Vandalisme

Assemblée nationale : victimes de la barbarie de l’UDPS, Jeanine Mabunda accuse les responsables de l’UDPS

C’est dans un communiqué signé par l’honorable présidente de l’Assemblée nationale, que le bureau de la chambre basse hausse le ton et pointe du doigt accusateur, les auteurs intellectuels responsables de l’UDPS (Ndlr Augustin Kabuya et Jean Marc Kabund À Kabund) des actes violents contre les élus nationaux, le personnel administratif et autres invités de marques.Ces actes qui ont vandalisé certaines résidences de personnalités politiques en raison de leurs opinions, sont inadmissibles dans une démocratie, déplore le Communiqué. Ces militants de l’UDPS ont commis des actes de vandalisme et de violence, agressant physiquement une dizaine de députés, le personnel administratif et des visiteurs et ont endommagés des véhicules, annonce le Communiqué. Ces manifestations du 24 juin qui ont gagné en intensité avec blocage des points d’accès au Palais du peuple, dans le but de pourchasser les élus nationaux et empêcher les travaux parlementaires, rappellent les évènements de tristes mémoires pendant la deuxième République, dite dictatoriale. En démocratie, c’est la contradiction, la tolérance.Malheureusement, l’UDPS, qui prône un État de droit est en déphasage même avec celui-ci. Le bureau de l’Assemblée nationale condamne avec la plus grande fermeté ces tentatives devenues récurrentes, d’intimidation et musèlemement de l’activité parlementaire, pilier essentiel des démocraties modernes aspirant à l’État de Droit par l’UDPS. Dans la même fourchette, le bureau de l’Assemblée nationale porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que des poursuites judiciaires seront enclenchées à l’égard de ces auteurs des actes répréhensibles et les auteurs intellectuels bien identifiés ( Ndlr Augustin Kabuya et Jean Marc Kabund À Kabund). À l’occasion, le bureau de l’Assemblée nationale rappelle que la loi organique portant organisation et fonctionnement des partis politiques en ces articles 29 et 30 prévoit des sanctions aux formations politiques et à leurs dirigeants qui portent atteinte à l’ordre institutionnel démocratique ou troublent gravement à l’ordre public. Dans cette perspective, le bureau de l’Assemblée nationale invite le Gouvernement de la République d’user de ses prérogatives à sécuriser les élus nationaux et les espaces de travail des parlementaires. Il rappelle en outre que le travail parlementaire est soumis à certaines règles, celui de débats en son sein, et les invitations sont adressées aux parties prenantes quant à ce. En raison des menaces qui pèsent sur la République Démocratique du Congo, notamment face à la Covid19 et aux incursions des armées étrangères sur notre sol, le bureau de l’Assemblée nationale invite les acteurs politiques à privilégier la voie pacifique du dialogue démocratique et de mettre les congolais au cœur de leur agir politique pour l’intérêt supérieur de la nation, conclut le communiqué signé par l’honorable présidente Jeannine Mabunda Lioko Mudiayi. Pius Romain Rolland

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