Un an après, le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a prononcé son deuxième discours sur l’État de la Nation, ce lundi 14 décembre 2020, devant le parlement réuni en congrès. Faisant le bilan de l’action publique durant l’année civile dans le secteur de la santé, le Chef de l’État s’est appesanti sur la deuxième vague de la Covid-19.
À l’en croire, il sera difficile à la population de résister à cette deuxième vague si jamais elle n’obéit pas aux gestes barrières.
Le Chef de l’État a souligné par la suite que la Covid-19 reste confronter à des défis majeurs dont principalement la prise en charge gratuite des patients et la réalisation des tests à grande échelle.
« … À celà s’ajoute le déficit des structures de santé capable de répondre à une épidémie à grande échelle, le besoin en ressources humaines de pointe ainsi que la gestion de transport des malades », a-t-il ajouté.
Loin de lui l’intention de s’arrêter par la pandémie à Covid-19, il a aussi salué les succès enregistrés dans la lutte contre l’épidémie à Virus Ebola et Rougeole.
« L’on peut noter avec satisfaction que grâce à mon impulsion, l’année 2020 a marqué la fin de l’épidémie mortelle de la maladie à Virus Ebola (A l’Est du pays et à Équateur) et de l’épidémie de rougeole grâce aux campagnes de riposte menées avec efficacité par des experts nationaux et internationaux intégrant la vaccination, la prise en charge des cas et la surveillance de la maladie », a-t-il souligné.
« De même, les interventions du gouvernement et de ses partenaires ont permis de réduire à 40 % la mortalité liée au Choléra », a-t-il renchéri.
Pour ralentir la propagation de la pandémie à Covid-19 dans la capitale et dans les provinces, le fils du sphinx de Limete avait déclaré l’État d’urgence sanitaire avec une série des mesures de prévention et de protection.
Gratos Kizita