Réformes électorales : la CIME recadre Fayulu et Muzitu !.

Contrairement à la position prise par le Présidium de Lamuka sur les reformes électorales à opérer en République Démocratique du Congo pour les élections de 2023, qualifiant de Cavalière la démarche des confessions religieuses qui en appelle à la désignation des membres du bureau de la Commission électorale Nationale Indépendante ( CENI ), la commission d’intégrité et médiation électorale ( CIME ) , les invite plutôt à ne pas jeter la confusion sur la démarche des confessions religieuses , qui , selon la commission d’intégrité et médiation électorale, n’a aucun moment remis à cause la nécessité d’opérer des réformes électorales avant la désignation des nouveaux animateurs de la commission électorale Nationale Indépendante ( CENI ) et la tenue des prochaines élections.

La CIME rappelle à l’opinion tant nationale qu’internationale, qu’il y a une nette distinction entre la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Ceni et la loi électorale dont la réforme est plus complexe. , elle soutien la démarche faite par les confessions religieuses, celle qui consiste à demander à l’Assemblé Nationale de prioriser la réforme de loi organique dont le débat et l’adoption par les deux chambres prendront un temps relativement court.

Pour la commission d’intégrité et médiation électorale, la révision de la loi organique de la Ceni, permettra la mise en place dans les meilleurs délais d’une nouvelle commission électorale Nationale Indépendante, qui , du reste apportera des avis relatifs à la réforme de la Ceni.

Tout compte fait, la CIME appelle politiques et sociaux à plus de retenue et de responsabilité dans les débats démocratiques sur ces deux lois.

Foudre Ndjadi.

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