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Elections : Désignation de Ronsard Malonda successeur de Corneille Nangaa: » Avis de tempête entre l’Église catholique et les Églises de réveil »

A qui appartient cette pièce ? Interrogea le Christ aux pharisiens. Ces derniers lui répondirent à César.  » Rendez à César ce qui est à César, à Dieu c’est qui est à Dieu. La réponse du Christ résume toute la différence entre la vie politique et la vie religieuse. Curieusement, les pasteurs s’invitent dans l’arène politique impitoyable où l’éthique et la morale vont de paire suivant les intérêts de camp politique.Après désignation du successeur de Corneille Nangaa, les églises sont entrées dans une sorte de ring de boxe où les coups s’assaignent et les uppercuts défigurent les visages des uns des autres pasteurs.Six chefs de confessions religieuses, parmi lesquelles les églises de reveil, l’Église kimbanguiste et l’Église orthodoxe, ont appelé le peuple congolais, jeudi, dans une déclaration commune, , » à ne pas céder aux sollicitations apocalyptiques, à préserver la paix et à éviter les actions susceptibles de compromettre les avancées déjà enregistrées par la République Démocratique du Congo, 60 ans après l’acquisition de statut juridique d’un État indépendance et souverain ». La Patrie de Patrice Emery Lumumba n’a besoin ni de martyrs, ni d’un mouvement insurrectionnel », ont-ils dit, en réponse apparemment à une homélie très politique prononcée, mardi 30 juin, le jour même de la commémoration des 60 années d’indépendance par l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, au cours d’une messe en violation des mesures sanitaires édictées dans le Chef de l’Etat, notamment l’interdiction des cultes. Les six chefs d’églises rappellent  » qu’aucune confession religieuse n’est au-dessus de l’autre, encore moins au-dessus des institutions du pays et ne peut s’attribuer le monopole de parler au nom du peuple congolais ». Une sorte de réponse du berger à la bergère, contre la déclaration du prélat catholique affirmant que son Église et l’Église protestante représentaient 80 % de la population congolaise. Les mêmes chefs d’églises exhortent par ailleurs  » tous les responsables politiques et religieux à rendre effective la réconciliation nationale pour une paix véritable dans la justice et la vérité », qualifiant les propos du Cardinal Ambongo,  »d’incitation à la haine » et rappelant que  » le recours à la violence sous toutes ses formes violerait le pacte républicain conclu au Dialogue de Sun-City « . Enfin, ils dénoncent ce qu’ils qualifient d’évangile de croisade du haut de la chaire, poutant destinée à ploclamer l’amour et la paix ». Dans son homélie du 30 juin, le prélat avait ouvertement pris à partie le régime de coalition au pouvoir, avec le président Félix Antoine Tshisekedi, l’accusant d’être le fruit d’une fraude électorale. Il avait alors appelé à sa dissolution, tout en demandant au peuple  » de se tenir en ordre de marche pour trouver le chemin « . Puis Romain Rolland

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