Les membres de l’exécutif du parti politique UDPS/Tshisekedi ont, dans une déclaration, renouvelé leur confiance en la personne de leur secrétaire général Augustin Kabuya. C’était à l’issue d’une réunion tenue le vendredi 12 juillet à Kinshasa, sous sa direction.
Cette réunion avait les allures d’une contre-attaques, après le désaveux de quelques secrétaires nationaux du parti, réunis un jour avant.
Dans une déclaration sanctionnant ladite réunion, ces derniers estiment que “La légitimité de l’Honorable Secrétaire Général Augustin Kabuya tirée du Congrès, organe suprême du parti, ne peut nullement être remise en cause par quelques cadres frustrés “.
Ils ont en effet invité Augustin Kabuya à prendre actes du départ de ses détracteurs
“L’honorable Secrétaire Général Augustin Kabuya est invité à prendre des mesures nécessaires pour constater le départ volontaire d’un groupe des cadres ayant irrégulièrement convoqué une réunion de l’exécutif du parti “
La victoire de l’UDPS aux dernières élections générales; fait partie notamment de la bonne applicabilité des résolutions du congrès par Augustin Kabuya :“ L’Honorable Augustin KABUYA va poursuivre, sans désemparer, la mise en application des résolutions issues du Congrès de Nganda Yalah, lesquelles résolutions ont concouru à la victoire de l’UDPS aux dernières élections générales”, ont-il ajouté.
Pour rappel, quelques secrétaires nationaux de l’UDPS avaient signé jeudi 11 juillet, une déclaration politique retirant leur confiance au secrétaire général du parti.
Parmi eux figurent l’ex-ministre de la Santé, Eteni Longondo, Gecko Beya, membre influent de l’UDPS, et Emany Dioko, président de la ligue des jeunes du parti présidentiel.
Hormis cette liste, Sylvain Mutombo, président du RDT, parti allié de l’UDPS est venu enfoncer le clou, après sa sortie médiatique du vendredi 12 juillet à Kinshasa.
Augustin Kabuya est accusé notamment de manque de vision, de l’utilisation abusive des prérogatives dévolues à la présidence du parti, de la gestion solitaire et personnalisée du parti, Ainsi que de clientélisme politique dans la gestion des enjeux.
S. MAKWANYA