Parlement : Énième incursion du Palais du peuple par l’UDPS: Silence radio du Président de la République

La République Démocratique du Congo entre dans un tournant décisif de sa démocratie.
Ses acquis apprises au prix de sacrifice, l’UDPS n’attend pas de ces oreilles pour le pérenniser.

L’inviolabilité du siège de l’Assemblée nationale pour un parti qui prône l’État de droit est en inadéquation même. Depuis l’avènement de l’UDPS à la présidence de la République, les institutions de la République sont violentées ainsi que ces animateurs, dans le seul but d’obtenir la dissolution de la chambre basse du Parlement dans laquelle l’UDPS n’est pas majoritaire.

Toutes ces provocations au grand silence du Président de la République, en ce y compris Gilbert Kankonde, vice premier ministre, ministre de l’intérieur tous membres de l’UDPS, accredite la thèse d’un coup préparé à assaigner aux institutions de la République.
La fragilité de la République Démocratique du Congo victime d’un grand complot risque de faire embraser ce pays dans un cycle très violent dont on ne souhaite jamais, à cause de l’intolérance des militants de l’UDPS.

Le spectacle de ce matin au siège du parlement suivant les images illustrées témoignent bel et bien que la coalition FCC-Cach bat de l’aile. La solution est la cohabitation pure et simple. Ceux-ci expliquent ceux là, que le FCC va gouverner seul, placer son ministre de l’intérieur susceptible de mettre fin à l’impuissance de Gilbert Kankonde à sanctionner leurs militants.
Partant, la conférence des présidents qui s’est réunie ce mardi 23 juin, condamne la énième prise d’assaut du Palais du peuple par les motocyclistes monoethinique dits Wewas.

Sous la présidence de l’honorable Jeanine Mabunda, la conférence des présidents de l’Assemblée Nationale a condamné la énième prise d’assaut du Palais du peuple par les motocyclistes instrumentalisés, avons nous appris, par le député national Jean Marc Kabund A Kabund, déchu du bureau de l’Assemblée nationale.
Selon le rapporteur de l’Assemblée nationale Célestin Musao, la conférence des présidents a déploré la violence et la brutalité dont les députés ont été victimes ce mardi 23 juin 2020. » Il est inadmissible que les militants d’un certain parti politique qui prône la démocratie se permettent d’empêcher les députés à travailler normalement. La population est invitée au calme parce que les lois sont votées par toutes les tendances prennent part. « 

D’ajouter, qu’Il n’y a pas péril en la demeure, a souligné Célestin Musao, rapporteur de l’Assemblee Nationale.

Pius Romain Rolland

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