Kinshasa : Fermeture du marché central: un marché pirate en pleine avenue Kasavubu

Seule, la ville de Kinshasa offre des spectacles atypiques à la face du monde.

En ce 21ieme siècle, les capitales du monde sont les reflets de leurs pays.
Kinshasa, ville cosmopolite de près de 15 millions d’habitants, est l’indicateur même de ce qu’est la République Démocratique du Congo.
Personnellement, en ma qualité de journaliste patriote, nous avons plaidé à travers nos écrits et différentes interventions télévisées, la délocalisation de ce marché central.

Nous avions suggéré à cet effet, son emplacement sur le site de l’actuel aérodrome de Ndolo. À ce site construire un grand marché qui répond aux normes touristiques en même d’attirer plus des clients susceptibles de relever l’économie du Congo.

Bon gré mal gré, l’occasion faisant le larron, la présence de la Covid-19 a offerte une occasion aux autorités politico-administrative de la ville de Kinshasa de jeter un œil sur ce marché, dont sa gestion sujet à contestation, nécessite la révision de la close de contrat signé par l’ancienne autorité politico-administrative de la ville de Kinshasa.
Cependant, dans cette imbroglio orchestrée par le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur sans prérogatives aucunes sur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, ordonnait l’ouverture de cette poubelle du marché, vecteurs des maladies et rempart des bandits urbains.

Nous sommes descendus sur ce site dont les travaux de curages des ouvrages d’assainissement se poursuivent, malheureusement, sous l’autorité de ce même autorité territoriale qu’est le ministère de l’intérieur, l’avenue Kasavubu est transformée en véritable marché des pirates.

Jamais au monde, une si grande avenue en pleine capitale soit transformé en marché au vu et su de l’autorité de l’intérieur.
Pourtant, les études démographiques nous renseignent que la ville de Kinshasa s’étend sur une superficie de 9 millions de Kilomètres carré, seulement 3 millions de Kilomètres carré seraient occupés, tandisque les 6 millions autres sont inoccupés.

Le paradoxe ce que les autorités compétentes n’ont aucune initiative de modernisation vue le taux démographique actuel de la ville de Kinshasa.

Ce spectacle d’impuissance à réguler les responsabilités, révolte les consciences humaines.

Pius Romain Rolland

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