Sénat

Sénat : les mandats de Guy Loando et autres élus d’AREP validés

Les pouvoirs de 84 sénateurs ont été validés ce jeudi 6 juin 2024, au cours d’une plénière présidée par le numéro 1 du bureau d’âge au palais du peuple à Kinshasa. Maître Guy Loando Mboyo, élu de la province de la Tshuapa, a fait valider son mandat, ainsi que les huit autres sénateurs du parti Agissons pour la République (AREP). Cette étape de validation des mandats a été précédée par l’examen des rapports de cinq commissions spéciales chargées de vérifier les pouvoirs des sénateurs issus des sénatoriales du 29 avril dernier. Après validation de son mandat, le sénateur Sama lukonde serait le ticket favori au perchoir de cette chambre du parlement. À cette allure, tout porte à croire que le vote du bureau définitif à la chambre haute du parlement interviendra dans les prochains jours. Germain Coucou Diantama

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Sénat : Salomon KALONDA dédie son mandat à l’unité, la paix et la réconciliation

Le sénateur Salomon Eska Della, sénateur élu de la province du Maniema est arrivé ce mercredi 05 juin à Kinshasa, après un séjour médical passé en Europe, précisément à Bruxelles. Ce cadre D’ensemble pour la République a quitté l’aéroport international de Ndjili pour le palais du peuple où il est allé se faire identifier, en prévision de la validation de son mandat de sénateur. Dans sa brève intervention à la presse, Salomon Kalonda a affirmé placer son mandat sous le signe de la paix, l’unité et la réconciliation. Arrêté le 30 mai 2023 à l’aéroport de Ndjili, Kinshasa, Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moise Katumbi, a bénéficié en mars dernier, d’une liberté provisoire. Il fait face à plusieurs accusations graves, incluant « atteinte à la sûreté de l’État », « incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline » et « détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre », des charges qu’il a toujours niées. Germain Coucou Diantama

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Sénat : le bureau d’âge officiellement installé

Le bureau d’âge de la chambre haute du parlement pour la 4ème législature de la 3ème République a été officiellement installé ce mardi 14 mai 2024. La session inaugurale de ce mardi 14 mai a été marquée par des moments importants pour le fonctionnement de cette institution essentielle à la démocratie congolaise. Elle était principalement consacrée à l’installation du bureau d’âge, qui sera présidé par Monsieur Pascal Kiduelo Lumbu, doyen d’âge, qui assumera la présidence du Sénat. Sur les 109 membres du Sénat, 72 étaient présents, atteignant ainsi le quorum nécessaire pour valider les décisions prises lors de cette session. Le secrétaire général du sénat, Jean Mukuala Batete, a lors de son allocution rappelé le rôle des sénateurs. « Nous tenons à souligner l’importance du parlement dans ce processus démocratique. C’est par votre canal que les aspirations du peuple pourront être portées à l’attention de l’exécutif et que les actions du Sénat pourront être rendues transparentes et compréhensibles pour tous. », a-t-il indiqué. Ainsi, les membres du bureau d’âge sont M. Pascal Kinduelo Lumbu, 85ans, président du sénat (UDPS), M. Kazadi Ivan, 31 ans, rapporteur (Indépendant), et Moise Ekumbo, 30 ans, questeur, élu du parti Agissons pour la République (AREP). La rédaction

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Sénat/Bureau d’âge : le colibri Moïse Ekumbo confirmé questeur

Le jeune sénateur élu de la province de la Tshuapa et membre du parti Agissons pour la République Moïse Ekumbo fera partie du bureau d’âge du sénat et va occuper le poste de questeur. Le jeune colibri travaillera donc aux côtés du président du bureau d’âge Pascal Kinduelo et Ivan Kazadi choisi rapporteur. Tout le mérite revient certes à l’initiateur du parti AREP maître Guy Loando Mboyo, dont la vision et le sérieux dans le travail ne cesse d’émerveiller plus d’un observateur. Sa jeune formation politique en moins de deux années d’existence ne cesse de recolter du succès. Selon le chronogramme, l’installation du bureau d’âge est prévue ce mardi 14 mai 2024. Ce lundi 13 mai à 15h 00 est prévue une séance de simulation de la plénière du mardi. Germain Coucou Diantama

