L’homme identifié et présenté par les autorités congolaises comme le tout premier cas de COVID-19 en République Démocratique du Congo ne cesse de faire parler de lui.

Arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de la France, l’homme de 52 ans avait été mis en quarantaine puis soigné.

Lui qui s’est déjà illustré, dans les médias, par des déclarations sur « sa maladie » et sa prise en charge, s’est lancé pour une nouvelle fois depuis ce dimanche 26 juillet dans les médias.

À travers une vidéo qui circule sur la toile, il affirme n’avoir jamais été malade.

Au micro de notre confrère Israël Mutombo, il déclare : « Peuple congolais, c’est moi votre frère. Je suis devant ce micro pour présenter mes excuses pour tous ce qui s’est passé. J’ai été forcé à admettre que j’étais malade.
C’est pour celà que j’avais dit ce que j’avais dit. Regardez-moi. Je n’ai jamais été malade. Muyembe a procédé à un examen et c’était négatif » et le docteur Muyembe est au courant de cette version.

Il attend juste la réouverture des frontières pour pouvoir regagner la France.

De son côté, le ministère de la santé rejette la version du présumé malade et accuse le malade de chantage. Une communication serait attendue.

Selon une source proche du ministère de la santé publique, l’homme était passé au cabinet du ministre Eteni Longondo, et a posé plusieurs problèmes auprès d’un conseiller.

Il avait demandé notamment que le gouvernement l’aide à dédouaner ses marchandises et que les autorités prennent en charge le paiement de son loyer jusqu’à son retour en France.
Au cas contraire, il passerait dans les médias pour une contre communication.

Du côté de l’INRB, une communication est également en élaboration allant dans le sens de rejeter également ces allégations.

Célestine Masudi