Moïse KATUMBI

Enjeux de l’heure: Moïse Katumbi quitte officiellement Union Sacrée et annonce sa candidature à la présidentielle de 2023

Le patron du parti politique Ensemble pour la République Moïse Katumbi Chapwe sur France 24 et RFI a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle en 2023 en République démocratique du Congo. Aussi annoncé de quitter officiellement l’union sacrée de la Nation. Une plate forme politique qui soutien et accompagne les actions du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi. Moïse Katumbi souligne par ailleurs que sa candidature sera sanctionné par un congrès de son parti le lundi 19 décembre prochain à Lubumbashi dans le Haut Katanga. Après avoir été invalidé en 2018 pour son exil ,l’homme d’affaire et ancien Gouverneur du Katanga sera ainsi face à plusieurs figures emblématiques de la Rdc aux élections de 2023. Notamment à Félix Antoine Tshisekedi qui vise un second mandat à la magistrature suprême,Martin Fayulu candidat malheureux en 2018, Matata Ponyo, Franck Diongo, évidemment Jean-Marc Kabund la liste n’est pas exhaustive.On retiendra de lui la gestion du Grand Katanga et son intérêt depuis l’ancien régime de sauver la RDC des situations chaotiques. GEB

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Elections : Le groupe de 13 Parlementaires a échangé avec Moïse KATUMBI Chapwe.

Pendant plus de 2 h 30 ce Jeudi 27 août courant, la délégation venue de Kinshasa s’est entretenue avec Moïse Katumbi Chapwe, opposant congolais et président de Ensemble pour la République, dans sa ferme de Kasobwe. Il ressort que cette séance de travail était très enrichissante, très fructueuse.Comme on a fait avec les autres, nous lui avons présenté notre cahier de charge; il a réagi positivement sur l’ensemble des problèmes qui sont contenus, il nous a encouragé parce qu’il a trouvé que c’était salutaire non seulement pour les politiques, les candidats, les institutions, mais aussi pour l’ensemble du peuple,a déclaré l’Honorable Henri Thomas Lokondo Yoka. Quelques conseils ont été prodigués au Groupe de 13 et le Gouverneur honoraire du Katanga Moïse Katumbi Président de Ensemble pour la République une des forces politiques de la RDC, a promis de mettre à la disposition du groupe de 13, ses experts pour un accompagnement sur le travail de requalification des réformes qu’ils comptent faire sur la loi électorale. Après l’étape du Haut-Katanga, le Groupe de 13 estime mettre fin à leur contact, sinon ils restent ouverts à tous ceux auprès de qui ils ont sollicité des audiences, comme ils l’ont fait avec le Président de la République, le Premier Ministre, les chefs religieux et auprès de la société civile. A cette étape de l’évolution des choses, Henri Thomas Lokondo estime que depuis qu’ils ont commencé les contacts, 80% des personnalités rencontrées pensent que le Groupe de 13 est sur la bonne voie. S’agissant de la question qui revient souvent sur le mandat, Henri Thomas Lokondo fait savoir que : le pire sourd que celui ne veut entendre, que toutes ces démarches vont atterir au Parlement où le débat citoyen sera engagé autour de leur cahier de charge qui du reste, n’est pas une parole d’évangile, précise le député Henri Thomas Lokondo.De renchérir que le grand problème que la République Démocratique du Congo a toujours connu est celui de la gestion des questions électorales notamment la gestion pré-électorale, électorale et post-électorale. Ceci dit, le Groupe de 13 attend toujours être reçu en formel par le FCC comme plate-forme politique, sinon en informel, plusieurs cadres du Front Commun pour le Congo encouragent eux aussi la démarche de leurs compatriotes. A la fin de leur contact en formel tout comme en informel, un rapport sera élaboré, puis déposé à Présidence de la République comme première institution ainsi qu’auprès des personnalités et inst6qui les avaient reçus . Pius Romain Rolland.