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Sénat : Devant Bahati la délégation de l’ONU dit tirer une leçon des récentes manifestations anti-Monusco à l’Est

C’est autour de l’apport de la Monusco à la restauration de la paix dans la partie Est de la RDC , son plan de retrait déjà en cours, et les incidents malheureux survenus lors de récentes manifestations contre la Mission onusienne en RDC qu’à tourné les discussions ce samedi 30 juillet 2022 entre Modeste BAHATI LUKWEBO, président du Sénat congolais, et une forte délégation des Nations Unies conduite par le Secrétaire général Adjoint de l’ONU, Jean Pierre La Croix . Cette rencontre a permis à Modeste BAHATI et quelques membres de son bureau de faire une analyse profonde avec la délégation onusienne sur le travail de la Monusco sur terrain et le processus de retrait des Casques bleus. Au sujet de récentes attaques dont ont été victimes le personnel et les installations de la Monusco dans la partie Est de la RDC, violences ayant occasionné mort d’hommes, le speaker de la Chambre Haute du parlement et ses hôtes ont condamné ces actes et présenté leurs condoléances aux familles éprouvées. Pour sa part,Jean Pierre de La Croix a reconnu que ces soulèvements traduisent une frustration de la population locale face à la persistance de l’insécurité dans cette partie du pays. Pour le SG de L’ONU en charge des opérations de maintien de la paix, les récents événements malheureux interpellent les uns et les autres sur la nécessité d’améliorer la manière de faire. En attendant le retrait progressif et concerté de la Monusco, la délégation a sollicité l’accompagnement du Parlement congolais pour bien assurer l’après-Monusco. GEB

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ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DU SÉNAT A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE SEPTEMBRE 2020

