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RDC – IGF: Le PCA, le DG et 2 directeurs provinciaux de l’INPP mis à nu

Près de 2 ans après un contrôle de la gestion de de l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), l’Inspection Générale de Finances a tiré ses conclusions au travers d’une correspondance adressée, jeudi 29 juillet à la ministre d’État, chargé d’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, Claudine Ndusi. Au travers de ce document transmis copie notamment au chef de l’État Félix Tshisekedi et au premier ministre Sama Lukonde, l’IGF annonce une gravité de la gestion à l’INPP. Dans ce rapport, cette organisation chapeautée par Jules Alingete cite le PCA, le DG, les directeurs Haut-Katanga et Lualaba de l’INPP d’avoir privatisé cet établissement public. « Vu la gravité de la mégestion et des documents constatés à charge du Président du Conseil d’Administration, du Directeur Général ainsi que des Directeurs provinciaux du Haut-Katanga et de Lualaba, je sollicite de votre autorité des mesures conservatoires afin de stopper la prédation dont est victime cet établissement public« . Peut-on lire dans ce document. Depuis l’avènement du président Tshisekedi à la tête du pays, l’IGF est à pied d’oeuvre pour traquer les detourebuers de deniers publics. Les fonds du parc agroalimentaire de Bukangalonzo ont fait notamment l’objet de ses missions précédentes. Miguel Mpiutu

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Flash : le DG Patrick Umba Banza acheminé au CPRK

Invité au Parquet Général près Kinshasa/Matata hier lundi 07 septembre, le Directeur Général de la Société Congolaise des Postes et Télécommunications, Patrick Umba Banza vient d’être acheminé ce mardi au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa, CPRK en sigle, ex Prison centrale. Les motifs de son arrestation n’ont pas été dévoilés. Sinon, des sources crédibles nous renseignent qu’il y a la main noire de ses prédécesseurs et un groupe des syndicalistes instrumentalisés non content des réalisations et réformes apportées à la Société Congolaise des Postes et Télécommunications. Pius Romain Rolland

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RDC : Le conseil des ministres pour l’annulation des exonérations et allègements illégales.

M. Jules Alingete, Inspecteur général des finances, chef de serviceParla nt des résultats préliminaires de l’examen des exonérations fiscales, non-fiscales et douanières, le Président de la République a porté à la connaissance des membres du Conseil que les résultats préliminaires de l’examen des exonérations fiscales, non-fiscales et douanières réalisées par l’Inspection Générale des Finances révèlent que certaines des exonérations et des allègements fiscaux, quoique prévus par la loi, ont été octroyés en violation de la règlementation en vigueur. Aussi, à l’initiative du Président de la République, le Conseil des Ministres a condamné de telles pratiques et a enjoint aux Ministres concernés d’annuler sans délai, toutes exonérations et allègements fiscaux en cas de violation de la loi, notamment ceux octroyés par voie de simple lettre ou en l’absence d’arrêté interministériel intervenu dans le respect de la procédure légale. Enfin, le Conseil des Ministres a exigé un rapport circonstancié à soumettre au Conseil des Ministres quant à ce. L’IGF condamne toute manipulation des syndicalistes des régies financières.L’inspection générale des finances relève une tentative dangereuse de manipulations des syndicalistes des Régies financières par certaines autorités pour discréditer la mission d’encadrement des Régies financières par l’IGF, indique un communiqué parvenu au Libéral. Selon ce texte, l’IGF relève que ce sont ces mêmes autorités qui sont épinglées comme de grands déstabilisateurs des finances publiques et aussi de la paupérisation des agents des Régies leur privant parfois de leurs droits légitimes.L’IGF indique que les recettes publiques ont sensiblement augmenté les mois de juillet 2020 et d’août 2020 dans les Régies, comparativement au mois de juin 2020, depuis son intervention en début juillet 2020.A titre d’exemple, la DGI a fait des recettes de CDF 185.302.401.492 encaissées au compte général de l’Etat en juin 2020, avant l’intervention de l’IGF et de CDF 343.604.475.553 au mois de juillet 2020 avec l’intervention de l’IGF. Quant à la DGDA, elle a réalisé 140.431.248.075 CDF en juin et 173.410.288.390 CDF pour juillet 2020. Les recettes du mois d’août sont encore en hausse et les effets de la Covid-19 craints par la congolaise ne sont pas perceptibles. L’IGF demande aux syndicalistes des Régies ne pas céder aux manipulations par leurs bourreaux et de faire confiance au Chef de l’État qui a décidé de la mission d’encadrement des Régies par l’IGF. Robert Bolongo

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Devant la FEC : L’IGF note près de 1.326 exonérations, d’une valeur de 5 milliards de dollars Us par an

M. Jules Alingete, Inspecteur général des finances, chef de service, a été invité à une matinée d’échanges avec les hommes d’affaires au siège de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), ce mercredi 05 août 2020. Lors de son mot de circonstance, le Secrétaire général de la FEC a félicité la nomination de Jules Alingete qu’il a qualifiée de couronnement des efforts bien mérités. Il a aussi demandé à l’IGF d’éclairer les hommes d’affaires sur la contre-vérification, le contrôle actuel des exonérations et les compensations.Pour sa part, l’IGF Alingete a rassuré les opérateurs économiques de sa détermination à œuvrer pour rétablir la confiance entre les deux parties. Il a exprimé sa volonté de ne pas faire de la contre vérification une tâche principale de l’IGF. L’inspecteur général Jules a promis de désengager l’IGF de la contre vérification généralisée et systématique pour se déployer massivement vers le contrôle de l’exécution du budget de l’Etat, des entreprises du portefeuille de l’Etat, des services publics, des établissements publics, des provinces sans oublier un encadrement efficace des régies financières. Il a estimé que l’IGF pourra, dans les cas extrêmes où les intérêts du trésor public sont en mal, intervenir en contre-vérification, mais dans le respect des lois et règlements de la République et en veillant à préserver l’harmonie avec le monde des affaires.L’IGF a fait état de la situation de près de 1.326 exonérations qui causent actuellement un manque à gagner au trésor public estimé à près de 5 milliards de dollars Us par an, et de l’existence des cas fantaisistes qui doivent faire l’objet d’annulation. Pour ce qui concerne la compensation, l’IGF estime que ce mode de paiement est interdit par les lois de la République et, est source de beaucoup d’abus.Et de souligner que les autorités gouvernementales ont été abusées dans leur bonne foi par certains compatriotes bénéficiaires de ce mode de paiement. Déjà à l’arrivée de l’actuel gouvernement, un stock de plus de 600 millions de compensation existait. Les deux parties se sont félicitées de ces échanges et ont souhaité les maintenir pour éviter des incompréhensions inutiles. Robert Bolongo

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