Marche de l’UDPS contre Ronsard Malonda :
La main cachée du VPM Gilbert Kankonde

Jeudi 09 juillet 2020, l’UDPS parti cher au Président de la République Félix Antoine Tshilombo en partenariat avec la Coalition Lamuka ( Jean Pierre Bemba, Martin Fayulu, Adolphe Muzito et Moïse Katumbi Chapwe) et d’autres forces vives de la Société civile proche de ces deux partenaires de circonstances, projettent la marche contre l’entérinement de Ronsard Malonda au poste de Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Ceni en sigle.

Le successeur de Corneille Nangaa fait l’objet de contestation de la part des Eglises Catholique et celle du Christ au Congo, ECC en sigle. Laquelle contestation par le simple fait que les candidats proposés par les deux églises ont été vaincus par six confessions religieuses en faveur de la candidature de Ronsard Malonda.

Non content de leurs candidats qui jouent au jeu de l’occident à voir déjà les consultations que ne cessent de mener le diplomate américain Mike Hammer, dans la perspective d’un dialogue devant trouver de l’espace politique à leurs pions ayant échoué aux élections, les deux églises aux travers le Cardinal Ambongo parrain de Cyrille Ebotoko et Monseigneur Bokondua parrain de Eale Bosela.

Malgré l’interdiction de l’autorité politico-administrative de la Ville de Kinshasa, qui du reste avait invité les organisateurs dans un échange, l’UDPS à travers son secrétaire Général Augustin Kabuya n’abdique de marcher contre le choix démocratique de Ronsard Malonda.
Cette guéguerre entre les princes des églises d’une part, le partenariat circonstanciel UDPS-LamuKa sous la couverture de l’UDPS Gilbert Kankonde, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur le Congo est au bord de l’éclatement juste pour de positionnement politique. Le Chef de l’Etat qui surprend tout le monde, annonce que la Constitution de la République n’est pas au- dessus du peuple puis prend son jet loué à 400 milles Euros à destination de la Belgique, dans une mission privée, laisse la direction et l’encadrement des manifestations entre les mains de son patron de la police. Cette dernière en toute impuissance, se voit donner l’ordre non pas de maintenir l’ordre public, plutôt d’accompagner les militants de l’UDPS dans cette opération dite « Boma député, tika policier ».

Pourtant, l’interdiction du Gouverneur de toutes les marches pour soutenir ou contester le choix de Ronsard Malonda est motivée par la décision de l’Etat sanitaire de la Ville de Kinshasa et la mesure interdisant le rassemblement de plus de 20 personnes. Gentiny Ngobila l’a fait savoir aux délégations de l’UDPS et Lamuka
Interdite par l’autorité politico-administrative de la Ville de Kinshasa, l’UDPS à travers Augustin Kabuya rejette et défie l’exécutif provincial à travers ses propos en ces termes : « Il a essayé un peu de nous explique comment c’est ne pas faisable par rapport à l’Etat d’urgence et nous aussi nous lui avons montré que la Constitution nous donne le pouvoir de s’exprimer à chaque moment quand ça ne va pas. Quel est le nœud du problème ? C’est la situation que nos amis veulent faire passer en force au niveau de l’Assemblée nationale avec le fameux dossier de Malonda ou au niveau de l’UDPS, au niveau de la population congolaise nous ne sommes pas du tout d’accord. C’est la raison que nous sommes engagés à marcher le 09 de ce mois. La Constitution parle de l’information. Nous avons informé le Gouverneur de la Ville. Comme, il est saisi. Le 09 nous allons marcher. C’est ce qui est plus important », a-t-il soutenu.

Cette nouvelle coalition de l’UDPS-Lamuka suscite déjà analyse sur le devenir de la coalition FCC-Cach. A en croire Augustin Kabuya, le FCC les a mené une vie difficile dans le passé, par des arrestations et tortures et ce malgré, ils ont coalisé. Avec Lamuka, cette coalition n’a jamais arrêté les militants de l’UDPS, la seule divergence, indique le Secrétaire Général de l’UDPS c’est le droit d’ainesse que ne reconnaissait pas Lamuka à l’UDPS.
Ceci explique cela que, tout est mis en marche par le patron du ministère de l’intérieur que le chaos règne dans ce pays à des fins de dissolution de l’Assemblée nationale.
C’est ici l’occasion de rappeler le devoir sacré des élus du peuple sous menace des militants du parti du Président de la République et de son ministre de l’intérieur, de faire valoir réellement leur droit de sanction vis-à-vis des ministres véreux qui incitent leurs militants à la désobéissance civique en cette période.

Bon gré malgré que le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde dans son communiqué invite toutes les Associations et Plates-formes politiques impliquées dans le projet de l’organisation d’une marche qu’elles compteraient organiser le jeudi 09 juillet courant, à constituer une délégation de deux personnes par organisation ou plate-forme pour participer à un échange avec lui à ce sujet, constitue du saupoudrage, de la diversion, de l’hypocrisie de ce locataire du bâtiment de la territoriale.

L’opinion se rappelle dans un passé récent lors des événements malheureux des membres de son parti qui ont violenté, pillé et saccagé, même envahit l’enceinte inviolable du Palais du Peuple, cet octogénaire n’a jamais dénoncé ni condamné ces actes ignobles. La récidive de leurs militants traduit la passivité de les contenir. En réalité, ils seraient poussés à régler des comptes aux animateurs de l’ancien régime avec lesquels ils sont en coalition

La Rédaction

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