Le député Aimé Boji a été désigné ce mercredi comme candidat commun de l’Union sacrée de la nation à la présidence de l’Assemblée nationale. Cette désignation intervient dans un contexte politique marqué par la consolidation de la majorité présidentielle au sein de la chambre basse du Parlement.
L’annonce a été faite par le professeur André Mbata, secrétaire permanent de l’Union sacrée, plateforme politique soutenant le Président de la République. Lors de la conférence, M. Mbata a précisé que la candidature de Boji avait reçu l’approbation du Chef de l’État, soulignant ainsi l’importance de l’unité au sein de la majorité parlementaire.
Si son élection est confirmée, Aimé Boji succédera au professeur Vital Kamerhe, assumant un rôle clé dans la conduite des travaux législatifs et dans la mise en œuvre des priorités gouvernementales à l’Assemblée nationale. Sa présidence pourrait renforcer la coordination entre le gouvernement et le Parlement, un enjeu crucial pour la stabilité politique et le suivi des réformes en cours.
Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Les membres de l’Union sacrée ont salué cette décision, qualifiant Boji de « profil expérimenté et rassembleur ». Certains observateurs estiment toutefois que cette nomination pourrait susciter des discussions parmi l’opposition, qui appelle à davantage de transparence et de dialogue dans le processus électoral interne de l’Assemblée.
L’élection officielle du président de l’Assemblée nationale devrait se tenir dans les prochains jours, et l’ensemble des députés seront appelés à voter pour confirmer le choix de la majorité.
Solange Makwanya







