L’eau est devenue une denrée rare dans la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central. La population en quête de cette liquide précieux fait des kilomètres à pied pour en trouver, dont l’objet de plusieurs cas de violences et des conflits.
Albert Mbelenge, membre du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) qui a fait part de cette situation à liberalinfo.net , annonce une série d’activités, afin de pousser les autorités à trouver des solutions à cette situation qui perdure depuis le mois de décembre dernier.
«Nous avons organisé une marche pour que la situation soit rétablie, vue que cette situation demeure depuis décembre qu’on est entrain de connaître cette situation. Actuellement la population souffre, elle fait des longues distances pour trouver de l’eau. Cela crée des problèmes, nous avons enregistré les cas des violences dans le milieu des jeunes filles, nous avons enregistré le problème des conflits, et cette situation ne peut peut pas demeurer dans ce sens, voilà pourquoi nous voulons réveiller la conscience des autorités », à t- il dit
À l’en croire, les dirigeants provinciaux de la société de distribution d’eau potable la regideso parlent d’une panne de générateur au niveau de l’usine de captage d’eau.
« selon les agents de la Regideso , direction provinciale, ils ont connu un problème du générateur au niveau de l’usine de captage . Mais c’est une situation que nous ne voulons pas entendre, pcq au moins de février on n’avait pas du courant , la SNEL avait connu le même problème , mais actuellement la SNEL est entrain de servir la population tant soit peut de l’électricité . Aujourd’hui la Regideso nous parle du même problème de générateur . Ça devient comme une habitude, à chaque fois les nouveaux dirigeants arrivent, la Regideso utilise les mêmes méthodes, c’est-à-dire, créer volontairement des pannes pour soutirer de l’argent auprès de l’autorité provinciale », a t- il dénoncé.
Faute de communication permanente entre cette entreprise de distribution d’eau potable et la population, la société civile locale compte lancer des activités de rue pour qu’une solution soit trouvée.
Solange Makwanya