Si la République Démocratique du Congo connait des évènements malheureux qui débouchent parfois à la mort d’hommes. L’église catholique ne peut être épargnée de sa complicité avérée, du fait de l’implication des pasteurs dans la vie politique.Les agitations politiques de ce dernier jour implique le Cardinal Fridolin Ambongo, dans son homélie transformée en discours politique, suscite réaction et analyse. Cependant, la raison de cette homélie musclée se résume au mensonge du Prélat catholique, proche de Lamuka, du fait de son cousin Jean Pierre Bemba. Celle-ci est la vérité que le cardinal Fridolin Ambongo ne dit pas aux Congolais, d’après le rapport de Idriss Katenga de la communauté islamique.Nous avons appris qu’au départ, il y avait 23 candidats. 17 candidats considérés poids mouche et sont éliminés au premier tour au profit des 6 meilleurs candidats, notamment Denis Kadima, Sylvain Lumu, Jérôme Bonso, Ronsard Malonda, Eale Bosela (candidat de l’ECC), Cyrille Ebotoko (candidat de la CENCO). Cependant, lorsque la Communauté islamique se décide de soutenir la candidature de Denis Kadima (expert international en la matière), ce soutien a suscité des réactions acerbes de l’ECC et de l’Eglise Catholique.Ambongo et Bokundoa s’opposent farouchement à ce soutien et exigent l’élimination, non seulement de Denis Kadima, mais aussi de Sylvain Lumu et Jérôme Bonso, du fait de leur appartenance tribale kasaienne. » La CENI ne peut pas être dirigée par un Kasaïen tant que le Président de la République est Kasaïen. Ces 3 candidats pourraient bénéficier du soutien de l’actuel pouvoir. Nous devons les écarter », disent-ils. Ceci justifie cela, trois lubaphones sont écartés, il n’en reste que 3 candidats en lice, à savoir Ronsard Malonda (soutenu par l’église Kimbanguiste & les églises indépendantes), Cyrille Ebotoko (soutenu par la CENCO) et Eale Bosela (Soutenu par l’ECC). Curieusement, le Cardinal Fridolin Ambongo décide de retirer son candidat Cyrille Ebotoko au profit du candidat de l’ECC Eale Bosela et avance comme raison que Cyrille Ebotoko n’a pas la carrure pour être président de la CENI Sur les trois candidats restés en lice, un est éliminé par la volonté du Cardinal Fridolin Ambongo. Au finish, l’élection et/ou le consensus oppose Eale Bosela à Ronsard Malonda. C’est à cette étape que les 6 autres confessions religieuses ayant découvert que Eale Bosela fut candidat en 2018 à Bolomba à l’Équateur, province d’origine du Cardinal Fridolin Ambongo pour le compte de L’Alternance pour la République qui est l’une des plateformes de Ensemble, donc un proche de MoïseKatumbi et de Lamuka, ces six confessionsappellent à sa disqualification, vu qu’il ne remplit plus le critère de neutralité. Aussi, Ensemble de Moïse Katumbi est soupçonné d’être proche de la CENCO.Donc EALE Bosela est éliminé. Ronsard Malonda. N’ayant plus de concurrents à ce poste, le consensus se dégage en sa faveur.Curieusement, le cardinal Fridolin Ambongo met son veto et décide de remettre son candidat initial dans la compétition, notamment Cyrille Ebotoko que lui même qualifia d’incompétent. A cette étape de l’élection que les 6 confessions religieuses refusent de voter pour Ebotoko Cyrille parce que le cardinal avait déclaré qu’il n’a pas la carrure pour être président de la Commission Electorale Nationale Independante.Ceci explique cela, que Monsieur Cyrille Ebotoko est éliminé par six confessions religieuses, Monsieur Ronsard Malonda reste une fois de plus, le seul cavalier dans la course, et donc le vainqueur.Curieux que cela puisse paraître, CENCO et ECC appellent la presse et crient à la corruption. Une dénonciation qualifiée de fuite en-avant par les autres confessions religieuses, dans le but de se dédouaner de l’échec de leur plan de porter à la tête de la CENI un candidat proche de Moïse KATUMBI et de LAMUKA dans la perspective des élections de 2023. Au regard de cette attitude machiavélique de l’église catholique et celle du Christ au Congo, l’opinion publique nationale est en droit de se poser des questions : Pourquoi la CENCO et l’ECC n’ont pas exigé la réforme de la CENI avant de proposer et de soutenir un candidat proche de Katumbi et Lamuka ? Si leur candidat avait gagné, la réforme exigée aujourd’hui allait-elle toujours être d’actualité ? La CENCO avait-elle dénoncé la présence des Swahiliphones à la tête de la CENI en 2006, 2011 et 2018 ?Ne peut-on pas conclure que c’est le projet ténébreux de Ambongo et Bokundoa qui a offert la victoire à Ronsard Malonda (proche du FCC) ?Étant donné que certains politiciens en mal de positionnement sont à la quête de la déstabilisation de la République Démocratique du Congo par les officines obscures de l’Occident, se servent souvent d’un peuple naïf pour leurs intérêts et ceux de leurs familles respectives.Il est temps que cette politique de se cacher derrière le concept peuple cesse car, la Patrie de Patrice Emery Lumumba ne peut jamais éternellement être le dindon de la farce ; assise sur un volcan en éruption. Pius Romain Rolland