RDC : Enfin Kalev Mutond révoqué de l’ANR, est-ce suffisant….! (Tribune de Dominick Xavio Tshimanga )
L’homme cerveau qui avait fait de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) une véritable machine de répression et des tortures sans la moindre commisération pour ses concitoyens sous le régime de Joseph KABILA , et dans un seul but d’assouvir la soif de son maître, a été révoqué de l’agence et a même accusé réception de la lettre de révocation. Il est présentement un citoyen ordinaire comme tout autre. Pour rappel, l’ancien Administrateur Général MUTOND pris part à une marche politique du FCC le 24 juillet dernier et porté sur lui les signes distinctifs d’une plateforme , ce qui est strictement prohibé dans les us et coutumes de l’Agence Nationale de Renseignements et de tous les services secrets. Cette attitude apparemment provocatrice et défiante des nouvelles autorités de la boîte ne pouvait pas passer sans conséquences fâcheuses. Un manquement grave à ses obligations. Il sied de se demander si avec un tel comportement, comment monsieur KALEV était parvenu à intégrer l’ANR et en graver les échelons jusqu’au rang d’Administrateur Général ? Était-ce par méritocratie ou simplement de suite d’un favoritisme qui dénote aujourd’hui d’un laxisme sans mesure ? D’où la question de savoir si la révocation seule suffit pour un agent de renseignement et flic de sa trempe ? Nul n’ignore qu’il a manipulé des informations très sensibles en matière de répression et exécutions sommaires sous-entendues des paisibles citoyens , et qu’il détient certains renseignements ténus Top-secrets de l’appareil sécuritaire de l’état. Pour ceci, le laisser dans la nature lui donnerait la possibilité, s’il le voudra bien, de déstabiliser les institutions par des actions commanditées en réunion ou en loup solitaire. Déjà ciblé par des sanctions judiciaires et économiques des États-Unis d’Amérique , l’heure est arrivé pour que les dénonciations des organisations locales des droits de l’homme formulées contre lui, pour des exactions qu’il a commises sur des innocents, se traduisent en plaintes devant les cours et tribunaux. Ceci ne sera pas un acharnement politique ni une chasse à la sorcière. C’est plutôt un bel enseignement de l’application de l’égalité devant la loi. L’un des principes fondamentaux d’un état de droit. Tant que les bourreaux et tyrans d’hier continueront à défier le peuple et les institutions de la république, l’état de droit restera un simple slogan. Tout le monde doit répondre de ses actes commis. Dominick Xavio TSHIMANGA