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO S E N A T ALLOCUTION DU PRÉSIDENT DU SÉNAT A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE LA SESSION ORDINAIRE DE SEPTEMBRE 2020 Palais du Peuple Kinshasa, 15 septembre 2020 Honorables Sénateurs et Chers Collègues ; Mesdames et Messieurs ; Notre Chambre reprend ses travaux ce jour et conformément aux articles 15 de la Constitution et 82 du Règlement Intérieur, j’ai l’honneur de procéder à l’ouverture de sa session ordinaire de septembre 2020. Permettez-moi, avant de passer en revue les situations sécuritaire, économique, sociale politique et du programme de notre institution, de revenir aux faits survenus dans notre pays ces derniers temps et qui peuvent continuer à influencer l’agenda de nos activités ainsi que les équilibres de la vie nationale. La Pandémie du COVID-19 qui nous a confinés pendant une bonne période de cette année est certes stabilisée mais pas encore vaincu. Je salue en votre nom les efforts et l’efficacité avec lesquels le Gouvernement et les différents services d’interventions ont, et continuent à effectuer afin de limiter le plus possible l’expansion de ce virus. C’est ici l’occasion de rappeler qu’il nous appartient, en notre qualité de parlementaire, de soutenir ces efforts par la sensibilisation de la population qui doit rester consciente que la fin de l’état d’urgence, intervenue le 22 juillet 2020, ne signifie pas l’éradication de la pandémie. Nous sommes donc tous tenus de continuer à observer les mesures sanitaires dites « gestes barrières », en l’occurrence la distanciation sociale, le port du masque et le lavage régulier des mains. Nous avons clôturé la session passée sous une forte tension qui a amené les groupes politiques, aussi bien ceux dits de l’opposition que ceux dits de la majorité et de la société civile à manifester par des marches dans la rue. Certains exprimaient leurs refus des propositions des lois et désignations à l’Assemblée Nationale et d’autres tentaient de soutenir le contraire. Dans tous les cas, la violence a été aux portes du temple de la démocratie avec entre autres conséquences : L’interdiction d’accès au parlement provoquant la peur au ventre des députés et sénateurs qui devaient accéder à leur lieu de travail. L’atteinte à l’intégrité physique des représentants du peuple. J’ai encore en mémoire cette fameuse et violente phrase qui a fait le tour des médias, je cite : « boma député, tika policier » ! A ce stade, je voudrais demander au Gouvernement de prendre toute mesure qui permettrait d’éviter cet état de chose aux prochaines sessions et à nos chambres de prêter oreilles à ces expressions populaires afin d’en circonscrire les racines et envisager les solutions idoines. Plusieurs initiatives sur les réformes des lois électorales sont prises par divers acteurs et citoyens, et font probablement suite aux mécontentements de juillet dernier. Comme vous le savez, c’est une évidence qu’aucune loi ne peut être votée en dehors des institutions en l’occurrence l’Assemblée Nationale et le Sénat où se tiennent les débats adéquats. D’éminents Professeurs d’universités, d’éminents juristes et certains politiciens s’avancent sur l’inconstitutionnalité ou non de certaines décisions. Le conseil à donner aux uns et aux autres est de toujours, en cas de doute, pousser les limites de l’analyse en se référant, au besoin, aux annales parlementaires pour connaître la «  Ratio Legis » qui a conduit à rédiger tel article de la Constitution ou de telle loi sous la forme que vous connaissez. Dans l’hypothèse d’une controverse quant à l’interprétation des textes ou de leur inadaptation aux situations de l’heure, la Loi a prévu aussi bien la possibilité d’obtenir l’interprétation auprès des instances habilitées que celle de la réforme des textes jugés inadaptés. Il s’ensuit que les textes doivent être appliqués en l’état, aussi longtemps qu’ils ne sont pas modifiés. Il y va de la sauvegarde des droits et libertés fondamentaux garantis aux particuliers. C’est dans ce cadre que notre chambre doit, dans une froide lucidité demeurer le gardien de l’inviolabilité de la Constitution. Dans une Démocratie, la République est une mécanique institutionnelle dont le rendement dépend du bon fonctionnement de son engrenage. Il serait alors aberrant de penser qu’une institution peut, à elle seule, répondre aux attentes de la population. Cela étant, c’est pour moi l’occasion d’exprimer mon souhait de voir les institutions de la République se concerter régulièrement en vue de converger leurs efforts vers l’intérêt de la population, dans le respect du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs. Le constat sur le plan politique est que le pays fait face à des ingérences étrangères récurrentes dans les affaires intérieures de l’Etat. Nous remarquons que certaines représentations diplomatiques s’érigent en conseillers d’institutions publiques et d’acteurs politiques en fonction. Leurs déclarations et activisme contribuent à l’évidence à la méfiance et opposition entre congolais. Je prie donc le Gouvernement de rappeler aux représentants des pays amis au plus grand respect de la Convention de Vienne à son article 41, alinéa 1er ainsi que de la Charte des Nations-Unies à son article 2 paragraphe 7 et de soumettre leur comportement au respect de nos institutions, des autorités et des citoyens. Au sein de notre société, le tribalisme envahit les réseaux sociaux ainsi que les pratiques dans l’administration, les institutions de l’État et la cité. On ne peut en aucun cas construire une Nation, un État et une démocratie sur cette base. Comme Sénateurs, représentant toutes les tendances de nos 145 territoires, nous devons inscrire dans nos actions la sensibilisation à la lutte contre ce phénomène et sans écarter nos identités multiples, privilégier notre participation au destin commun appelé la République Démocratique du Congo. Je saisis cette occasion pour vous exprimer à la fois une mise en garde et une demande de lucidité à nous tous face au type d’informations qui circulent à longueur des journées sur les réseaux sociaux, médias qui peuvent être dévastateurs en rapport avec nos responsabilités. Permettez-moi sur ce, de vous partager les propos d’Umberto Eco que vous devez certainement avoir lu, je cite : « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions de personnes qui avant, ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort

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Sénat : Face à face Alexis Thambwe – Mwamba et Leila Zerougui autour des questions sécuritaires.

