Fridolin AMBONGO BESUNGU

Tshisekedi et Ambongo émettent désormais sur la même longueur d’onde

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a accordé une audience au Cardinal Fridolin Ambongo ce Jeudi 16 août 2024. Selon l’archevêque de de Kinshasa plusieurs sujets ont abordé au cours de leur échange qui a duré près de 2 heures en présence du chargé des affaires de la nonciature. « Dans les tumultes qu’on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j’avais souhaité rencontrer le Chef de l’Etat, il m’a donné cette opportunité de le rencontrer aujourd’hui en tant que responsable du pays, le Président de la République et le Cardinal de la RDC, pour que nous puissions faire la lumière sur différents points », a dit le cardinal Fridolin Ambongo. Et d’ajouter : « Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du Chef de l’Etat que je sors de ce bureau « , a-t-il poursuivi. A en croire le prélat Catholique, il n’y a plus de problème. Il y a eu plus de malentendu que de vrais problèmes. Fridolin Ambongo pense qu’il était nécessaire qu’il puisse se rencontrer avec le garant de la nation pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient peut-être créé des malaises. « maintenant qu’on se parle tout devient claire. », a ajouté le pasteur de l’église catholique. Au sujet de ses déclarations, le prélat affirme qu’il s’est agi plutôt d’un malentendu.  » Je crois que nous nous retrouvons sur un seul point. En tant que Chef de l’Etat, son souci est le bien du peuple congolais. Il s’implique corps et âme pour que ce pays puisse retrouver sa sérénité et sa respectabilité sur la scène internationale. C’est le combat qu’il est en train de mener. De notre part, en tant qu’Eglise, notre souci est aussi le bien de ce même peuple », a-t-il renchéri. Entant que homme de Dieu, Fridolin Ambongo, pense que l’église et le Président de la République sont condamnés à travailler ensemble pour le bien être du peuple congolais.  » Nous sommes condamnés à travailler ensemble main dans la main pour le bien-être de ce peuple et pour le bien de notre pays qui est aujourd’hui en péril à cause de la voracité des pays voisins que nous connaissons », a conclu le Cardinal Fridolin Ambongo. C’est la première fois que les deux personnalités se rencontrent, depuis la visite du Pape François à Kinshasa en janvier 2023. Germain Coucou Diantama

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Elections : Désignation et entérinement de Ronsard Malonda Fridolin Ambongo ne dit pas la vérité selon le Christ