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MESSAGE DE MOÏSE KATUMBI CHAPWE, PRÉSIDENT DE ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE, AU FORUM DE HAUT NIVEAU POUR UN CONSENSUS SUR LA RÉFORME ÉLECTORALE ORGANISÉ A KINSHASA, LE 24/08/2020

Mesdames et Messieurs les parlementaires et chers collègues,Messieurs les représentants des missions diplomatiques,Madame et Messieurs les délégués des partis politiques,Messieurs les représentants des confessions religieuses,Messieurs les délégués de la société civile ; Distingués invités, à vos titres et qualités respectifs. Mon parti, ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE et moi-même saluons chaleureusement l’organisation de ce forum de haut niveau en vue de dégager un consensus au sein de la classe politique sur la réforme électorale en République Démocratique du Congo. Nous saluons aussi le soutien constant des partenaires extérieurs au Peuple congolais dans sa lutte pour la démocratie, l’État de droit et la bonne gouvernance au Congo, y compris aujourd’hui dans la recherche d’un consensus pour des élections apaisées, inclusives et crédibles. A tous ceux qui ont contribué à l’organisation de ce forum, j’exprime nos félicitations les plus sincères. Distingués invités, Face aux dynamiques sociopolitiques inhérentes à la vie des nations et aux mutations incessantes qu’elles imposent, aucun pays au monde ne peut se faire l’économie des réformes institutionnelles au risque de se condamner au déclin, sinon à la disparition à terme. Pour nous, la RDC n’en finira pas sitôt avec les réformes structurelles. Bien au contraire, elle doit les poursuivre afin de reconstruire son État déliquescent, de se doter d’une économie prospère et de consolider sa démocratie en gestation. S’agissant particulièrement des élections, il importe de souligner que la tenue régulière des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles est une des composantes essentielles du régime démocratique, d’une part, et la qualité des élections détermine inévitablement celle de la gouvernance d’un État, d’autre part. Les élections chaotiques ouvrent la voie au cercle vicieux des crises politiques qui déstabilisent beaucoup d’États en Afrique et bloquent leur développement. A cet égard, l’histoire récente de notre pays et la crise postélectorale actuelle au Mali doivent inciter les dirigeants politiques que nous sommes à une plus grande prise de conscience de ce danger et à une réflexion plus approfondie. La réforme de notre système électoral est devenue, par conséquent, une nécessité et une urgence nationale incontournable afin de consolider la paix civile, l’unité nationale et la stabilité des institutions de la République, de rétablir la confiance de notre Peuple en elles et de conférer aux élus de 2023 une légitimité immaculée. Distingués invités, 60 ans durant, les Congolais se sont battus pour l’instauration d’un régime démocratique, de l’État de droit et de la bonne gouvernance dans leur pays afin de protéger leurs libertés et droits fondamentaux et de se procurer le bien-être social. Des sacrifices énormes ont été consentis et beaucoup de nos compatriotes ont perdu leurs vies pour cela. Ces 5 dernières années, notre Peuple n’a cessé de revendiquer, par des marches pacifiques, souvent réprimées dans le sang, la tenue d’élections transparentes et crédibles en vue de se choisir librement ses dirigeants à tous les niveaux du pouvoir d’État. Personne de sérieux et d’objectif