CENI

CENI : l’élection des bourgmestres et leurs adjoints reportées faute de moyens financiers

Les élections des Conseillers urbains, bourgmestres et bourgmestres adjoints de la République démocratique du Congo, initialement prévues le 19 juin, sont reportées à une date ultérieure. L’annonce a été faite par la commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), dans un communiqué rendu public ce mercredi 13 juin 2024. Selon le document, ce report est consécutif aux contraintes d’ordre financier lié à l’organisation matérielle desdits scrutins. Des élections au niveau local n’ont plus été organisées en République Démocratique du Congo depuis plusieurs années. Le souhait des congolais est de voir le gouvernement financer la centrale Électorale , afin de permettre au pays d’avoir les élus locaux. Germain Coucou Diantama

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RDC/Haut-Uéle : Réparation des erreurs matérielles de la CENI en cours

Ce lundi 22 avril 2024 la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) vient de corriger une erreur du Député Jean Bakomito qui, au cours des élections du 20 décembre 2023 a subi une erreur matérielle de la centrale électorale. Regagnant sa place après environ 4 mois, il remplace le gouverneur Christophe Baseane Nangaa pour le motif évoqué ci-dessus par la CENI. De ce fait, certains députés nationaux que provinciaux qualifiés persona non grata, sont dans l’attente d’une correction dans un bref délai de la CENI pour la légitimité de leurs places respectives. Osée KADIMA

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RDC/Kinshasa : Confirmation par la CENI des élections du Gouverneur et Vice-gouverneur de la ville de Kinshasa

La Centrale électorale sanctionne les élections au Gouvernorat et Vice-gouvernorat en date du 22 avril dont les assises se tiendront ce 29 avril 2024. Cette annonce intervient après un léger report avec comme motif phare, la préparation effective et complète des processus électoraux par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). A la course de ces suffrages au Gouvernorat de la ville de Kinshasa, trente-et-un (31) candidats sont en palissade, représentant une panoplie de choix d’expériences et partis politiques. Pami les candidats figurent Adam Bombole (président du parti Ensemble Changeons le Congo  »ECCO », le plus âgé des candidats) ; Jean-Pierre Lisanga Bonganga (ancien ministre des Relations avec le Parlement) ; Daniel Bumba (soutenu par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social  »UDPS ») ; Vidiye Tshimanga (ancien conseiller spécial du Président Félix Tshisekedi) ; Diomi Ndongala (ex-ministre des Mines et ancien président de l’AS Vita Club). À côté de cela, il se présente aussi une figure plus jeune, Kevin Bolamba (32 ans) représentant la jeunesse. La campagne électorale se déroulera du 25 au 27 avril, laissant ainsi le temps aux candidats de présenter leurs programmes et visions pour le développement de la province. A posteriori, les élections seront suivies de la centralisation et de l’annonce des résultats provisoires par la Centrale Électorale. Osée KADIMA

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RDC : Sama Lukonde s’implique pour la mutualisation des opérations du recensement, identification de la population et enrôlement des électeurs

Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge,chef de l’exécutif central , a eu une séance de travail ce lundi 6 juin axé sur le suivi de la mutualisation des opérations du recensement, de l’identification de la population, et de l’enrôlement des électeurs à l’immeuble du gouvernement. Ont pris part à cette séance de travail selon les besoins, l’Institut national de la Statistique (INS), la Commission électorale nationale indépendante (CENI), et l’Office national d’Identification de la Population (ONIP) aux côtés des ministères de l’Intérieur, du Plan, du Budget, des Finances, et du Numérique. Présences justifiés pour faire le point avec le chef du Gouvernement Sama Lukonde Kyenge sur l’évolution de cette mutualisation et sur la question du cahier des charges commun ayant les mêmes règles de collecte, de stockage et de transmission des données pour qu’elles soient facilement utilisées par les autres administrations. Eberande KOLONGELE ministre du Numérique, a indiqué à la presse que le comité technique va commencer la semaine prochaine, le processus de validation dudit cahier des charges pour donner l’impulsion à toutes les autres étapes, au niveau de la CENI, de l’ONIP, et de toutes les autres administrations. Selon ses dires,« Le Gouvernement est dans une démarche cohérente pour récolter les données de nos concitoyens, qui seront utilisées à différents niveaux par différents services de l’État. Nous avons la CENI pour les opérations électorales, l’ONIP pour l’identification de la population, et l’INS pour les statistiques qui doivent être constituées. Le souci du Gouvernement aujourd’hui, était de faire le point sur l’évolution de cette mutualisation, savoir comment faire que le processus démarre déjà avec l’implication de tous les différents services. C’est pourquoi, la question du cahier des charges de la mutualisation a été mise devant par le Premier Ministre. Le cahier des charges commun doit définir les différentes spécifications techniques des données qui doivent être enregistrées au niveau de différents services de l’État, de telle sorte que ce cahier des charges précise les règles d’interopérabilité« , a-t-il expliqué. Il a également expliqué que l’avantage de cette mutualisation reste le gain du temps et l’économie des moyens. Au lieu que chaque service revienne chercher les mêmes informations auprès de chaque citoyen avec ses propres moyens, la mutualisation fait d’une pierre tous les coups et le trésor public fait des économies réelles. Gladys EBILE BOMBO

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Désignation du président de la CENI: « Ce n’est pas nous qui retardons les choses mais ceux qui manœuvrent pour faire en sorte que ce scrutin ne soit ni équitable, ni transparent, ni inclusif »

Alors que son parti a décliné sa responsabilité d’envoyer ses délégués à la Commission Nationale Indépendante (CENI), Moïse Katumbi Chapwe remet en cause les manoeuvres politiciennes qui viserait à retarder le processus électoral. « Ce n’est pas nous qui retardons les choses mais ceux qui manœuvrent pour faire en sorte que ce scrutin ne soit ni équitable, ni transparent, ni inclusif. Je parlais tout à l’heure de ligne rouge. La désignation du président et des autres membres de la Ceni en est une autre. Leur nomination doit être consensuelle et conforme à la loi. Ce qui signifie qu’il faut laisser les confessions religieuses travailler sans pression, menace, intimidation ou manipulation, et qu’il faut tenir compte du poids de chacun des partenaires au sein de la majorité. » A fait savoir Moise Katumbi ce vendredi dans une interview avec Jeuneafrique. Pour Moise Katumbi, la nouvelle de la CENI, ne la depotilise pas. « Je me rappelle très bien du discours du président disant qu’il allait le faire pour éviter les erreurs du passé. Cela m’avait encouragé, mais nous sommes en train de nous éloigner. Que l’on se rappelle 2006, 2011, 2018… Les mêmes causes produiront les mêmes effets en 2023. Le chairman Katumbi souhaite que si le président Tshisekedi gagne les prochaines élections à la régulière, tout le monde puisse le reconnaître et l’applaudir. Idem s’il s’agit de quelqu’un d’autre. Les chefs des 8 confessions religieuses chargés de désigner le nouveau président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) en RDC n’ont pas trouvé de consensus autour de la personnalité qui sera désignée à ce poste. Six des huit confessions reconnues par l’Etat ont déposé le nom de leur candidat, Denis Kadima. Les Eglises catholique et protestante estiment que c’est illégal et pointent que les pressions et menaces exercées remettent en cause son indépendance. L’opposition, et même une partie de la nouvelle majorité, ont décliné leurs responsabilités d’envoyer leurs délégués à cette CENI. Miguel Mpiutu

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Politique : La Dynamique pour la consolidation et le renforcement des acquis démocratiques dit non au dialogue extra-institutionnel

