RDC/Élections : Interdiction formelle d’utilisation de « téléphone et tout objet pourvu de caméra » lors des élections des sénateur et gouverneurs, transparence ou inquiétude ?
Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin MVONDE MAMBU, a dans une lettre rendue publique, invité les procureurs généraux près les Cours d’appel à « démasquer des actes susceptibles de concourir à la réalisation de faits infractionnels » lors des élections des gouverneurs et sénateurs ce 29 avril 2024 en RDC. Notamment « l’interdiction des téléphones portables et de tout objet équipé d’une caméra ». « Les procureurs généraux doivent s’activer à contrer ces habitudes rétrogrades, a priori lors du déroulement dudit scrutin et a posteriori pour mettre l’action publique en mouvement pour des cas de corruption suspectés ou avérés », indique-t-il dans la lettre. De ce fait, il encourage ces derniers (procureurs généraux) à collaborer avec les responsables locaux de la CENI afin de mettre en place une organisation permettant de détecter les actes susceptibles de contribuer à de tels actes. Sur ce, les procureurs généraux doivent également user de la procédure de flagrance pour engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de la corruption. Par ailleurs, M. MVONDE a rappelé l’indignation de Félix TSHISEKEDI contre les tentatives de corruption des grands électeurs lors des élections des sénateurs et des gouverneurs de province. Pour le cas de figure, le procureur général de Cour d’Appel de la province de la Tshopo, Albert LUSSUMBE, a déjà envisagé de poursuivre en justice 11 députés provinciaux, accusés de corruption électorale. De ce qui précède, nous constatons les forts du Gouvernement Congolais via son ministère de la justice qui travaille au four et au moulin pour mettre fin aux phénomènes liés aux anti-valeurs. Nous espérons que ce dernier veillera à l’application de cette décision afin d’éviter toute forme de corruption. Jonathan LOALI