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Devant la FEC : L’IGF note près de 1.326 exonérations, d’une valeur de 5 milliards de dollars Us par an

M. Jules Alingete, Inspecteur général des finances, chef de service, a été invité à une matinée d’échanges avec les hommes d’affaires au siège de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ce mercredi 05 août 2020. Lors de son mot de circonstance, le Secrétaire général de la FEC a félicité la nomination de Jules Alingete qu’il a qualifiée de couronnement des efforts bien mérités. Il a aussi demandé à l’IGF d’éclairer les hommes d’affaires sur la contre-vérification, le contrôle actuel des exonérations et les compensations.Pour sa part, l’IGF Alingete a rassuré les opérateurs économiques de sa détermination à œuvrer pour rétablir la confiance entre les deux parties. Il a exprimé sa volonté de ne pas faire de la contre vérification une tâche principale de l’IGF. L’inspecteur général Jules a promis de désengager l’IGF de la contre vérification généralisée et systématique pour se déployer massivement vers le contrôle de l’exécution du budget de l’Etat, des entreprises du portefeuille de l’Etat, des services publics, des établissements publics, des provinces sans oublier un encadrement efficace des régies financières. Il a estimé que l’IGF pourra, dans les cas extrêmes où les intérêts du trésor public sont en mal, intervenir en contre-vérification, mais dans le respect des lois et règlements de la République et en veillant à préserver l’harmonie avec le monde des affaires.L’IGF a fait état de la situation de près de 1.326 exonérations qui causent actuellement un manque à gagner au trésor public estimé à près de 5 milliards de dollars Us par an, et de l’existence des cas fantaisistes qui doivent faire l’objet d’annulation. Pour ce qui concerne la compensation, l’IGF estime que ce mode de paiement est interdit par les lois de la République et, est source de beaucoup d’abus.Et de souligner que les autorités gouvernementales ont été abusées dans leur bonne foi par certains compatriotes bénéficiaires de ce mode de paiement. Déjà à l’arrivée de l’actuel gouvernement, un stock de plus de 600 millions de compensation existait. Les deux parties se sont félicitées de ces échanges et ont souhaité les maintenir pour éviter des incompréhensions inutiles. Robert Bolongo

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