Il s’est crée à Kinshasa autour de neuf personnalités scientifiques, politiques et acteurs de la société civile et du monde économique, une « Dynamique pour la consolidation et le renforcement des acquis démocratiques ». Il est composé des personnalités ci-après : Les députés nationaux Solange Masumbuko, Modero Nsimba, Papy Kabwe Banza, André Tambwe, du Professeur Auguste Mampuya, de l’administrateur Jean-Jacques Bemba, des avocats Trésor Lungungu, Kitapindu Kanika et Blandine Gini. Devant un parterre d’invités et des médias locaux et internationaux, ce groupe a présenté son manifeste qui s’articule autour des axes ci-après: rejet d’un dialogue extra institutionnel, proposition d’une réforme holistique de l’Etat plutôt que d’une réformette de la CENI, non au glissement des échéances électorales de 2023, renouvellement accéléré du leadership de la CENI, appel à la coalition pour porter les réformes possibles… Alors que certaines voix se lèvent pour réclamer un dialogue pour les élections, les neuf personnalités rappellent que « l’échec des nombreuses assises organisées depuis 1961 en vue de juguler ces crises, sous diverses formes, dialogue, dialogues inclusifs, dialogues politiques, conférence nationale, concertations, colloques, forum ou négociations, se sont toujours terminées par un vil partage de pouvoir non installé sur des bases conceptuelles solides ». Ils affirment qu’organiser ce genre de rencontres « n’a jamais su identifier et extirper la racine du mal institutionnel congolais » et ces « tentatives seront vaines ». Ils déconseillent fermement donc l’idée d’un ènième dialogue extra-institutionnel et proposent la présente initiative à vocation citoyenne en vue de préserver les acquis démocratiques engrangés et les renforcer par des solutions substantielles partagées et bénéfiques à la République dans la durée. Pour une réforme holistique de l’Etat, reconnaissant qu’en dépit des contestations qui ont marqué chaque cycle électoral, « les avancées réalisées sur le chemin de la démocratie et du fonctionnement des institutions de la République sont bien réelles et qu’elles doivent être préservées, consolidées et renforcées », le groupe des neuf propose ainsi qu’il soit envisagé, « dans une vision holistique, des réformes substantielles englobant plusieurs éléments et de manière coordonnée et interdépendante qui doivent être introduites par étapes et de manière graduelle, mais qu’il faut d’ores et déjà concevoir et décider de manière consensuelle au sein de la coalition ». Concernant la CENI, la dynamique rappelle que « son leadership actuel est en dépassement de mandat depuis plus d’une année et elle est amputée de son Vice-président depuis près de deux ans. Elle n’a donc plus la légalité ni la légitimité d’engager l’institution électorale nationale ». « Il faut absolument éviter que le retard du choix et de l’entérinement des animateurs de la CENI ait un impact négatif sur les échéances de 2023, toute idée de glissement serait dès lors mal venue », affirment-ils. Robert Bolongo

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Elections : Désignation des membres à la CENI, les organisations féminines chez Mabunda

Ce lundi 10 Août 2020, les organisations féminines ont déposé en bonne et dû forme, le Procès verbal désignant trois femmes à la plénière de la Commission Electorale Nationale Independante, CENI en sigle. Ce, après s’être réunie dans la salle Marie Ange Lukiana, au Secrétariat général du ministère du Genre, Famille et Enfant, en Assemblée plénière élective des femmes de la société civile congolaise, en vue de procéder à la désignation de trois déléguées de la sous-composante des Organisations féminines de défense des Droits des femmes, conformément à la loi organique N°13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Ceni, qui dispose en son article 10, alinéa 2 :  » la société civile y est représentée par trois délégués issus respectivement des confessions religieuses, des organisations féminines de défense des droits des femmes, des organisations civiques et électorales« . La délégation conduite par Madame Rose LALA Biasima a déposé ledit procès-verbal à l’issue du vote de 46 organisations féminines sur le 48 qu’elle compte. Au terme du vote de 13 candidates, trois d’entr’elles ont été retenues, à savoir Joséphine Ngalula Kabeya de Fortem/Kinshasa qui a obtenu 18 voix; Tatiana Nguya Mazandu, du CIC ASBL du Katanga qui a obtenu 12 voix et Jeanne Nzuzi Nsamba de la CONAFED/Kinshasa, qui a obtenu 11 voix.Pour éviter toute contestation, le vote s’est déroulé en présence de 27 réseaux de défense des droits des femmes ; 8 organisations des femmes des confessions religieuses et de 5 observatrices, notamment Mesdames Élodie Tamuzinda, représentante sortante; Nana Kabuba; Fidelie Bisimwa; Collette Ilundu et Brigitte Tshibola et sous la présidence de Madame Rose LALA Biasima, présidente du bureau de la Commission Electorale. En sus, elles attendent du bureau de l’Assemblée nationale, la désignation, selon ses prérogatives d’une déléguée sur les trois lui proposer. Pius Romain Rolland

