Au cours du briefing du mercredi 03 avril 2024, le Ministre de la communication et des médias, et porte parole du gouvernement, Patrick Muyaya, est revenu sur la déclaration du cardinal Ambongo et est allé jusqu’à demander ce dernier de clarifier ses propos.

 » Des frustrations et les injustices poussent certains congolais à se rallier du côté de l’ennemi des congolais, le sanguinaire Paul Kagame pour tuer les leurs « , déclarait le cardinal Ambongo. Il faut souligner que cette déclaration intervient après la décision du gouvernement de lever le moratoire sur la peine de mort, une décision que la CENCO n’ a pas soutenue la qualifiant d’un recule de l’État.

Pour les observateurs et analystes politique,  » le cardinal a choisi le mauvais moment pour faire une telle déclaration. L’appel de l’archevêque de Kinshasa n’ést que l’apologie d’une guerre d’agression dans laquelle les congolais en crise de positionnement se sont lancés pour justifier leur manque de leadership, mais qui, en réalité fait les bonnes affaires de Paul Kagame « .

Pour Alain ATUNDU LIONGO,  » les prémices de Tata sango sont sujettes à controverse, tant le prince de l’église catholique n’a pas tracé une démarcation nette et certaine entre le bien et le mal, la vertu et le vice, la trahison et la loyauté envers la patrie, la collaboration avec l’ennemi et la résistance patriotique « .

 » Il n’y a pas de compromis, il n’y a que la compromission et complicité. Le retrait d’un carré minier, des gardes du corps où la non tenue d’une prétendue promesse à la tête de la primature ; peuvent t-il justifier où même expliquer la felonie de ces fourbes et traîtres au motif qu’il s’agit de frustration légitime ? Du coup cette question, est-ce toute frustration justifierait la collaboration avec l’agresseur ? La réponse est non. Et donc le prélat voudrait nous dire que tous les déçus et frustrés par les résultats des dernières élections législatives doivent rejoindre les agresseurs rwandais ! Rajoute Alain ATUNDU « .

Une chose est certaine que
l’archevêque a négligé, c’est que ces propos qualifient du soutien aux frustrés et ceux qui se disent victimes de l’injustice ne fait pas l’unanimité au sein même de son Eglise catholique, fait savoir l’opinion interrogée à ce sujet.

Par ailleurs, les politiques congolais attendent des explications du cardinal pour éclairer la lanterne autour de ses récents propos.

Jonathan LOALI