RDC : Félix Tshisekedi, L’humanisme qui redonne espoir.

Arrivé à la magistrature suprême le 24 janvier 2019 à l’issue des élections du 30 décembre 2018, le fils héritier du sphinx de Limete, Félix-Antoine Tshisekedi avait promis à la face du monde d’accomplir, pour le peuple congolais, le testament politique qu’avait laissé feu son père,  » le peuple d’abord ».

Très proche de ses compatriotes, Fatshi recrée dans l’émotionnel Congolais, les vraies raisons de croire à l’avènement d’une société où il fait beau vivre.

Dans chacun de ses sorties, Félix Tshisekedi se sent interpeller par son peuple :  » papa alobaki, le peuple d’abord ! « .
Fils biologique et spirituel nourrit aux mamelles du « Tshisekedisme », il se trouve ainsi rappelé à son devoir, celui d’exécuter le testament de son défunt père, un leader charismatique que le peuple a accompagné avec détermination, jusqu’à sa dernière demeure.

Le peuple d’abord. L’espoir fait vivre dit-on !
De quoi s’agit-il ? D’un slogan démagogique ? D’un raccourci appelé à combler un vide idéologique ? Non, a répondu de son vivant le père de la démocratie congolaise. « Le peuple d’abord, avait-il déclaré lui-même, c’est le projet de société de l’UDPS »; un projet qui s’inscrit dans le droit fil de solidarisme dont il fut un ardent défenseur.

C’est le résumé d’une vie consacrée aux congolais, àson peuple; la réaffirmation d’un nationalisme vivace, et le rappel d’une foi inébranlable en tout ce qui touche à l’égalité des chances, aux libertés publiques et individuelles, à la solidarité nationale, à la démocratie et au progrès social.
C’est aussi une stratégie de combat qui permet de garder le cap, un rappel à l’ordre aux récalcitrants qui excellent dans les antivaleurs, un appel vivifiant pour la promotion des valeurs éthiques, et un projet de développement mental destiné à débarrasser le peuple de toute Peyret à l’émanciper pour qu’il puisse se prendre en charge.
Un cri du cœur et un projet. Un projet pour le Congo et pour les congolais qui sont censés naître égaux et avoir les mêmes chances dans la société.

Félix Tshisekedi, à l’UDPS comme aux affaires, croyait et croit à l’égalité des chances, celle d’assurer l’éducation.
Il croit en l’école, ce vivier, temple de l’apprentissage.
Promouuvoir une société solidaire, une manière d’assurer l’enseignement primaire gratuit pour tous, améliorer les conditions des enseignants, construire des infrastructures d’apprentissage et de donner au secteur de l’enseignement les moyens de mettre sur le marché, une jeunesse compétente. Il rêve également d’une société où chaque congolais s’acquitte de sa dette sociale envers ses parents, ses enseignants, sa communauté et sa nation. Une société où l’accès aux soins médicaux est garanti à tous, une société où l’accès à l’eau potable, à l’électricité et au logement font partie des droits fondamentaux.

Et même si aujourd’hui tous ces crédo tardent encore à toucher la vie de ses compatriotes qui, du reste, ont toujours cru à ce slogan « le peuple d’abord », Fatshi ne s’affiche pas comme un homme de peu de foi en ce qui concerne son rêve d’un Congo meilleur.

Visiblement, grâce à la coalition qui le lie avec son prédécesseur Joseph Kabila Kabange, il s’est lancé au front dans le but d’imprimer ses marques pour tenir aux promesses faites à ses compatriotes.
Preuve, en plus de tenir contre toute attente, à instaurer un état de droit où la justice sera totalement indépendante, il se montre toujours prêt à rehausser de sa présence  » physique  » si nécessaire pour venir en aide aux nécessiteux et partager la douleur qui frappe les uns et les autres. La famille du défunt Rossy Mukendi, celui du juge YANYI, tous les sinistrés et les accidentés sous son règne, pour ne citer que ceux-là, peuvent apporter chacun en ce qui le concerne un témoignage.

Toujours prêt à agir, le premier citoyen congolais, renvoi à son peuple, l’image d’un président hautement humain et aimant, un président qui sait s’approcher de sa population, tendre l’oreille et faire le nécessaire pour redonner, comme il peu, le sourire.

Une chose est sûre, l’histoire de la RDC retiendra de cet homme d’État, Félix-Antoine Tshisekedi, le souvenir d’un homme aussi grand politiquement, que doté d’un énorme cœur, toujours prêt à agir en ange de lumière.

Célestine Masudi

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