Les questions sécuritaires dans la partie Est de la RD-Congo , le renouvellement du mandat et la préparation des stratégies conjointes de sortie de la MONUSCO, ont été au menu de l’audience que président du sénat, l’honorable Alexis Thambwe – Mwamba a accordé ce mercredi 9 septembre 2020 à la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations- unies et patrone de la MONUSCO, Mme Leila Zerrougui. Au sortir de l’audience, Leila Zerrougui a rappelé le sens de sa démarche dans toutes les institutions, conformément à la résolution prise par le Conseil de sécurité des Nations -unies en décembre dernier. Il est question de travailler avec le gouvernement pour bien préparer le départ des troupes onusiennes de la Rdc, un départ voulu responsable. Concernant la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la RDC, Leila Zerrouigui a appelé les groupes armés au dialogue pour faire entendre leurs voix, au lieu de recourir aux exactions sommaires. A l’issue de l’audience, Mme Zerrougui a salué la franchise et l’utilité dans les échanges avec le président de la chambre haute du parlement congolais. Robert Bolongo.

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Sénat : Alexis Thambwe-Mwamba reprend du service après les vacances Parelementaires.

A peine revenu au pays après un bref séjour en Europe, le président du Sénat, l’honorable Alexis Thambwe Mwamba s’est vite remis au travail. Ce lundi 07 septembre, il a accordé une série d’audiences à plusieurs de ses hôtes. En premier lieu, le speaker de la chambre haute a reçu le collectif de jeunes du grand Kivu pour des échanges autour des questions sécuritaires qui ralentissent le développement de l’ex – Grand Kivu. Ces jeunes sollicitent l’implication du Sénat pour trouver une solution durable et le retour de la paix dans la façade orientale du pays. Juste après, le président de la chambre des sages a reçu la délégation des chefs coutumiers du Kongo Central. Les gardiens des valeurs coutumières du Kongo Central ont fulminé contre le silence des institutions nationales concernant la non application de l’arrêt de la cour constitutionnelle, qui exige la démission du Gouverneur Atou Matoubuana. Ces deux délégations sont sorties satisfaites avec espoir de voir des solutions rapides. Robert Bolongo.

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Sénat : Compte rendu de la 5ème conférence mondiale des Présidents de parlement.

Du 19 au 20 août 2020 a eu lieu par vidéo conférence, les travaux de la 5ème conférence mondiale des Présidents de parlement. Les questions liées à la COVID19, le climat, l’économie, l’autonomisation des femmes et des jeunes, l’intensification de l’action parlementaire pour répondre à l’urgence climatique, la démocratie et l’évolution du rôle du parlement, l’amélioration la gouvernance en comblant l’écart entre les parlements et le peuple ainsi que la mise en place des économies inclusives et durables ont étaient abordées. Après délibération, la conférence des présidents de parlement du monde a adopté une déclaration ayant des recommendations fermes aux États sur la COVID19, le programme de développement durable a l’horizon 2030 et ses 17 objectifs de développement durable (ODD). Les Présidents de parlement du monde considèrent que pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie, il faut empêcher immédiatement l’économie mondiale de sombrer davantage dans la récession en renforçant la politique macro-économiques au niveau international et soutenir les marchés financiers mondiaux, tout en protégeant l’emploi et les salaires, et en assurant le bon fonctionnement de tout les acteurs de l’économie. Ayant participée en sa qualité de Présidente de la Commission des Rélations Extérieures du Sénat Congolais et représentante de l’Honorable Président du Sénat de la RDC à cette 5ème conférence mondiale des Présidents de parlement du monde, la sénatrice Francine Muyumba Nkanga a salué l’ensemble de la déclaration en mettant l’accent sur la décision contre la violation du droit international en appelant au strict respect de la non ingérence dans les affaires Intérieures des États car les violations du droit international ne sauraient être tolérées pour protéger l’intégrité territoriale et la souveraineté des États du monde. CellComSenat

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Élections : Réforme de la loi électorale, elle doit être l’image du Code du football(dixit Kabuya Lumuna)