ne peut soutenir que les cycles électoraux de 2006, 2011 et 2018, émaillés des exclusions arbitraires, des irrégularités, des tripatouillages et des violences atroces, ont permis de satisfaire ces revendications et d’engager sensiblement la RDC dans la voie du progrès. Loin s’en faut et beaucoup reste encore à améliorer. Nul n’a le droit de mépriser ce combat héroïque de notre Peuple en tournant en dérision ses sacrifices et en crachant sur la mémoire de nos martyrs de la liberté et de la démocratie. Aussi, avons-nous le devoir de poursuivre e combat jusqu’à la victoire finale. A cette fin, il est impérieux de répondre notamment aux questions suivantes : quels mécanismes instituer pour une Commission Électorale Nationale, véritablement Indépendante et impartiale, et qu’elle cesse d’être perçue comme un champ de bataille pour la conservation ou la conquête du pouvoir notamment par la corruption et la fraude ? qui est éligible à la CENI ? comment faire pour que ne se reproduisent plus jamais les exclusions arbitraires comme celles de 2018, exclusions qui, souvent, conduisent à la violence ? comment mettre fin aux abus des pouvoirs et des biens de l’État auxquels se livrent impunément les autorités publiques à des fins électorales ? comment garantir mieux l’égalité des chances à tous les compétiteurs électoraux ? comment garantir un financement suffisant et régulier des élections, surtout en ces temps de la pandémie de covid-19 qui appellent une allocation plus judicieuse des ressources publiques ? comment assurer la transparence de la gestion des ressources de la CENI et la redevabilité de ses dirigeants ? comment assurer la transparence , l’inclusivité et la crédibilité des élections ? quel mode de scrutin pour protéger l’intégrité du vote et donner au choix du Peuple sa portée politique réelle ? comment fiabiliser les résultats électoraux ? quelle justice électorale pour une démocratie apaisée en RDC ? Pour nous, ENSEMBLE POUR LA RÉPUBLIQUE, dans le contexte de notre pays, on ne peut répondre efficacement à ces interrogations et aux demandes politiques pressantes de notre peuple que par une approche consensuelle qui, au- delà du cadre institutionnel, intègre les propositions des acteurs politiques et sociaux, institutionnels et non institutionnels surtout sur une matière d’importance nationale comme l’organisation des élections. Au demeurant, les élections concernent tellement tous les Congolais que pour en laisser le débat aux seuls décideurs institutionnels. En tous cas, dans une République démocratique, l’appropriation des politiques publiques par le plus grand nombre des citoyens est le gage certain d’efficacité et de réussite. Distingués invités, Ce Forum ne fera date que si : premièrement, chaque participant transcende les limites étroites des familles politiques pour ne servir que la cause nationale ; deuxièmement, ses recommandations rencontrent la revendication de changement démocratique exprimée largement par les Congolais et apporte une valeur ajoutée réelle à l’organisation des élections dans notre pays; troisièmement, les parties prenantes s’engagent sincèrement à faire aboutir ces recommandations au sein des institutions de la République et à les mettre en pratique au quotidien. En effet, il n’y pas en RDC un déficit de bonnes intelligences pour proposer des ajustements pertinents du système électoral. Bien au contraire, il y en a trop plein. Ce qui a souvent fait défaut au Congo, c’est la bonne foi

