TRIBUNE

Affaire Vital Kamerhe : « La défense à la croisée des chemins entre le droit et les honoraires ». (Tribune de Dominick Xavio tshimanga)

La défense du directeur de cabinet du chef de l’État serait-elle entrain de jouer sur la psychologie d’un homme moralement abattu et prêt à tout pour obtenir une liberté quel qu’en soit le prix et empocher les honoraires ? De l’avis des juristes expérimentés, une liberté provisoire est facile à obtenir lorsqu’il n’y a pas encore une condamnation prononcée. Les avocats du président national de l’UNC le savent très bien. Alors, pourquoi multiplient-ils des manœuvres dilatoires qui ne semblent pas apporter un résultat escompté ? Un juriste chevronné contacté à ce sujet évoque un principe de solidarité des juges qui ne voudront pas se contredire, surtout en ce temps où une pluie des nominations s’abat sur l’appareil judiciaire de la République démocratique du Congo. Ce qui implique qu’aucun juge ne voudra contredire ce que son confrère a décidé. La faille de la défense de Vital KAMERHE était très remarquable lors des plaidoyers. Elle a tenté d’user de la stratégie de blocage, alors que le temps jouait en sa défaveur. Une stratégie qui a fini par bloquer la défense elle-même. La seule ligne qui a tenté de s’accommoder aux règles du jeu a été tracée par le prévenu lui-même faisant sa propre plaidoirie, contrairement aux longues histoires que racontaient les avocats apparemment perdus par les réquisitoires du ministère public et la sérénité du juge président. D’où, la question de savoir si ce collectif d’avocats en était réellement un ? Plus un procès dure, plus la cagnotte des honoraires des avocats augmente. Ceci n’est pas une innovation. Un spécialiste en droit pénal estime qu’il est temps que la défense de Vital KAMERHE fasse profil bas et se concentre sur la possibilité de réduction de peine de son client au lieu de multiplier des stratégies qui n’aboutiront peut-être jamais et pour lesquelles le détenu payera tout le temps des honoraires. Les enjeux politiques de ce procès exigent des négociations profondes. En politique tout se négocie comme Vital KAMERHE l’a toujours lui-même soutenu. S’ils le font déjà, ils doivent s’assurer qu’ils le fassent correctement. Un condamné privé de liberté rêve toujours d’une seule chose, retrouver sa liberté quel qu’en soit le prix à payer. Malheureusement la justice impose parfois une rigueur qui écroule un tel espoir d’un seul coup de massue.

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RDC : Enfin Kalev Mutond révoqué de l’ANR, est-ce suffisant….! (Tribune de Dominick Xavio Tshimanga )

L’homme cerveau qui avait fait de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) une véritable machine de répression et des tortures sans la moindre commisération pour ses concitoyens sous le régime de Joseph KABILA , et dans un seul but d’assouvir la soif de son maître, a été révoqué de l’agence et a même accusé réception de la lettre de révocation. Il est présentement un citoyen ordinaire comme tout autre. Pour rappel, l’ancien Administrateur Général MUTOND pris part à une marche politique du FCC le 24 juillet dernier et porté sur lui les signes distinctifs d’une plateforme , ce qui est strictement prohibé dans les us et coutumes de l’Agence Nationale de Renseignements et de tous les services secrets. Cette attitude apparemment provocatrice et défiante des nouvelles autorités de la boîte ne pouvait pas passer sans conséquences fâcheuses. Un manquement grave à ses obligations. Il sied de se demander si avec un tel comportement, comment monsieur KALEV était parvenu à intégrer l’ANR et en graver les échelons jusqu’au rang d’Administrateur Général ? Était-ce par méritocratie ou simplement de suite d’un favoritisme qui dénote aujourd’hui d’un laxisme sans mesure ? D’où la question de savoir si la révocation seule suffit pour un agent de renseignement et flic de sa trempe ? Nul n’ignore qu’il a manipulé des informations très sensibles en matière de répression et exécutions sommaires sous-entendues des paisibles citoyens , et qu’il détient certains renseignements ténus Top-secrets de l’appareil sécuritaire de l’état. Pour ceci, le laisser dans la nature lui donnerait la possibilité, s’il le voudra bien, de déstabiliser les institutions par des actions commanditées en réunion ou en loup solitaire. Déjà ciblé par des sanctions judiciaires et économiques des États-Unis d’Amérique , l’heure est arrivé pour que les dénonciations des organisations locales des droits de l’homme formulées contre lui, pour des exactions qu’il a commises sur des innocents, se traduisent en plaintes devant les cours et tribunaux. Ceci ne sera pas un acharnement politique ni une chasse à la sorcière. C’est plutôt un bel enseignement de l’application de l’égalité devant la loi. L’un des principes fondamentaux d’un état de droit. Tant que les bourreaux et tyrans d’hier continueront à défier le peuple et les institutions de la république, l’état de droit restera un simple slogan. Tout le monde doit répondre de ses actes commis. Dominick Xavio TSHIMANGA

