Le Front Commun pour le Congo (FCC) a exprimé, dans un communiqué rendu public ce mardi, sa profonde indignation face à ce qu’il qualifie de « nouvelle tentative du régime de Félix Tshisekedi » de suspendre le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), formation politique fondée par l’ancien président Joseph Kabila et membre de sa plateforme.
Le FCC fustige une mesure qu’il juge arbitraire et sans base légale, y voyant « une instrumentalisation éhontée de la justice et de l’administration à des fins de règlement de comptes politiques ». Selon la coalition, cette initiative illustre la volonté du pouvoir en place de « pérenniser un système tyrannique et liberticide », marqué par la répression, la peur et la restriction des libertés fondamentales garanties par la Constitution.
Rejetant catégoriquement cette décision inconstitutionnelle , le FCC estime qu’elle s’inscrit dans un acharnement contre tout ce qui incarne le combat politique de Joseph Kabila, décrit comme « symbole de souveraineté, de stabilité et de dignité nationale ». Pour la plateforme, cette manœuvre vise à « détourner l’attention du peuple » des véritables urgences du pays : la misère sociale, l’insécurité persistante à l’Est, la corruption d’État et la faillite morale du régime actuel.
La plateforme politique salue par ailleurs la décision républicaine du PPRD de poursuivre librement ses activités, conformément aux dispositions constitutionnelles et légales. « Aucun décret, aucune intimidation, aucune manœuvre administrative ne peut restreindre le droit fondamental d’un parti politique reconnu de fonctionner sur le territoire national », souligne-t-il.
Enfin, la coalition, cofondatrice du mouvement Sauvons la RDC, appelle à la mobilisation pacifique et déterminée de toutes les forces démocratiques du pays afin de « mettre fin à l’instrumentalisation de la justice et restaurer l’État de droit ».
Ben Kapuku







