La situation politique de l’heure, notamment les propositions de loi initiées par Minaku et Sakata et qui sont en examen à la commission PAJ préoccupe au plus haut point les étudiants congolais. Et pour en avoir le coeur net, les étudiants congolais à travers leur représentation nationale ont échangé ce lundi 29 juin avec l’honorable Rapporteur de l’Assemblée nationale. Le professeur Célestin Musao kalombo, en séance pédagogique a expliqué à ses hôtes le processus d’élaboration d’une loi et rassurer ceux-ci qu’il n’y a pas péril en demeure concernant les lois sous examen. Contrairement à une certaine opinion va t’en guerre, ces lois doivent encore passer par plusieurs autres étapes. Bien informée, la délégation des étudiants du Congo a promis d’apaiser la jeunesse par une information puisée à la source et dénuée de toute manipulation politicienne.
D’une pierre deux coups, la représentation des étudiants du Congo (REC) a examiné avec le rapporteur la situation de l’étudiant, 60 ans après l’indépendance de la RDC. Le professeur Célestin Musao a promis d’être le point focal du monde estudiantin auprès de la deuxième institution du pays.
Ci dessous, Henschel Kimanga qui s’exprime au nom des étudiants congolais :
l’étudiant congolais s’est interrogé énormément sur la situation de l’heure, nous avons vu qu’il y avait assez de remous au sein de la ville et par extension dans tout le pays, à cause des propositions de lois qui ont été soumises par les honorables Aubin Minaku et Garry Kikata. Nous n’avons pas voulu ramasser les informations dans la rue, nous nous sommes dit que le plus important à faire, c’est de venir chercher l’information à la source.
Nous avons à ce jour rencontrer l’honorable Professeur Célestin à Musao, Rapporteur de l’Assemblée nationale, avec qui nous avons échangé sur cette question. Je dirais que c’était plutôt une séance pédagogique, nous avons eu à comprendre quel est le processus que subit le projet de loi, une proposition de loi pour pouvoir être adoptée et promulguée.
Nous avons compris qu’il n’y avait pas de raison à s’alarmer en ce moment, puisque la loi n’était pas encore promulguée; c’était pas une décision finale, seulement une proposition qui devrait être examinée.
Étant donné que nous sommes bien informés, nous allons lancer un message à nos concitoyens, aux camarades étudiants, nous voulons la paix. Nous n’avons pas besoin de casser, nous n’avons pas besoin de briser pour pouvoir revendiquer. Il y a plusieurs voies pour revendiquer et ces sont des voies pacifiques pour lesquelles nous optons.
Étant donné que nous nous approchons de la date du 30 juin, c’est une journée que nous allons commémorer la fête de l’indépendance de notre pays, il est très important de souligner que nous avons beaucoup de choses sur la table: par exemple, nous étudiants nous nous posons la question de savoir, 60 ans après, qu’en est-il de nous?
Voilà pourquoi nous avons profité de cette occasion pour poser la question à l’honorable Célestin Musao, de telle sorte que, nous étudiants puissions poser les problèmes qui nous touchent vraiment.
Nous avons l’information de sa part, qu’il accepte être notre point focal pour que nous puissions poser les problèmes qui rongent l’étudiant, telle que la bourse estudiantine, les problèmes académiques que nous rencontrons souvent dans nos établissements.
À l’heure actuelle, la grande question que nous nous posons est de savoir si nous allons reprendre les cours ou pas.
Nous avons profité de l’occasion pour poser tous ces problèmes. Nous osons croire qu’à l’aube de 60 ans, nous pouvons faire mieux, s’est exprimé Henschel Kimanga, président en exercice des étudiants du Congo.
Pius Romain Rolland