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« Le mal Congolais : Immenses richesses naturelles face à une classe politique Irresponsable et controversée ! », tribune de Martin Mulumba.

Placée au centre de l’Afrique, la République démocratique du Congo est par sa taille (2 345 000 km²) et par sa position géostratégique, un acteur clé de l’intégration politique et économique africaine. Mais ce « Grand de l’Afrique noire francophone », dont l’unification administrative (de 265 tribus, ethnies et langues bantoues et oubanguiennes) fut l’œuvre du seul colonisateur belge depuis 1885, est depuis asphyxié, et devenu une proie facile pour ses voisins se permettant même de violer ses frontières sans rien craindre ! Enigme d’un géant aux ressources immenses, mais avec une des populations les plus pauvres du mondeConsidéré comme un scandale géologique, l’ex Congo belge dispose d’immenses ressources minières, d’un potentiel énergétique à la hauteur des enjeux de développement, d’atouts touristiques prometteurs. Le Congo compte aussi un réseau hydrographique exceptionnel, un immense potentiel agricole et une forêt dense. Fort d’une démographie dynamique et d’une culture exceptionnelle, le Congo de Patrice Emery Lumumba est l’un des pays avec une des populations les plus pauvres du monde : quelle énigme ! Avec son énorme potentiel touristique, ses vastes richesses naturelles, la forêt dense, l’abondance des terres arables, ainsi que d’importantes réserves hydroélectriques, la République démocratique du Congo est capable de contribuer au développement du continent africain. Mais à cause d’une mauvaise gouvernance caractérisée de sa gestion depuis l’indépendance en 1960, le Congo-Kinshasa est classé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), comme un des pays les moins développés de la planète. Ce géant d’Afrique est souvent classé l’avant dernier pays le plus pauvre de la planète. Il bat aussi un autre triste record : Il est considéré comme l’un des pays les plus corrompus au monde. Quatre-vingt-dix pour cent de sa population vivent avec 1$ par jour, et son administration publique est qualifiée d’inefficiente et non fonctionnelle avec une autorité de l’Etat quasi absente dans beaucoup de coins du territoire national. A qui la faute ? Avec toutes ces richesses enviables, comment en est-on arrivé là ? De Joseph Kasa-Vubu à Félix Tshisekedi (encore en fonction et sans bilan définitif), en passant par les deux Désiré (Joseph Désiré Mobutu, Laurent Désiré Kabila), et Joseph Kabila, sans oublier la parenthèse de 1+4 (Joseph Kabila avec quatre Vice-présidents), la conception et la pratique de la fonction présidentielle expliquent le désastre social nommé paradoxe congolais : Le pays doté de toutes les ressources minières exceptionnelles (l’Or, le Diamant, le Cuivre, le Cobalt, le Gaz méthane, le Manganèse, le Fer, l’Etain, le Pétrole, le Charbon, etc.), des ressources touristiques, hydroélectriques, aquatiques, agricoles et humaines, font de lui un véritable scandale dans tous les sens dénotatif et connotatif du terme, mais qu’il puisse avoir une population classée parmi les plus pauvres de la planète. Toutes ces richesses ne constituent pas un atout transformable en bien pour les populations croupissant dans la misère noire ! L’absence d’un véritable leadership éclairé comme principale cause de la mauvaise gouvernanceEn parcourant les différents