Si la République Démocratique du Congo connait des évènements malheureux qui débouchent parfois à la mort d’hommes. L’église catholique ne peut être épargnée de sa complicité avérée, du fait de l’implication des pasteurs dans la vie politique.Les agitations politiques de ce dernier jour implique le Cardinal Fridolin Ambongo, dans son homélie transformée en discours politique, suscite réaction et analyse. Cependant, la raison de cette homélie musclée se résume au mensonge du Prélat catholique, proche de Lamuka, du fait de son cousin Jean Pierre Bemba. Celle-ci est la vérité que le cardinal Fridolin Ambongo ne dit pas aux Congolais, d’après le rapport de Idriss Katenga de la communauté islamique.Nous avons appris qu’au départ, il y avait 23 candidats. 17 candidats considérés poids mouche et sont éliminés au premier tour au profit des 6 meilleurs candidats, notamment Denis Kadima, Sylvain Lumu, Jérôme Bonso, Ronsard Malonda, Eale Bosela (candidat de l’ECC), Cyrille Ebotoko (candidat de la CENCO). Cependant, lorsque la Communauté islamique se décide de soutenir la candidature de Denis Kadima (expert international en la matière), ce soutien a suscité des réactions acerbes de l’ECC et de l’Eglise Catholique.Ambongo et Bokundoa s’opposent farouchement à ce soutien et exigent l’élimination, non seulement de Denis Kadima, mais aussi de Sylvain Lumu et Jérôme Bonso, du fait de leur appartenance tribale kasaienne.  » La CENI ne peut pas être dirigée par un Kasaïen tant que le Président de la République est Kasaïen. Ces 3 candidats pourraient bénéficier du soutien de l’actuel pouvoir. Nous devons les écarter », disent-ils. Ceci justifie cela, trois lubaphones sont écartés, il n’en reste que 3 candidats en lice, à savoir Ronsard Malonda (soutenu par l’église Kimbanguiste & les églises indépendantes), Cyrille Ebotoko (soutenu par la CENCO) et Eale Bosela (Soutenu par l’ECC). Curieusement, le Cardinal Fridolin Ambongo décide de retirer son candidat Cyrille Ebotoko au profit du candidat de l’ECC Eale Bosela et avance comme raison que Cyrille Ebotoko n’a pas la carrure pour être président de la CENI Sur les trois candidats restés en lice, un est éliminé par la volonté du Cardinal Fridolin Ambongo. Au finish, l’élection et/ou le consensus oppose Eale Bosela à Ronsard Malonda. C’est à cette étape que les 6 autres confessions religieuses ayant découvert que Eale Bosela fut candidat en 2018 à Bolomba à l’Équateur, province d’origine du Cardinal Fridolin Ambongo pour le compte de L’Alternance pour la République qui est l’une des plateformes de Ensemble, donc un proche de MoïseKatumbi et de Lamuka, ces six confessionsappellent à sa disqualification, vu qu’il ne remplit plus le critère de neutralité. Aussi, Ensemble de Moïse Katumbi est soupçonné d’être proche de la CENCO.Donc EALE Bosela est éliminé. Ronsard Malonda. N’ayant plus de concurrents à ce poste, le consensus se dégage en sa faveur.Curieusement, le cardinal Fridolin Ambongo met son veto et décide de remettre son candidat initial dans la compétition, notamment Cyrille Ebotoko que lui même qualifia d’incompétent. A cette étape de l’élection que les 6 confessions religieuses refusent de voter pour Ebotoko Cyrille parce que le cardinal avait déclaré qu’il n’a pas la carrure pour être président de la Commission Electorale Nationale Independante.Ceci explique cela, que Monsieur Cyrille Ebotoko est éliminé par six confessions religieuses, Monsieur Ronsard Malonda reste une fois de plus, le seul cavalier dans la course, et donc le vainqueur.Curieux que cela puisse paraître, CENCO et ECC appellent la presse et crient à la corruption. Une dénonciation qualifiée de fuite en-avant par les autres confessions religieuses, dans le but de se dédouaner de l’échec de leur plan de porter à la tête de la CENI un candidat proche de Moïse KATUMBI et de LAMUKA dans la perspective des élections de 2023. Au regard de cette attitude machiavélique de l’église catholique et celle du Christ au Congo, l’opinion publique nationale est en droit de se poser des questions : Pourquoi la CENCO et l’ECC n’ont pas exigé la réforme de la CENI avant de proposer et de soutenir un candidat proche de Katumbi et Lamuka ? Si leur candidat avait gagné, la réforme exigée aujourd’hui allait-elle toujours être d’actualité ? La CENCO avait-elle dénoncé la présence des Swahiliphones à la tête de la CENI en 2006, 2011 et 2018 ?Ne peut-on pas conclure que c’est le projet ténébreux de Ambongo et Bokundoa qui a offert la victoire à Ronsard Malonda (proche du FCC) ?Étant donné que certains politiciens en mal de positionnement sont à la quête de la déstabilisation de la République Démocratique du Congo par les officines obscures de l’Occident, se servent souvent d’un peuple naïf pour leurs intérêts et ceux de leurs familles respectives.Il est temps que cette politique de se cacher derrière le concept peuple cesse car, la Patrie de Patrice Emery Lumumba ne peut jamais éternellement être le dindon de la farce ; assise sur un volcan en éruption. Pius Romain Rolland

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30 JUIN 2020, EXTRAIT DE L’HOMÉLIE DU CARDINAL ARCHEVÊQUE DE KINSHASA

