance au regard des allégations portées contre l’Algérie car, elle met en porte à faux la position de principe et de conviction de cette nation dans le respect de l’intangibilité des frontières de chaque Etat car, en date du 25 janvier 2016, Madame Kristalina Georgieva avait fait circuler un document aux membres de la Commission du contrôle budgétaire du Parlement européen, dans lequel elle affirme que « La Commission européenne a effectué 24 missions de suivi et de contrôle durant l’année 2015 dans les camps des réfugiées sahraouis à Tindouf et que ses représentants sont présents sur les lieux deux semaines par mois, afin d’assurer l’utilisation la plus efficace des financement de l’Union Européenne », déclare Monsieur Amar Belani. De l’autodétermination par Référendum La question de l’autodétermination des sahraouis préoccupe au plus haut point non seulement les algériens mais également les différents arrêts de la Justin Internationale. Il s’agit de la volonté d’un peuple de définir son avenir. A ce propos, le Commissaire européen chargé de l’aide humanitaire et de la gestion des crises de l’époque, Monsieur Christos Stylianides, dans sa réponse du 27 avril 2016 à la question écrite lui adressée par l’eurodéputé Hugues Bayet du Rassemblement national ex Front National, ce qui suit : «Qu’il n’appartient pas à l’Union Européenne d’effectuer un recensement des réfugiés…cette question doit être examinée dans le cadre du processus conduit par les Nations Unies. La mise en œuvre de ce volet relatif au recensement n’a de sens dans le cadre de la convocation effective d’un référendum à choix multiple et sans contraintes administratives et/ou militaires, afin de permettre au peuple du Sahara occidental d’exercer son droit à l’autodétermination et de choisir librement son destin conformément à la légalité internationale », avait dit Monsieur Christos Stylianides. Ce dernier avait ensuite apporté un démenti cinglant aux allégations de détournement, soulignant que l’aide humanitaire de la Commission n’est ni fournie ni contrôlée par une quelconque autorité politique. Cette réponse dédouane l’Algérie des accusations de détournement. Par ailleurs, dans son intervention devant la Commission de contrôle budgétaire au Parlement européen en date du 14 juillet 2015, Monsieur Claus Sorensen, l’ex Directeur Général de l’Aide Humanitaire et de la Protection Civile (DG ECHO) avait débouté les arguments spécieux de Madame Ingebourg Grassle, présidente de la Commission du Contrôle budgétaire qui avait convoqué spécialement la session pour remettre sur le tapis le rapport OLAF. Ce rapport avait été classé sans suite par les autorités européennes, à l’issue d’un audit interne qui a démontré la légèreté et la discordance des récits et témoignages qui y sont relatés. En réaction, Monsieur Claus Sorensen avait présenté un dispositif de contrôle de l’acheminement de l’aide européenne. Lequel dispositif qualifié « d’extrêmement rigoureux et complet », dont les précisions des arguments solides de Monsieur Claus Sorensen à l’assistance que cette opération se déroule depuis 2003 avec l’établissement de 36 rapports d’audit dont 8 réalisés à Tindouf, le camp des réfugiés. A l’occasion, le Directeur Général de ECHO avait plaidé en faveur du maintien de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis, tout en soulignant fermement, qu’après enquête approfondie, les noms suggérés sur la base de rumeurs dans le rapport OLAF c’est-à-dire Polisario et Croissant Rouge Algérien, n’ont aucune relation avec l’aide humanitaire de l’Union Européenne. Ces précisions sont d’une importance capitale dans cette confrontation bilatérale des allégations animées par le Royaume de Maroc contre la République Algérienne Démocratique et Populaire sur le prétendu détournement de l’aide humanitaire

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Communiqué de la Présidence de la République.

Mes chers compatriotes, La Côte d’Ivoire est en deuil.J’ai la profonde douleur de vous annoncer que le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, Chef du Gouvernement, nous a quitté, en début d’après-midi après avoir pris part au Conseil des Ministres de ce mercredi 8 juillet 2020, au Palais de la Présidence de la République.Je voudrais, au nom du Gouvernement et en mon nom personnel, présenter mes condoléances les plus attristées à la grande famille Gon Coulibaly, à toutes les familles alliées ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens. Je rends hommage à mon jeune frère, mon fils, Amadou Gon Coulibaly, qui a été, pendant trente ans, mon plus proche collaborateur. Je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la Patrie. Il a incarné cette jeune génération de cadres ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. Avec la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation.Que son âme repose en paix! Fait à Abidjan le mercredi 8 juillet 2020. ​​​​​​​Alassane OUATTARA

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RWANDA : Paul Kagame « Au Jugement dernier, j’obtiendrai de bien meilleures notes que ceux qui osent nous condamner »