textes constitutionnels congolais : de la loi fondamentale du 19 mai 1960 léguée par les Belges à la Constitution du 18 février 2006, qualifiée de petite sœur africaine de la Constitution française de la Ve République(Delphine Pollet-Panoussis), en passant par la Constitution de Luluabourg du 1er août 1964, la Constitution « révolutionnaire » du 24 juin 1967, avec ses multiples révisions (même verbales), les différents actes et textes constitutionnels de la période de la Transition (1990-2005), le constat est le même. A l’instar des différents Etats développés, la République démocratique du Congo a, depuis son accession à l’indépendance, fait le choix de l’Etat de droit comme seul fondement de la République. Ce choix de l’Etat de droit vise a toujours visé la mise en place d’une bonne gouvernance, la stabilité des institutions politiques, la recherche d’une paix durable et le développement socio-économique, etc. Mais la voie pseudo-démocratique fondée sur une parodie électorale ou un plébiscite, qui a été choisie depuis le coup d’Etat militaire du Général Mobutu pour légitimer et conserver le pouvoir conquis par la force, a non seulement conduit le Congo à perdre son prestige et sa fierté, mais a surtout instauré la mauvaise gouvernance comme le mode de gestion de l’Etat par excellence. La présence répétée des hommes forts à la tête des institutions totalement faibles a fait du Congo-Kinshasa, un des pays dont les immenses richesses ne profitent qu’à une petite oligarchie et quelques puissances obscures profitant de l’attitude corrompue, irresponsable de la classe politique, essentiellement constituée des opportunistes et des trafiquants politiques. (Martin Mulumba, thèse de doctorat en droit public, à Paris 1 Panthéon –Sorbonne, portant sur la conception de la fonction présidentielle en Rd Congo depuis l’indépendance à nos jours). Un leadership éclairé et une volonté politique avérée s’imposent pour développer le Congo :D’aucuns pensent à tort que la République démocratique du Congo serait victime de ses nombreuses richesses, enviées presque par tout le monde. Cette thèse semble difficile à soutenir : une bénédiction ne peut pas devenir une malédiction. Vouloir condamner cette richesse naturelle serait clairement incriminer la volonté divine : Il faut se tourner vers la mégestion de ces richesses. Le Congo est simplement victime de ses dirigeants successifs et d’une classe politique sans leadership éclairé. Suite à une classe politique controversée, conflictuelle, irresponsable, privilégiant en permanence son propre intérêt à celui du peuple, le Congo est, aujourd’hui, un pays gravement malade, voire agonisant. La mauvaise gouvernance du pays explique la situation catastrophique de misère de tout un pays. Sans incriminer une seule personne, la classe politique congolaise dans son ensemble, depuis l’indépendance jusqu’en 2019, est responsable de ce naufrage national. Seuls un leadership responsable, des politiciens épris de patriotisme national et amoureux du peuple congolais manquent depuis toujours. En créant une agence de prévention de lutte contre la corruption, le président Félix Tshisekedi qui ne cesse de marteler son souhait d’instaurer un véritable Etat de droit, envoie un signal fort et matérialise sa volonté de mettre fin à cette mauvaise gouvernance, source de la pauvreté des congolais, mais cette volonté seule ne suffit pas.

