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Sud-Kivu : Le FCC dit non au glissement

Toutes les provinces sont en effervescence ces derniers temps. Les marches sont organisées tant par l’UDPS, que par Lamuka et le FCC. Répondant au mot d’ordre de son Autorité morale, le Front Commun pour le Congo (FCC) a marché le mardi 04 août 2020 à Bukavu en soutien aux institutions de la République. Pour cette marche pacifique qui est partie de la place Mulamba jusqu’à chuter au gouvernorat de province, les manifestants ont lu leur mémorandum dans lequel ils disent voir les élections générales se tenir en 2023.« Cette marche est organisée pour soutenir les institutions de la République. Nous ne sommes pas pour le glissement. Nous voulons qu’il y ait élections en 2023 et qu’il n’y ait pas glissement », explique Midugo Valentin, Coordonnateur adjoint du FCC chargé des questions politiques. Ces propos sont partagés par le président du caucus du PPRD à Walungu Charles Kanyege : « Nous sommes les cadres du PPRD résidant à Walungu, tout naturellement on devait participer à cette marche organisée par le FCC dont le PPRD et le porte-étendard. Nous soutenons les institutions, la constitution et nous disons non au glissement pur tout mandat politique ».Disons que les membres du FCC attendent du chef de l’Etat la continuité de la coalition FCC-CACH et la fin de l’insécurité. « Nous avons marché pour soutenir la stabilité des institutions et bannir l’instabilité. Nous avons voulu appeler les compatriotes du Kivu à l’unité et à vouloir vivre ensemble. Nous attendons du chef de l’Etat la continuité de la coalition. Que nous puissions marcher main dans la main et conduire les Congolais vers le bonheur. Au niveau de la province, nous demandons l’implication du Gouverneur pour juguler l’insécurité », pense Jules Ngongo, un des manifestants. Soulignons que le gouverneur de province a reçu le memo du FCC Sud-Kivu et promet de le transmettre à qui de droit. Robert Bolongo

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30 JUIN 2020, EXTRAIT DE L’HOMÉLIE DU CARDINAL ARCHEVÊQUE DE KINSHASA

Nous savons très bien que la coalition CACH-FCC qui est au pouvoir depuis plus d’une année. Cette coalition sait très bien comment elle avait foulé au pied la volonté du peuple pour en arriver là. La coalition sait. Maintenant, ses membres le disent. Malgré tout, le peuple avait fini par se résigner et accepter le fait accompli. Un peu comme dans le récit de Jacob qui avait volé la bénédiction destinée à son frère aîné Esaü (cf. Gn 27), le peuple espérait que du mal originel pouvait sortir un bien. Malheureusement, le constat est là. Il n’y a de coalition au pouvoir que de nom. De part et d’autre, c’est le désamour, le cœur n’est plus à l’ouvrage. Au lieu de travailler ensemble autour d’un programme commun de gouvernement, les Coalisés ne se font plus confiance. Ils ont développé un rapport dangereux de rivalité qui risque d’entraîner tout le pays dans le chaos définitif. Pendant ce temps, l’action gouvernementale est complètement paralysée et le service légitime à rendre à la population est sacrifiée. Le peuple est abandonné. En définitive, la coalition au pouvoir a perdu sa raison d’être. Elle devrait normalement disparaître. C’est de la responsabilité de ceux qui se sont coalisés, le Président et le Président sortant, de faire éclater cette coalition qui conditionne le développement de notre pays. Et aussi longtemps que cette coalition sera là, il n’y a rien à espérer de nos Gouvernants. C’est inacceptable. Nous dénonçons les velléités actuelles, surtout de la Majorité parlementaire actuelle, qui tendent à remettre en question les espoirs de la population pour un pouvoir judiciaire réellement indépendant et au service du pays, et non des individus, et aussi pour une CENI au-dessus de tout soupçon. Sur ces deux points : la position de l’Eglise Catholique est claire. 1) Autour de la question de la CENI, nous notons de la part de la Présidente de l’Assemblée Nationale une attitude de mépris vis-à-vis de l’Eglise Catholique, de l’Eglise Protestante et de la population congolaise. Ces deux Eglises qui représentent plus de 80% de la population congolaise ont dit non à la nomination d’un personnage qui a déjà fait ses preuves dans les fraudes électorale. Malgré le non de ces deux Eglises, Madame la Présidente continue tranquillement à faire croire au peuple les Confessions religieuses se sont réunies pour signer un document pour la candidature de ce Monsieur qui était le cerveau-moteur du système Naanga. Nous n’en voulons pas. 2) La deuxième preuve du mépris que l’Assemblée Nationale a pour le peuple, c’est par rapport à ces trois lois Minaku-Sakata. Le peuple n’en veut pas. L’Eglise Catholique, l’Eglise protestante, les Associations Civiles se sont prononcées massivement contre ces lois qui ne visent qu’à protéger ceux qui se sentent coupables. Et là, nous notons aussi une attitude de mépris, d’arrogance qui a caractérisé l’ancien système. Nous ne l’acceptons pas. Dès lors, et à l’occasion de la célébration de l’indépendance de notre pays, je lance cet appel à l’ensemble de notre peuple, de notre population, à la Société Civile, à l’Eglise Catholique qui est déjà à l’ordre de marche, à l’Eglise Protestante à s’élever, à redresser le front pour faire barrage à ces velléités qui n’ont comme unique objectif que de protéger les intérêts partisans de ceux qui ne veulent pas d’une justice juste. Les jours à venir seront difficiles. Et je tiens ici à demander au peuple de se tenir en ordre de marche. Lorsque le moment viendra, lorsqu’ils s’obtiendront à faire passer ces lois et ce personnage à la tête de la CENI, il faudra qu’il nous trouve sur leur chemin. On ne peut pas continuer, après 60 ans de l’indépendance du pays, à gouverner par défi, par mépris du peuple, par mépris de l’Eglise Catholique et de l’Eglise Protestante.