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Elections : Désignation de Ronsard Malonda successeur de Corneille Nangaa: » Avis de tempête entre l’Église catholique et les Églises de réveil »

A qui appartient cette pièce ? Interrogea le Christ aux pharisiens. Ces derniers lui répondirent à César.  » Rendez à César ce qui est à César, à Dieu c’est qui est à Dieu. La réponse du Christ résume toute la différence entre la vie politique et la vie religieuse. Curieusement, les pasteurs s’invitent dans l’arène politique impitoyable où l’éthique et la morale vont de paire suivant les intérêts de camp politique.Après désignation du successeur de Corneille Nangaa, les églises sont entrées dans une sorte de ring de boxe où les coups s’assaignent et les uppercuts défigurent les visages des uns des autres pasteurs.Six chefs de confessions religieuses, parmi lesquelles les églises de reveil, l’Église kimbanguiste et l’Église orthodoxe, ont appelé le peuple congolais, jeudi, dans une déclaration commune, , » à ne pas céder aux sollicitations apocalyptiques, à préserver la paix et à éviter les actions susceptibles de compromettre les avancées déjà enregistrées par la République Démocratique du Congo, 60 ans après l’acquisition de statut juridique d’un État indépendance et souverain ». La Patrie de Patrice Emery Lumumba n’a besoin ni de martyrs, ni d’un mouvement insurrectionnel », ont-ils dit, en réponse apparemment à une homélie très politique prononcée, mardi 30 juin, le jour même de la commémoration des 60 années d’indépendance par l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, au cours d’une messe en violation des mesures sanitaires édictées dans le Chef de l’Etat, notamment l’interdiction des cultes. Les six chefs d’églises rappellent  » qu’aucune confession religieuse n’est au-dessus de l’autre, encore moins au-dessus des institutions du pays et ne peut s’attribuer le monopole de parler au nom du peuple congolais ». Une sorte de réponse du berger à la bergère, contre la déclaration du prélat catholique affirmant que son Église et l’Église protestante représentaient 80 % de la population congolaise. Les mêmes chefs d’églises exhortent par ailleurs  » tous les responsables politiques et religieux à rendre effective la réconciliation nationale pour une paix véritable dans la justice et la vérité », qualifiant les propos du Cardinal Ambongo,  »d’incitation à la haine » et rappelant que  » le recours à la violence sous toutes ses formes violerait le pacte républicain conclu au Dialogue de Sun-City « . Enfin, ils dénoncent ce qu’ils qualifient d’évangile de croisade du haut de la chaire, poutant destinée à ploclamer l’amour et la paix ». Dans son homélie du 30 juin, le prélat avait ouvertement pris à partie le régime de coalition au pouvoir, avec le président Félix Antoine Tshisekedi, l’accusant d’être le fruit d’une fraude électorale. Il avait alors appelé à sa dissolution, tout en demandant au peuple  » de se tenir en ordre de marche pour trouver le chemin « . Puis Romain Rolland

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