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ANR : « Quelle sentence pour Monsieur KALEV MUTOND ? », Tribune de Dominick Xavio Tshimanga

Un flic en fonction ne peut ni appartenir à une plateforme politique ni s’afficher avec elle lors des manifestations ou des marches de revendication sous peine de s’exposer à des lourdes sanctions qui peuvent aller jusqu’à la révocation. Pour se rendre dans les marches ou autres manifestations, un flic doit avoir un ordre de mission en bonne et due forme avec une mission, soit de surveiller certains individus réputés semeurs des troubles, soit s’assurer du bon déroulement de ces activités de protestation et rédiger un rapport. Or, dans la date du 23 juillet lors de la marche du FCC, l’opinion tant nationale qu’internationale y a vu l’ancien administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignements, Monsieur KALEV MUTOND, portant des signes distinctifs d’une organisation politique et poser à côté de certains caciques du FCC. Cette attitude apparemment délibérée, est-elle un défit en direction l’autorité actuelle à la tête de l’ANR, ou à l’endroit du nouveau pouvoir au pays ? L’incident est tellement grave qu’il ne peut pas passer inaperçu dans les services du renseignement, étant donné que monsieur KALEV. MUTOND n’est pas un agent simple au sein de l’ANR, mais un cadre qui a gravi tous les échelons de la boîte jusqu’àu grade d’Administrateur Général. Donc, il maîtrise parfaitement bien le règlement de la maison et des sanctions qui peuvent découler de l’acte qu’il a posé. Peut-on, sous prétexte d’avoir beaucoup de secret de l’appareil sécuritaire de l’état, se comporter en agent vulgaire sans être inquiété ? Il est impératif que l’Administrateur Général actuel de l’ANR, Monsieur Justin INZUN KAKIAK suive ce dossier avec l’application de la rigueur de la loi et des prescrits de l’agence en la matière. Monsieur KALEV doit être lourdement puni et non laissé dans la nature car un flic on ne le lâche pas, il doit faire l’objet d’une surveillance sans relâche. Laisser passer une telle situation comme si de rien n’était fragilisera ce service d’intelligence du fait que d’autres agents cadres emboîteront les pas à l’ancien Administrateur général. Le pays avance et les vieilles habitudes d’appartenir à un clan, pour les agents du renseignement en fonction ou après, doivent cesser. Dominick Xavio Tshimanga

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TRIBUNE : L’APRÈS COVID-19 SE PRÉPARE DÈS MAINTENANT !

