Le chef coutumier de Kimomo (Maï-Ndombe), Stany LIBIE a ce vendredi 12 avril, dénoncé un « sabotage de l’acte d’engagement Teke-Yaka » de la part des miliciens Mobondo.
Alors qu’ils signaient (les représentants des communautés Teke et Yaka) le 6 avril à Kinshasa un accord sur le retour de la paix dans le territoire de Kwamouth, les Mobondo ont abattu une dizaine de bœufs dans une étable.
Selon cette autorité coutumière, ces assaillants contrôlent plusieurs villages de ce coin et saccagent les biens de la population en fuite. « Ce sont des miliciens qui opéraient vers la RN 17 lors des derniers affrontements qui ont eu lieu au niveau de Mapanda au passage des gardes républicains, ils se sont retranchés dans l’espace allant de Fadiaka, Boku, Kimomo, Mbunsie, et la Rivière Kwango, puis à Falio. C’est dans ces espaces-là, qui sont en train d’opérer », a-t-il fait savoir.
A en croire ces propos, la persistance de ces incursions constitue un sabotage pur et simple de l’acte d’engagement signé par les représentants des communautés Teke et Yaka devant le chef de l’Etat.
« Nous disons par rapport à la hache de guerre qu’on a enterré, ce n’était qu’une façon de défier le Gouvernement, de défier le chef de l’état. En tout cas des mesures régaliennes doivent être prises pour mettre fin à cela!. Cette négociation, à mon humble avis ne va que prendre un temps et après on dira que le Gouvernement est resté impuissant devant ces assaillants qui ne s’inquiètent même pas par rapport à tout ce qui a été dit à la cité de l’Union africaine », a déploré le chef LIBIE.
Cette situation demeure inquiétante dans le territoire Kwamouth car, la population se sent de plus en plus exposée à une insécurité permanente occasionnant des pertes des vies et endommagement de leurs biens. Les Autorités Compétentes sont priés de mettre en place des mécanismes afin de remédier ce fléau tant décrié par la population victime.
Jonathan LOALI