Nous savons très bien que la coalition CACH-FCC qui est au pouvoir depuis plus d’une année. Cette coalition sait très bien comment elle avait foulé au pied la volonté du peuple pour en arriver là. La coalition sait. Maintenant, ses membres le disent. Malgré tout, le peuple avait fini par se résigner et accepter le fait accompli. Un peu comme dans le récit de Jacob qui avait volé la bénédiction destinée à son frère aîné Esaü (cf. Gn 27), le peuple espérait que du mal originel pouvait sortir un bien. Malheureusement, le constat est là. Il n’y a de coalition au pouvoir que de nom. De part et d’autre, c’est le désamour, le cœur n’est plus à l’ouvrage. Au lieu de travailler ensemble autour d’un programme commun de gouvernement, les Coalisés ne se font plus confiance. Ils ont développé un rapport dangereux de rivalité qui risque d’entraîner tout le pays dans le chaos définitif. Pendant ce temps, l’action gouvernementale est complètement paralysée et le service légitime à rendre à la population est sacrifiée. Le peuple est abandonné. En définitive, la coalition au pouvoir a perdu sa raison d’être. Elle devrait normalement disparaître. C’est de la responsabilité de ceux qui se sont coalisés, le Président et le Président sortant, de faire éclater cette coalition qui conditionne le développement de notre pays. Et aussi longtemps que cette coalition sera là, il n’y a rien à espérer de nos Gouvernants. C’est inacceptable. Nous dénonçons les velléités actuelles, surtout de la Majorité parlementaire actuelle, qui tendent à remettre en question les espoirs de la population pour un pouvoir judiciaire réellement indépendant et au service du pays, et non des individus, et aussi pour une CENI au-dessus de tout soupçon. Sur ces deux points : la position de l’Eglise Catholique est claire. 1) Autour de la question de la CENI, nous notons de la part de la Présidente de l’Assemblée Nationale une attitude de mépris vis-à-vis de l’Eglise Catholique, de l’Eglise Protestante et de la population congolaise. Ces deux Eglises qui représentent plus de 80% de la population congolaise ont dit non à la nomination d’un personnage qui a déjà fait ses preuves dans les fraudes électorale. Malgré le non de ces deux Eglises, Madame la Présidente continue tranquillement à faire croire au peuple les Confessions religieuses se sont réunies pour signer un document pour la candidature de ce Monsieur qui était le cerveau-moteur du système Naanga. Nous n’en voulons pas. 2) La deuxième preuve du mépris que l’Assemblée Nationale a pour le peuple, c’est par rapport à ces trois lois Minaku-Sakata. Le peuple n’en veut pas. L’Eglise Catholique, l’Eglise protestante, les Associations Civiles se sont prononcées massivement contre ces lois qui ne visent qu’à protéger ceux qui se sentent coupables. Et là, nous notons aussi une attitude de mépris, d’arrogance qui a caractérisé l’ancien système. Nous ne l’acceptons pas. Dès lors, et à l’occasion de la célébration de l’indépendance de notre pays, je lance cet appel à l’ensemble de notre peuple, de notre population, à la Société Civile, à l’Eglise Catholique qui est déjà à l’ordre de marche, à l’Eglise Protestante à s’élever, à redresser le front pour faire barrage à ces velléités qui n’ont comme unique objectif que de protéger les intérêts partisans de ceux qui ne veulent pas d’une justice juste. Les jours à venir seront difficiles. Et je tiens ici à demander au peuple de se tenir en ordre de marche. Lorsque le moment viendra, lorsqu’ils s’obtiendront à faire passer ces lois et ce personnage à la tête de la CENI, il faudra qu’il nous trouve sur leur chemin. On ne peut pas continuer, après 60 ans de l’indépendance du pays, à gouverner par défi, par mépris du peuple, par mépris de l’Eglise Catholique et de l’Eglise Protestante.

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Communication de Son Eminence Fridolin AMBONGO BESUNGU

Dans un message publié samedi 27 juin 2020, Mgr Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa a donné des nouvelles directives d’administration des sacréments qui ont été interdits depuis le 20 mars dernier suite aux mesures sanitaires liées à la lutte contre la propagation du Coronavirus . Et malgré que la situation n’a pas changé depuis 3 mois , le prélat catholique a tout de même autorisé l’administration des sacréments à la demande persistante des fidèles. Ces célébrations devraient, d’après le communiqué, se faire dans le strict respect des mesures de distanciation physique.Ci-dessous l’intégralité du message du cardinal Fridolin Ambongo. De la célébration des sacrements durant cette période de pandémie de Covid-19. Communication de Son Eminence Fridolin Cardinal AMBONGO BESUNGU, Archevêque Métropolitain de Kinshasa À tous les Curés de l’Archidiocèse de Kinshasa; Dans ma communication du 20 mars 2020, au début de la pandémie de Coronavirus, j’avais interdit la célébration de certains sacrements. Cependant, trois mois après, je constate que la situation n’a pas changé.Considérant les biens spirituels des fidèles et tenant compte de leur prise de conscience du danger que représente cette épidémie, dans le strict respect des mesures barrières en vigueur, je donne les dispositions suivantes relatives à la célébration des sacrements durant cette période de pandémie: 1) Le Baptême des bébés et le Mariage peuvent être célébrés.Cependant, on veillera à renouveler l’eau baptismale. 2) Pour la célébration eucharistique: il y a possibilité d’organiserplusieurs célébrations par jour pour répondre à la demande croissante des fidèles.3) Les prêtres se rendront disponibles pour les confessions individuelles en respectant la distanciation sociale,4) Si cela convient, Ies prêtres visiteront les malades ;au besoin, ils leur administreront l’Onction des malades En toutes circonstances, on veillera strictement à:a) La désinfection du lieu et des objets de culte avec leurs dépendants(sacristie, chapelle, linges liturgiques, etc.),b) Rappeler que les fidèles malades, ou qui présentent certains symptômes de Coronavirus sont priés de rester à la maison. Cela vaut aussi tant pour les prêtres, les acteurs liturgiques que les fidèles laïcs. Que par l’intercession de la Sainte Vierge Marie, Dieu nous protège contrecette pandémie. Fait à Kinshasa le 27 juin 2020 Fridolin Cardinal AMBONGO BESUNGU,

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