‎Les élus nationaux de la ville de Kinshasa haussent le ton face à la recrudescence inquiétante de l’insécurité qui mine la capitale congolaise. Réunis autour d’un constat alarmant, ils pointent du doigt l’impuissance des autorités à enrayer la spirale de la criminalité urbaine.
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‎Leur indignation s’est notamment cristallisée autour du braquage spectaculaire survenu en plein jour à l’agence Rawbank du rond-point Victoire. Des hommes armés y ont pris en otage clients et agents, semant la panique dans l’un des lieux les plus fréquentés de la capitale. Pour les députés, cet acte illustre la « déliquescence de l’autorité de l’État » et met en lumière l’échec de la politique sécuritaire actuelle.
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‎Les parlementaires dénoncent également la résurgence du phénomène Kuluna, désormais omniprésent dans toutes les communes, y compris à la Gombe, longtemps considérée comme un bastion de sécurité. Rues, marchés et artères embouteillées se transforment en zones de non-droit où vols, agressions et extorsions se multiplient.
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‎Autre sujet d’inquiétude : les exactions récurrentes attribuées à la milice Mobondo dans la commune de Maluku, auxquelles les autorités semblent opposer un silence coupable.
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‎Face à cette situation qu’ils qualifient de « chaotique », les députés nationaux de Kinshasa lancent un appel pressant au Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, aux responsables de la Police nationale congolaise (PNC) et aux autorités provinciales, afin qu’ils prennent des mesures urgentes de sécurisation, de réorganisation et de remobilisation des forces de l’ordre.
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‎« Kinshasa ne doit pas devenir une ville abandonnée à la peur et à la loi des bandits », avertissent-ils, exigeant un sursaut national pour restaurer l’ordre public et protéger les citoyens.
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‎Ben Kapuku