Ce lundi 27 juillet 2020, le Premier Vice-président du Sénat, Samy Badibanga Ntita a échangé dans son cabinet de travail au Palais du Peuple, avec la délégation de la Banque Africaine de Développement.
Conduite par Monsieur Kouassi Akoupo Donatien, Responsable Pays a.i Chargé de Programme Pays Principal de la Banque Africaine de Développement.
Au menu de leur échange, la question du développement de la République Démocratique du Congo dans les trois secteurs porteurs de vie, notamment dans les secteurs sécuritaire, de la réforme et des infrastructures.
Au sortir de l’audience lui accordé, Monsieur Kouassi Akoupo Donatien a livré à la Rédaction de LibéralInfo.net l’essentiel de l’échange avec l’honorable Premier vice-président de la Chambre des sages.
« Nous avons été reçus en audience par le Premier vice-président du Sénat pour discuter de développement. Vous savez que la Banque Africaine de Développement est une institution qui finance donc, le développement. Il y a des projets plus importants que le Premier Vice-président nous a exposés. Les projets qui touchent essentiellement trois secteurs : sécuritaire, réformes et développement des infrastructures », a-t-il livré.
Ceci pour dire, que dans leur échange, l’honorable Samy Badibanga s’imprégner de la méthode de financement de la Banque Africaine pour le Développement en ayant donné son accord de principe à collaborer avec la BAD.
« Il voulait voir comment la Banque peut appuyer ce programme là avec les autres partenaires. Il nous a donné son accord de principe. Nous sommes là et ça entre dans le cadre de nos interventions. Nous allons continuer la discussion avec l’honorable Premier vice-président pour voir exactement quel volet la banque pourra prendre. La BAD finance pas mal des projets ici. Ça ne sera que la continuité. Là ! Son Excellence nous a présenté globalement un projet qui va allez sur plusieurs années, à long terme qui va toucher à peu près 40 à 50 milliards de dollars », a indiqué le Responsable Pays a.i Chargé de Programme Pays Principal.
Donc, avec tous les partenaires, la Banque Africaine de Développement doit se mettre dans ce programme là pour voir quelle part pourra revenir à chaque partenaire. Mais, cela reste encore à déterminer, dit-il. « Ce que nous lui avons dit ce que, nous sommes partant pour ce type d’exercice ».
Ceci dit, la Banque Africaine de Développement n’a pas encore pour l’instant, le projet comme tel.
Cependant, a-t-il révélé, ces sont des projets qui touchent au développement du pays, qui touchent aux réformes économiques et financière ; les projets qui touchent à tout ce qui est sécuritaire et humanitaire. Voilà la raison pour laquelle, la BAD a besoin de tous les partenaires. Certains partenaires vont prendre la partie sécuritaire, et nous la partie réforme et d’autres la partie des infrastructures.
« Tout cela sera bien huilé ; il y aura une conférence qui sera faite pour qu’on puisse voir comment on mobilise les ressources et voir comment on met en œuvre ce grand programme là ! », a-t-il conclu son propos.
Pius Romain Rolland