Le ministère de la Justice a connu, ce mardi 30 septembre 2025 dans la. Matinée, une journée mouvementée. Des incidents ont éclaté devant le siège de cette institution à la Gombe, marqués par l’incendie de pneus, la coupure d’électricité et le blocage des accès, perturbant le fonctionnement normal du service public.
Selon plusieurs sources, derrière cette agitation se cacherait une contre-attaque de certains agents et complices, privés de leur « business » illégal lié au monnayage des documents administratifs. Ces pratiques frauduleuses, récemment suspendues, auraient poussé leurs auteurs à instrumentaliser le malaise social des agents lié au non-paiement des primes.
Face à cette crise, le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa, a affiché sa fermeté. Tout en instruisant l’ouverture d’une enquête pour identifier les instigateurs, il a tenu à distinguer les revendications légitimes des manœuvres orchestrées par « des individus sans qualité », déterminés à paralyser l’action de son département.
Le secrétaire général du ministère, Booto Lolimba, s’est également exprimé devant les agents. Reconnaissant l’existence d’un malaise lié aux arriérés de primes, il a néanmoins appelé à la retenue et à la responsabilité. « Est-ce dans ces conditions que nous devons travailler ? Pourquoi couper le courant ? Qu’est-ce que cela vient faire dans cette affaire ? » a-t-il lancé, dénonçant des méthodes de perturbation inacceptables.
Rappelant que le fonctionnaire de l’État est soumis à un code de conduite strict, il a averti : « Les responsabilités peuvent être administratives, pénales ou civiles. Mais je ne souhaite pas que l’on en arrive là. » Il a invité les agents à regagner leurs bureaux et à exprimer leurs préoccupations dans un cadre légal et transparent : « Demandez la parole et je vous l’accorderai. Ne vous laissez pas instrumentaliser. »
Malgré ces appels, la grogne persiste. Plusieurs agents affirment n’avoir pas touché leurs primes depuis plusieurs mois et réclament un règlement rapide.
Ben Kapuku







