Une tragédie a frappé la commune de Matete, à Kinshasa, ce samedi 4 octobre 2025. Cinq ouvriers chargés de curer les caniveaux ont perdu la vie, écrasés sous un bloc de béton qui s’est effondré au cours de leurs travaux. Un drame brutal, qui relance le débat sur la sécurité et la dignité des travailleurs congolais.
Selon les témoins, l’accident s’est produit en pleine matinée, alors que les victimes s’affairaient dans un caniveau profond. Le béton, visiblement fragilisé, s’est soudain détaché, ensevelissant les cinq ouvriers sous son poids. Les secours, arrivés en retard, n’ont pu que constater l’ampleur du désastre.
Les images, insoutenables, témoignent de la violence inouïe de l’effondrement. Mais au-delà du choc et de la douleur, l’émotion laisse place à la colère. Beaucoup s’interrogent : où étaient les mesures de sécurité ? Qui doit répondre de cette négligence ?
Dans la commune, la consternation est totale. « Ces hommes travaillaient pour rendre notre environnement plus propre. Ils méritaient protection et respect », a réagi un habitant, la voix chargée d’émotion.
Alors que Matete et Kinshasa pleurent leurs morts, les voix s’élèvent pour refuser que ces victimes soient réduites à une simple statistique. Cinq vies ont été fauchées, rappelant avec force que la sécurité au travail n’est pas un luxe, mais un droit fondamental.
Face à ce drame, plusieurs organisations de la société civile appellent les autorités à ouvrir une enquête indépendante pour établir les responsabilités et garantir de meilleures conditions de travail aux ouvriers engagés dans les travaux publics.
Ben kapuku