Esquisse de réflexion sur la RDC Post-Covid19Par l’Honorable Sénateur Guy LOANDO MBOYO « L’instant de la crise peut donc constituer le Kairos, autrement dit : lemoment opportun pour mettre au clair un diagnostic et redessiner l’avenir » De la colonisation, en passant par la fin de la guerre froide et la crise économique de2008, l’Afrique en général et la République Démocratique du Congo en particulier ont toujours subi les différentes crises majeures qui ont émaillé la planète précédemment sans en anticiper l’après. Prévenir les risques, c’est savoir envisager la suite des événements à partir d’un certain nombre des scénarios envisageables. Au-delà d’être une catastrophe inextinguible qui endeuille brutalement lemonde, l’Afrique et même notre Pays qui en a perdu quelques-uns de ses dignes filles et fils, cette pandémie est une opportunité pour repenser l’ordre de nos priorités et transformer en profondeur notre Pays.Cette esquisse de réflexion sur notre Congo post-Covid-19, est un appel àcontribution de toutes les intelligences de ce Pays sur la manière dont notrefutur commun doit être envisagé, car le monde va profondément changer après cette crise et notre Pays à l’instar de plusieurs autres, devra choisir entre l’action transformatrice ou l’inanition autodestructrice.La pandémie du Covid-19 qui frappe de plein fouet le monde et qui s’estsubrepticement invitée chez nous en République Démocratique du Congo marque un bouleversement important qui ouvre une ère d’incertitudes et de déséquilibres majeurs. Notre pays a, dès la découverte des premiers cas, répondu à la crise sanitaire par des mesures d’urgence inédites en temps de paix dans le cadre de la mise en oeuvre de l’état d’urgence décrété par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, à savoir : Fermeture des frontières aux passagers ; Isolement de la capitale Kinshasa du reste du Pays ; Interdiction des rassemblements et réunions de plus de vingt (20)personnes ; Fermeture des écoles, universités et églises. A ce jour, malgré toutes les projections des scientifiques, personne n’est à mesure de prédire avec exactitude la fin de cette pandémie ou combien de temps cette crise va durer. Quoi qu’il en soit, il y aura un après Covid-19 avec toutes les conséquences imaginables et nous devons nous y préparer dès maintenant. A quoi ressemblera la RDC après cette crise ? Telle est la grande question que nous devons tous nous poser gouvernants et gouvernés, sans en avoir la prétention de détenir la vérité suprême sur la suite des événements.Le système sanitaire, le cadre macroéconomique, le droit du travail, la bonne gouvernance, le système éducatif, la sécurité alimentaire sont les points sur lesquels j’apporterais ma perspective du lendemain. La santé n’a pas de prix Sur le plan sanitaire, malgré les efforts louables du Professeur Jean-JacquesMUYEMBE et son équipe de riposte pour ralentir la propagation du virus, nous savons aujourd’hui que cette crise a un effet révélateur sur le faible niveau de résilience des structures de santé face aux épidémies et situation d’urgence. L’évaluation externe du Règlement Sanitaire International a montré que les capacités minimales du pays à prévenir, détecter et riposter rapidement aux menaces pour la Santé Publique sont encore faibles. La revue des épidémies connues depuis 2016 a relevé que l’investigation et la réponse était tardive et inadéquate suite à l’absence ou mieux, l’impréparation des équipes d’interventions rapides et du manque de pré positionnement des kits répondant au design des épidémies potentiels et le déficit decoordination de la surveillance et de la riposte. Pour le cas actuel du Covid-19, les structures sanitaires sont dépassées par les quelques malades hospitalisés, et il paraît alors évident que cette pneumonie virale ne pourrait être prise en charge à grande échelle à cause de notre système de santé précaire. Les appareils d’assistance respiratoire, par exemple manquent cruellement dans de nombreux hôpitaux et notre capacité à procéder à des tests de dépistage massif reste limitée ; nous n’avons pas encore atteint 200, en termes de dépistagejournalier. L’apparition de l’épidémie du Covid-19 constitue également d’une remise enquestion pour l’élite dirigeante de notre Pays ; confinée chez elle en raison de la fermeture des frontières et de la surcharge exponentielle des structures sanitaires des pays occidentaux se rendant compte qu’il sera impossible de se faire évacuer en cas d’urgence sanitaire comme il en était le cas pour plusieurs alors qu’elle a œuvré au délitement de notre système de santé. Il devient clair que nous devons y consacrer plus de ressources, à ce titre, les sociétés d’assurances établies en RDC doivent assumer leur mandat social en investissant dans le développement des structuressanitaire de qualité. Cette crise aura eu le mérite de démontrer que la santé devra dorénavant être placée comme secteur stratégique et prioritaire pour le développement du Pays conformément au Plan National de Développement Sanitaire recadré pour la période 2019-2022. Pour cela, nous devrons répondre à différents défis post-Covid-19 : Sur les 8.266 centres de santé que comptent notre pays seuls 1006 sont construits en matériaux durables, ce qui représente 12%2, et, le secteur a une faible capacité à assurer la maintenance des infrastructures et équipement acquis, due à l’absence des unités de maintenance compétentes opérationnelles à différents niveaux. Il sied à cette fin d’accroître l’enveloppe du budget de l’État alloué à la santé publique qui est de 5 à 15 %, afin d’investir davantage dans le développement des infrastructures sanitaires viables. Création d’emplois durables dans le secteur de la santé : il se pose un problème de déséquilibre dans l’organisation des filières et dans la répartition équitable des professionnels de santé. Selon l’OMS, le ratio du nombre de médecins par 1000 habitant pour la RDC est de 0’2 au lieu 2,2 de moyenne mondiale, nous plaçant dans le rang des 54 Pays au monde qui connaissent une pénurie aiguë de prestataires de services de santé. Cela étant dû aux mauvaises conditions de travail, l’insuffisance des mesures incitatives et le non-paiement des salaires pour certains et la modicité pour ceux qui en sont bénéficiaires. En 2017, sur l’effectif de 161.966 agents, 47.052 sont bénéficiaires de salaire soit 29 % des agents. Quant à la

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