Le marché Matete a été consumé par le feu ce dimanche 26 mai 2024 aux alentours de 19 heures. L’incident a ravagé deux pavillons de ce lieu de négoce, ainsi que l’école se trouvant dans le foyer situé derrière la maison communale.
Le sinistre, dont l’origine demeure inconnue, a plongé la communauté locale dans la consternation. Les flammes ont rapidement englouti les deux pavillons du marché, détruisant de nombreuses échoppes et marchandises. Les commerçants, pris de court par la vitesse de propagation de l’incendie, ont assisté impuissants à la destruction de leurs moyens de subsistance.
L’école Foyer, une institution éducative emblématique de la région, a également été gravement endommagée. De nombreuses salles de classe ont été touchées, perturbant ainsi l’éducation des nombreux enfants qui fréquentent cet établissement.
Malgré la proximité de la Maison municipale et d’autres infrastructures publiques telles que le parquet de grande instance de Kinshasa Matete et le commissariat de police, la réponse des services de secours a été jugée tardive. Ce n’est qu’après de longues heures que les pompiers ont réussi à maîtriser les flammes, laissant derrière eux un paysage de désolation.
« Nous ne savons pas encore l’origine de ce feu. J’étais sorti, et à mon retour, j’ai vu de loin un feu ici au marché. C’est très dur, car toutes les marchandises qui étaient ici sont calcinées. Les sapeurs-pompiers venus très tard ont tenté d’éteindre le feu mais n’ont pas réussi au regard de la gravité de la situation. L’État congolais est appelé à prendre les choses au sérieux pour redorer l’image du pays. Ailleurs, lorsqu’il y a un incendie, le service arrive rapidement sur place et le drame est évité », a commenté un notable de la municipalité.
Et d’ajouter : « Regarde maintenant, c’est tout ce que font nos mamans qui est parti. Elles sont pour la plupart des veuves, comment vont-elles continuer à prendre en charge leurs familles ? »
Les commerçants qui ont presque tout perdu, en appellent à l’intervention des autorités du pays, en vue des solutions idoines. Ils demandent aussi que certaines précautions soient prises pour éviter de tels drames dans l’avenir.
La rédaction
DRAME