À l’heure où les confessions religieuses se déchirent sur le choix d’après Corneil Nangaa, à la chambre haute du parlement, les voix sont discordantes. Le sénateur Kabuya Lumanu Sando réfléchit plutôt à la réforme législative de la loi organique portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Ceni en sigle. S’inscrivant dans la vision du changement de la loi électorale et certaines dispositions de la Constitution, des dispositions relatives à l’organisation et à la structure organisatrice des élections dans la perspective des élections de 2023, la démarche consiste à l’adapter aux réalités congolaises. Ceci implique sa participation aux débats et réflexions sur les faiblesses, la fragilité et les forces de la loi électorale en vue de la soumettre à la réforme.Parlant de sa fragilité, il s’observe une aberration de la non organisation des élections locales, municipales et urbaines depuis de décennie faute des moyens financiers. Dites moi où on a voté les bourgmestres, les maires, les conseils communaux s’est-il interrogé tout en avouant que la République Démocratique du Congo est en retard même de l’optimisme de sa propre Constitution. Ceux ci justifient ceux là, qu’il est anormal de proposer de choses qu’on ne sait pas faire, et trop de choses qu’on ne sait pas réaliser. Pour le Sénateur Kabuya Lumanu Sando : ces sont les idées qui courent vite que les pieds. Donc, nourrit sa réflexion à travers la réforme de la loi électorale par la définition de l’organe organisateur des élections, le corps de fonctionnaires; une neutralité obtenue par la présence ou représentation de différents compétiteurs ou un critère purement morale de mettre le curé à la tête de la Ceni? Il poursuit, le fait d’inscrire dans la Constitution que la Ceni est un organe d’appui à la démocratie et qu’elle organise les élections pluraliste, c’est à dire qui met en présence plusieurs partis politiques ou regroupements politiques, cela sous entend que chacun protégera ses intérêts. D’où, le choix de placer chacun son représentant à la Ceni. Une telle composition est hétéroclite, en ce que le Sénateur Kabuya Lumanu s’interroge sur les révisions ou les adaptations de la loi électorale. Cette dernière, estime le Sénateur peut être semblable à un Code de match de Football qui implique plusieurs équipes qui jouent suivant ce Code; qu’il ait un Code d’arbitre qui signale les fautes et les permissions. À ces propos, il propose que la loi électorale ait un caractère intangible pendant une période donnée. Dans la même optique, il s’insurge en faux du fait que le pouvoir actuel suscité les modifications de la loi électorale selon les chances qu’il veut se donner de gagner. Cette aberration de tailler sur mesure les lois, fait de la loi électorale un instrument de compétition. De l’opportunité de revenir à deux tours à la présidentielle A en croire l’argument soutenu par le Professeur Kabuya Lumanu sur l’opportunité de revenir au mode de scrutin à deux tours à la présidentielle, il affirme être partisan de l’élection du Président de la République à la majorité absolue, c’est à dire 50+1. Cette formule doit nécessairement envisager deux tours de façon que la majorité du peuple puisse sentir, engager, incarner dans la personne du Président de la République qui est le chef de l’État, a-t-il indiqué. D’ajouter, avoir un Président qui serait élu par une infime minorité du peuple, nous créé un autre problème de la discordance entre la majorité au parlement et la majorité directe posée sur le Président. On arrive à de phénomènes de cohabitation souvent malheur, a-t-il fait savoir. D’où les cas de cohabitations malheureuses à l’époque de Patrice Emery Lumumba et Joseph Kasavubu ; Joseph Kasavubu-Moïse Tchombe; Étienne Tshisekedi-Joseph Désiré Mobutu (CNS). Tous n’étant pas de la même famille politique, la cohabitation n’avait pas profité à la République. Force est de constater qu’aujourd’hui (Ndlr Joseph Kabila et Félix Antoine Tshilombo) une cohabitation de la majorité parlementaire qui est différente de la majorité du Président. La seule différence, ce que l’espoir repose sur les deux leaders (Ndlr Kabila et Tshilombo) qui veulent gérer cette cohabitation en terme de coalition. Cette dernière peut être effectuée pour les élections tout comme elle peut être organisée autour d’un programme commun pour gérer le pays, a-t-il conclu. Pius Romain Rolland

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