« Le Wakanda existe, je l’ai rencontré ! » écrivait à la fin de mai une blogueuse américaine, enthousiaste à son retour du Rwanda, sur la plateforme web Medium. Pas de doute: vingt-six ans après l’Armageddon qui a dévasté ses mille collines, le pays du « président digital » Paul Kagame continue de fasciner des milliers de fans étrangers, dont bon nombre de jeunes diplômés africains, sidérés par le leapfrogging étourdissant qui le propulse au seuil de la quatrième révolution industrielle. La pandémie de coronavirus qui a obligé le Rwanda à fermer ses écoutilles, lui dont le développement repose sur l’extraversion, va-t-elle remettre en question ce grand bond en avant ? Même si le bilan reste faible à ce jour (moins d’un millier de cas déclarés et une petite poignée de décès au 25 juin), les conséquences de la mise en apnée forcée de l’économie rwandaise peuvent être lourdes. En particulier pour le redémarrage des grands chantiers (Kigali Innovation City et le projet de Cité verte entre autres, 7 milliards de dollars d’investissements à eux deux) et celui du tourisme haut de gamme.Les prévisions de croissance pour 2020 étant ce qu’elles sont (2 %, au lieu des 9,5 % escomptés), les quelque treize millions de Rwandais devront donc une nouvelle fois tester leur capacité de résilience. Les vertus de discipline et d’ardeur au travail dont ils ont su faire preuve, sous la houlette d’un président désormais sexagénaire, pour qui démocratie rime avec ordre et sécurité plutôt qu’avec la conception occidentale des droits de l’homme et des libertés, devraient les y aider. Jeune Afrique : Le Rwanda est jusqu’ici relativement peu touché par la pandémie de coronavirus, mais le nombre de cas déclarés augmente. Comment gérez-vous cette situation ? Paul Kagame : Du mieux que nous le pouvons. Le confinement nous a beaucoup aidés: il a permis de mettre en place un processus rigoureux de tests, d’isolements et de traitements. Mais, avec le déconfinement progressif, il y a eu une résurgence de cas importés de chez nos voisins dans certains districts frontaliers. Pour l’essentiel, ces contaminations sont le fait de chauffeurs routiers qui transportent des marchandises en provenance des ports deMombasa et de Dar es-Salaam. Il nous a donc fallu prendre de nouvelles mesures restrictives dans les régions affectées, en coordination, bien sûr, avec les autorités ougandaises et tanzaniennes, car il ne s’agit pas de mettre qui que ce soit à l’index ni de prétendre que l’épidémie n’a pas d’aspects purement endogènes. Nous avons su gérer la maladie dans les centres urbains, nous faisons maintenant de même en zone rurale. Vos quatre voisins ont-ils pris des mesures nécessaires et suffisantes pour faire face ? Il serait malvenu de ma part de porter quelque jugement que ce soit. Je constate de manière générale que, si chacun est conscient du problème, tout le monde ne réagit pas de la même manière. Certains sont dans le déni, d’autres non. Certains jouent la carte de la transparence quant au nombre de cas, d’autres moins. Ce que nous devons tous comprendre, c’est qu’aucun d’entre nous ne peut faire face seul à cette pandémie. L’attitude de chaque pays affecte les autres, et réciproquement. La coopération est donc absolument indispensable. Le Rwanda a beaucoup misé sur le tourisme, qu’il s’agisse de l’écotourisme haut de gamme ou du tourisme de conférence. Or, ces deux secteurs sont très durement touchés par la crise. Comment comptez-vous limiter les dégâts ? D’abord, en encourageant les Rwandais eux-mêmes à visiter leur pays, au rythme du déconfinement des zones d’attraction touristique. Certes, beaucoup ne disposent pas de moyens financiers équivalents à ceux desvisiteurs étrangers, mais peu est toujours mieux que rien. Ensuite, en créant toutes les conditions, notamment sanitaires, pour que ces derniers puissent revenir au Rwanda en toute sécurité. Soit ils se font tester avant leur arrivée à Kigali, soit nous les testons sur place puisque nous en avons les moyens. Plus que tout autre pays africain, vous avez fait le pari de l’économie digitale. Cela vous a-t-il permis de mieux combattre la pandémie ? Assurément, et cela nous aidera à reconstruire ce qui a été endommagé. Des solutions digitales innovantes made in Rwanda ont été créées pour tracer les mouvements du coronavirus à travers le pays. Elles nous ont permisde limiter les transmissions et les infections. C’est un secteur essentiel sur lequel nous allons nous appuyer pour faire redémarrer notre économie. POUR CONTRER L’AVANCÉE DU COVID-19, NOUS MISONS SUR DES SOLUTIONS DIGITALES INNOVANTES, MADE IN RWANDA Sur le continent, des voix s’élèvent pour demander un moratoire sur le remboursement de la dette, voire l’annulation pure et simple de celle-ci. En faites-vous partie ? Il est clair que les pays pauvres qui sont contraints de consacrer leurs ressources budgétaires, limitées, au remboursement de la dette extérieure plutôt qu’à l’investissement ont un sérieux problème. Demander à noscréanciers de nous accorder du temps afin que nous puissions investir cet argent avant de les rembourser a donc un sens.J’entends aussi ceux qui, parmi les pays riches, rétorquent que si nous ne les remboursons pas maintenant, rien ne prouve que nous pourrons le faire à l’avenir. D’où la nécessité d’une discussion, afin d’aboutir à une formule générale et consensuelle. Elle est en cours, et le Rwanda y participe, même si son propre taux d’endettement par rapport à son PIB est supportable. Notre sérieux et les performances de notre politique fiscale font que le FMI et la Banque mondiale ne nous ménagent pas leur appui. Lorsqu’ils nous prêtent de l’argent, nos créanciers savent que nous serons en mesurede les rembourser. Le Burundi, avec qui vos relations sont depuis quelques années conflictuelles, a un nouveau président, Évariste Ndayishimiye. Le temps de la normalisation est-il venu ? C’est ce que nous avons toujours recherché, avec le Burundi comme avec tous nos voisins. Un nouveau président, c’est souvent l’occasion d’un nouveau départ. Prenez le cas de la RD Congo : nous sommes très heureux de constater que, depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi, notre coopération bilatérale s’est considérablement renforcée. En ira-t-il

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