Encore 1269 jours, le mariage FCC-CACH ne connaitra son divorce. Les tenants de la thèse de ce divorce déchantent déjà après les déclarations faites par le chef de l’Etat et Autorité morale de la Coalition Cap pour le Changement. Félix Antoine Tshilombo a exhorté les uns, les autres que même dans les vieilles démocraties, les coalitions posent toujours problème et que cela ne puisse choquer les congolais qui vivent leur première expérience de l’Alternance pacifique et civilisée du pouvoir.
En outre, le FCC qui a évalué les impacts des marches organisées en date du 09 et 13 juillet, invite la justice à poursuivre et sanctionner les auteurs intellectuels ayant bravé l’interdiction de la marche par les autorités de la République
En séjour en République du Congo, de l’autre rive du fleuve Congo, le Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi a échangé avec son homologue brazzavillois sur les questions liées à la Pandémie Covid 19.
Cependant, lors de son bref séjour à Brazzaville, le Chef de l’Etat affirme qu’ il n’y aura pas rupture de la coalition FCC-CACH, les solutions seront trouvées, affirme-t-il . Pour lui, «L’essentiel est de regarder d’abord, les intérêts du pays et Je crois que les uns et les autres sont conscients de cette prise en compte des intérêts du pays j’entends ; et donc nous allons finir par trouver des solutions. Je peux vous assurer en tout cas, nous n’allons pas vers une rupture de la coalition. Ça c’est certain. En ce moment, il y a des délégués de deux camps qui discutent pour essayer de déblayer le chemin et de voir de nouveau les conditions de pouvoir regarder dans la même direction. Mais ça ne doit pas vous déranger pour cela parce que c’est tout à fait inhérent à une jeune démocratie à une première expérience politique. C’est la première fois que nous vivons une telle situation dans ce pays. Ça ne pouvait pas se passer parfaitement, même dans les vieilles démocraties, les coalitions ont toujours posé des problèmes donc, ça ne doit pas choquer ! », a déclaré le Chef de l’Etat.
De ce qui précède, les tenants de la thèse de la rupture de la coalition Front Commun pour le Congo et le Cap pour le Changement doivent déchanter car, la coalition va subsister jusqu’à la fin du mandat du Chef de l’Etat Félix-AntoineTshisekedi-Tshilombo, soit dans 1269 jours.
Dans la même optique, le Front Commun pour le Congo à travers la conférence des Présidents des Regroupements politiques réunit hier jeudi 16 juillet, a fait sa déclaration à l’issue de la réunion d’évaluation des différentes marches organisées en date du 09 et 13 juillet, ainsi que les conséquences qui en ont découlé. A l’occasion, le FCC rejette les allégations de Jean Marc Kabund dans son implication relative au choix de Ronsard-Ernest Malonda Ngimbi.
La Conférence des Présidents des Regroupements politiques du Front Commun pour le Congo note que le FCC qui déplore les excès signalés en ces circonstances qui n’est mêlé ni de près ni de loin, contrairement aux allégations du Président ad intérim de l’UDPS sur son compte Twitter. « Le FCC a examiné lesdites allégations ainsi que l’impact de ces activités organisées en violation de l’Etat d’urgence sanitaire.
S’agissant particulièrement de la marche du 09 juillet, le Front Commun pour le Congo déplore les dérapages, la violence, les violations des droits de l’homme ainsi que les destructions méchantes des biens publics et privés , de même que les atteintes à la pudeur et les pertes en vies humaines aux dépens des membres de certaines formations politiques et des éléments de la Police nationale congolaise, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi.
Le Front Commun pour le Congo condamne fermement ces actes ignobles et demande à la justice de s’en saisir pour des enquêtes appropriées en vue de dégager les responsabilités personnelles y relatives pour sanctionner sévèrement les auteurs intellectuels et directs des actes criminels, quels qu’ils soient.
Dans la déclaration lue par l’Honorable Alphonse Ngoyi Kasanji, le Front Commun pour le Congo engage les uns et les autres à tenir compte des menaces qui pèsent sur l’unité nationale suite à la forte résurgence d’un discours de haine tribale et communautaire en réaction aux désordres institutionnels ainsi délibérément provoqués. « Le FCC en appelle à la paix et exhorte les leaders à promouvoir la cohabitation pacifique entre les fils et filles de la République Démocratique du Congo », avait déclaré l’Honorable Alphonse Ngoyi Kasanji.
Pius Romain Rolland