Éducation : Oui à la reprise des activités scolaires et universitaires, oui au respect des gestes barrières.
Le Président de la République a déclaré le 21 juillet dernier la fin de l’état d’urgence sanitaire proclamé par l’ordonnance n° 20/014 du 24 Mars 2020 pour faire face à l’épidémie de la COVID-19. L’une des conséquences de cette décision est la levée de la mesure de fermeture temporaire sur toute l’étendue du territoire national des écoles, des universités, des instituts supérieurs officiels et privés, d’abord pour les classes terminales. A quelques jours de la reprise des enseignements au sein des établissements scolaires et universitaires, le Président de la République a rappelé et a insisté auprès des membres du Gouvernement, en particulier des ministres sectoriels pour qu’ils veillent à la mise en place et au respect scrupuleux du dispositif anti-Covid-19 au sein de tous les établissements concernés. Il y va de la santé de nos enfants et de notre jeunesse. Car la Covid-19 n’est pas derrière nous, elle est encore avec et parmi nous. C’est pourquoi il a demandé à tous les responsables des établissements scolaires et universitaires d’observer et de faire observer strictement les mesures barrières reprises ci-dessous à l’entrée et à la sortie des écoles et des universités : la mise en place des dispositifs de contrôle à chaque entrée impliquant la prise de température, le lavage des mains et/ou l’application des gels hydroalcooliques ; le port correct et obligatoire des masques dans les salles de classe et autres espaces publics au sein desdits établissements ; le respect de la distanciation physique entre élèves et étudiants dans les salles de classe ou de cours et les autres lieux destinés aux activités scolaires et universitaires ; la décontamination et la désinfection régulières des locaux consacrés aux activités scolaires ou académiques. Disons que les ministres sectoriels doivent organiser des contrôles pour s’assurer du respect de ce dispositif au sein des écoles et universités et entrevoir des sanctions en cas de non-respect. Ils doivent également toutes affaires cessantes prendre langue avec les différents syndicats des enseignants et professeurs pour harmoniser les modalités de cette reprise des cours. Robert Bolongo