Kinshasa : UDPS au pouvoir, UDPS dans la rue. Est-ce la fin d’un mythe ou une série de règlements de compte?

Le rêve d’un parti politique qui a tant vanté la démocratie et l’état de droit n’est qu’une hallucination.
Depuis son avènement à l’institution Président de la République, l’UDPS et ses militants instrumentalisés naviguent à contre courant.

Les évènements de la marche politique sont en inédéquation et déphasage du monde perçu par l’UDPS.
Ce parti et ses militants confondent tout, y compris le rôle dévolu à un député national.
Ce dernier, joue le rôle d’initier la proposition de loi; contrôler le Gouvernement.
Malheureusement, l’UDPS parti fait privé attend jouer le rôle dévolu aux Parlementaires.
Les drames de ces derniers est de remplir leur rôle, puis sont livrés à la vindicte populaire.

Les plus visés sont les élus nationaux du Front Commun pour le Congo notamment Célestin Musao, Rapporteur de l’Assemblée nationale ; Aubin Minaku, député national et ancien président de l’Assemblée nationale et Emmanuel Ramazani Shadary, ancien député national et secrétaire permanent du PPRD.
Les mêmes scènes des violences se poursuivent ce mercredi 24 juin.
Plusieurs édifices font l’objet d’actes de vandalisme : le siège du Parlement ; la salle de fête du sénateur André Kimbuta (algrave), une maison d’Emmanuel Ramazani Shadary et Jean Marie Kasamba.

Le Président provincial de l’UNPC a le malheur d’être journaliste professionnel et DG de Télé 50 (Ndlr qui célèbre ses 10 années d’existence) du fait de défendre les institutions de la République suivant sa ligne éditoriale.

Ces jeunes drogués et badauds de l’UDPS seraient instrumentalisés par Jean Marc Kabund déchu du bureau de l’Assemblée nationale qui n’a cessé de jurer à régler les comptes à ses collègues qui l’ont chassé du bureau.
L’inquiétude cependant, est le silence coupable du Président de la République, la première institution et celui de son ministère de l’intérieur Gilbert Kankonde.

L’opinion publique nationale cependant ne cesse de se demander : À quoi sert-il la coalition avec un partenaire qui a d’autres agendas de nuire à son partenaire.
Autant la cohabitation c’est-à-dire à chaque force politique ses institutions issues des résultats électoraux de décembre 2018, notamment le Président de la République ( Cach); Parlement, Gouvernement ( FCC).
Ceci explique cela, la fin de l’hypocrisie entre deux partenaires.

Par ailleurs, le grand perdant dans cette cohabitation sera le Président de la République et son cach. Tandis que le FCC a perdu dans la coalition par la formation de l’équipe gouvernementale avec les ministres issus d’autres formations politiques n’ayant pas obtenu la majorité au Parlement.

Dans cette perspective, il y a lieu de mettre fin au silence coupable du Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde, membre de l’UDPS laisse agir en toute impunité les dérives de leurs militants.

À l’instant même, venons d’apprendre que certains responsables de la police ont reçu des blâmes pour avoir dispersé à coup de gaz lacrymogènes la manifestation violente de l’UDPS du mardi 23 juin, aux alentours du Palais du peuple, siège du Parlement.

Robert Bolongo

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