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Violation intempestive de la Constitution : Henri Thomas Lokondo invite le FCC et le Cash à la requalification de la coalition

Plus prolifique à l’Assemblée nationale, il n’y en a pas plus Henri Thomas Lokondo, dont ses interventions mettent tous les élus nationaux d’accord. Son passage à la chambre des sagesses le fait distinguer des autres élus nationaux.En parfaite analyste, observateur et acteur politique actif, l’élu de Mbandaka examine les évènements malheureux qui se sont déroulés dernièrement et fait une projection pour la suite de la vie politique.Dans un élément sonore qu’il a daigné nous parvenir, le député national Henri Thomas Lokondo examine la question de la coalition entre le Front Commun pour le Congo et le Cap pour le Changement. Laquelle coalition doit être requalifiée « d’autant plus que les gens ne s’entendent plus, ne s’aiment plus et s’observent comme des chiens de faïences et les actions politiques sont critiquées », a dit-il déclaré. D’ajouter que lorsqu’il s’agit de la cohabitation, il n’y aura de vainqueur ni de vaincu. Au cas où la coalition volait en éclat, la République sera gérée suivant la Constitution, c’est à dire le gouvernement sera formé par la majorité parlementaire (Ndlr Joseph Kabila) et cette majorité va travailler pour le peuple, a renchéri l’honorable Henri Thomas Lokondo S’agissant de l’interpellation du vice-premier ministre et ministre de la Justice, Henri Thomas Lokondo Yoka se dit surpris de la précipitation avec laquelle le procureur s’est saisi du dossier.  » Lorsque j’ai appris l’arrestation du Vice-premier Ministre, ministre par le Procureur Général près la Cour de Cassation, j’ai été étonné pour la raison de faux et usage de faux en écriture écriture. La question fondamentale que je me suis posé et celle de savoir est ce y-avait-il une opportunité absolue pour que le Procureur encleche cette procédureD’ajouter qu’Il en droit, cette notion de l’opportunité de poursuites est aussi élémentaire. Ayant pris connaissance du communiqué du Premier ministre qui affirme que ce document n’est pas un faux, l’honorable Henri Thomas Lokondo souligne que ce communiqué met le procureur en difficulté énorme pour confirmer l’accusation. D’où, son étonnement et son affirmation egalement que le procureur s’est précipité de qualifier cette infraction de flagrante pour un fait qui devait être examiné au niveau interne. Par ailleurs, Henri Thomas Lokondo a soutenu la réaction du premier ministre Sylvestre Ilunkamba qui, dit-il, était tout a fait normale pour tout Chef du gouvernement.  » On n’arrête pas un ministre en fonction n’importe comment. C’est de la jungle ça, a-t-il précisé. Abordant la question des propositions de lois de ses camarades députés Aubin Minaku et Garry Sakata qui ont conduit aux manifestations de colères, Henry Thomas Lokondo a déclaré que « lors de la fixation des débats en plénière l’opinon se rendra compte qu’on avait ameuté le monde pour rien». Au finish, il fait remarquer qu’il était du devoir du Chef de l’État conformément à l’article 69 de la constitution, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions de convoquer une réunion interinstitutionnelle afin d’asseoir toutes les divergences, en plus de requalification de cette coalition qui bat de l’aile. Pius Romain Rolland

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