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DÉCLARATION 60ème ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE

Demain, nous commémorons l’anniversaire de l’avènement de notre pays à sa souveraineté nationale et internationale. Soixante ans après cette date historique du 30 juin 1960, nous rendons hommage aux martyrs et pères de l’indépendance, d’heureuse mémoire, qui avaient rempli leur devoir patriotique, au prix souvent de leur sang, et qui nous ont légué la charge d’écrire l’histoire de notre pays. Nous devons aussi saluer le concours des autres peuples du monde, en Afrique comme en Occident, qui ont eu à soutenir cet élan en privilégiant le principe qui veut que chaque peuple ait droit à son autodétermination. Que pouvons-nous dire de l’état de la Nation aujourd’hui à ces pères fondateurs ? Force est de constater, malheureusement, que la marche du pays se fait avec beaucoup de soubresauts et que l’élan de développement s’est complètement estompé depuis des lustres en raison de l’immobilisme de nos dirigeants. Le bilan global est largement négatif et il traduit les effets pervers de la mauvaise gouvernance et de la politisation à outrance de tous les secteurs de la vie nationale. La plupart des gouvernements qui se sont succédés ont érigé comme mode de gestion de la chose publique, la corruption, le clientélisme, le népotisme, le tribalisme… Il n’y a pas un seul secteur de la vie nationale où nous, Congolais, trouvons dans l’action publique et les résultats obtenus une seule raison d’être fiers de nos dirigeants. L’intégrité territoriale, la paix civile et la stabilité des Institutions de la République sont menacées de toutes parts, l’insécurité persiste et s’accroît. Le sang des innocents ne cesse de couler abondamment et gratuitement du fait des combines et des bandes armées à la solde de quelques individus et groupuscules sans foi ni loi. Bien plus, nous relevons une insuffisance et un délabrement pénalisants des infrastructures de base, une pauvreté endémique, un chômage généralisé, un système éducatif obsolète, un secteur de la santé publique en décrépitude, une production locale quasi inexistante, une économie totalement extravertie et une administration publique archaïque et démotivée. Tous les indicateurs majeurs de développement sont au rouge. C’est ainsi que notre pays est classé au rang des Etats faillis et parias sur l’échiquier mondial malgré ses immenses ressources naturelles.Notre système éducatif est une industrie de production de chômeurs qui augmentent chaque jour la masse des jeunes désœuvrés dont le sort ne préoccupe que très peu les dirigeants. Notre jeunesse si dynamique et talentueuse est sacrifiée. Faute d’avenir, des milliers de jeunes n’ont désormais comme seul espoir que de se tourner vers des travaux peu valorisants ou alors de quitter le pays. Cette situation est insupportable. Et comme si cela ne suffisait pas, nous voici en plus frappés par la pandémie du coronavirus, qui est certes mondiale, dont les victimes se font de plus en plus nombreuses sous l’œil impuissant des autorités politiques et sanitaires qui, malgré la volonté, peinent à mettre en place une politique de riposte cohérente, efficace et adaptée.Nous stigmatisons l’égoïsme et la médiocrité d’une certaine classe politique qui ne se préoccupe pas de la misère du peuple mais qui oeuvre constamment à confisquer les richesses collectives et à privatiser la gestion du pays à son profit. L’appartenance à certains partis politiques et le degré de soumission partisane priment sur l’expertise, l’expérience et la compétence. Il est temps de mettre fin à cette mauvaise politique, destructive, qui a plongé l’administration publique, les entreprises du portefeuille, les régies financières et les services ainsi que les établissements publics en faillite. Faute des moyens, les services de défense et de sécurité éprouvent d’énormes difficultés à jouer pleinement leur rôle.Et c’est dans ce tableau sombre et préoccupant qu’une des familles politiques au pouvoir prend subitement des initiatives législatives provocatrices pour défier notre peuple. Seule une soif insatiablede pouvoir pour le pouvoir peut justifier une telle attitude. Ces derniers temps, nous entendons le peuple élever la voix, en ce qui concerne les propositions de lois controversées sur le Conseil Supérieur de la Magistrature. Solidaires de tous ceux qui dénoncent cette imposture, nous saluons le courage et la lucidité du peuple congolais qui, partout à travers le pays vient d’exprimer sans équivoque un non catégorique aux trois propositions de lois inconstitutionnelles que veulent lui imposer ceux qui, depuis plus d’une décennie, s’emploient à le maintenir en otage. Nous demandons aux forces vives de la Nation de continuer à se maintenir en alerte et à se tenir prêtes à répondre au mot d’ordre de mobilisation générale en vue de se prendre en charge si lesdites propositions de lois ne sont pas retirées. Soixante années de misère et de désillusions sont amplement suffisantes pour nous motiver à nous battre davantage en vue de l’instauration d’un régime véritablement démocratique et d’un Etat de droit. En dépit de ce tableau sombre, nous réaffirmons notre espoir et notre foi en un Congo démocratique, plus beau qu’avant, prospère, où il fera bon vivre non plus seulement pour une poignée de privilégiés mais pour le peuple congolais tout entier ! C’est pourquoi, nous invitons tous nos compatriotes à une méditation profonde sur les actions à entreprendre pour un avenir radieux. Nous lançons également un vibrant appel à la mobilisation générale pour préserver l’intégrité et l’unité de notre Nation tout en privilégiant l’intérêt commun. Nous devons rester confiants en l’avenir de notre pays. Nous sommes et demeurons une Nation d’avenir avec notre jeunesse nombreuse et pleine de vitalité, notre patrimoine culturel éblouissant, notre diaspora regorgeant de compétences. Notre peuple est travailleur et créatif. Nos mamans portent avec courage et abnégation sur leurs épaules le destin de nos foyers et notre avenir. Les Congolais ne demandent que des espaces de liberté et d’actions dans la paix, l’ordre et la sécurité pour transformer notre pays en terre féconde. Aucune fatalité ne nous condamne à la vie de misère et à la servitude. Voilà pourquoi tous ensemble, déterminés, comme un seul homme, dressons nos fronts, longtemps courbés; reprenons l’élan, dans la paix, la justice et le labeur, pour bâtir un Congo plus beau qu’avant où nous aurons la dignité et

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